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04 mars 2012

soie

dans l'avion qui me ramenait chez moi j'ai lu, aimé, dévoré ce petit livre que j'ai reçu en cadeau.

et de fait, c'est un cadeau.

pas long mais du concentré intensif. écriture puissante sans flonflon. émotions garanties.

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Commentaires

C'est un roman ? Quel est le sujet ?

Écrit par : Laura Millaud | 05 mars 2012

tu as raison, quel oubli !
voilà ce que j'ia trouvé sur le net :
Ce minuscule roman contient une simplicité de mots qui nous bouleverse du début à la fin. L'histoire commence en 1861 alors qu'Hervé Joncour achetait et vendait des vers à soie. Sa vie se déroulait comme un fleuve tranquille. Marié depuis plusieurs années et sans enfant, il n'était ni tout à fait heureux, ni tout à fait malheureux. Jusqu'à présent, la vie avait été bonne avec lui. Et puis un jour, une épidémie menace la production de soie de la région de Lavilledieu. Un conseil des producteurs est mis sur pied et l'on désigne à l'unanimité Hervé afin de parcourir le pays jusqu'au Japon, pour ramener avec lui le nécessaire à la culture de soie. Son long périple se déroule sans embûche et, arrivé chez son hôte, il fait la connaissance d'une femme mystérieuse. Au cours de ses expéditions, il s'éprend secrètement d'elle. Il fait ainsi de nombreux voyages, mais revient toujours à Lavilledieu où sa tendre épouse l'attend patiemment. L'auteur récite le parcours de voyage d'Hervé en utilisant constamment les mêmes mots, les mêmes paragraphes...La répétition des mots rassure le lecteur et replace l'action dans son contexte. Malheureusement pour vous, je ne veux vous dévoiler le secret entourant cette femme étrangère et la provenance d'une curieuse lettre qu'Hervé reçoit. Par contre, l'une des leçons à tirer de ce roman est qu'on peut facilement oublier la force des gens qui nous entourent. Qu'ils sont dotés d'une valeur exceptionnelle et que l'on réalise souvent trop tard l'importance qu'ils avaient dans nos vies.

Josée Corrivveau
Club-Culture

Écrit par : calouan | 05 mars 2012

Une longue période sans glisser mon petit œil par le trou de la serrure... Et puis,...
Et puis... Je pose ma main sur la poignée et la tourne légèrement.
J’entrebâille cette belle porte massive tout doucement, délicatement,...
J'en tremble...
Les charnières ne grincent pas, le silence est là, personne dans la pièce.
Je passe un pied, puis l'autre...
Mon regard se pose sur toutes les lignes, les images, les mots, les espaces libres, les contours, les détours...
Mes veines s'emballent, mes pulsions cardiaques s'accélèrent, mes pupilles se dilatent... Émotions fortes, je continue mon voyage, j'explore chaque recoin, chaque odeur, chaque petit grain de vie déposé ça et là.
Voilà bientôt une heure et demi que je suis là et j'ai bien du mal à partir...
"Mais il est tard monsieur, il faut que je rentre"...
La lumière de la pièce est vive, belle, scintillante comme une ardente comète, prémices d'une constellation en devenir.
Je retire cette porte vers moi et la referme aussi furtivement que possible.
Un dernier regard... Je ne tremble plus.
Je reviendrai, c'est sûr.
Cette pièce me plaît tant, il y fait si bon d'y vivre...

(Merci à Toi)

Écrit par : Artinéo | 05 mars 2012

Nous l'avons lu ensemble, je veux dire en même temps, coïncidence de la programmation. C'était bon...

Écrit par : pascal | 11 mars 2012

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