21 mai 2012
impermanence
il y a la pluie qui salit la terrasse et lui donne un air désespérément triste.
deux numéros de téléphone sur un post-it, dont elle ne sait que faire.
des états d'âme en montagne russe dont elle ne sait que faire aussi. pourquoi cet hier qui ne cesse de toujours se mélanger à aujourd"hui ? qui revient, s'accroche, fait tanguer l'embarcation déjà si fragilement amarrée...
elle ne sait plus lâcher prise.
peur de tout, tout le temps. et pourtant plus rien à craindre.
vivre chaque instant comme le dernier, avec émotion et exultation en ayant cette obsédante conviction de l'impermanence des choses, ce qui les rend précieuses, fragiles aussi, douloureuses.
bonheur de vivre, incompréhension de cette vie amputée. un oscillement permanent entre l'un et l'autre, entre ce qui est et ce qui aurait pu être.
entre sourire et désolation, avec immense joie et profond désarroi.
photo trouvée sur le FB de Johanna Krowicz
11:36 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Je comprends même sans l'avoir vécu. Déchirée en permanence. Entre la vie qui n'est pas toujours rose et les souvenirs qui s'embellissent, fixés à jamais dans un cœur vaincu par la douleur. Même à distance, tu es entourée.
Bisous.
Écrit par : Laura Millaud | 23 mai 2012
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