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21 juin 2012

Pegriwood 6

Une fois arrivée devant la loge de l’Ogre, Clochette constata par elle-même qu’il y avait bien de la poussière de fée sur son paillasson .Elle ouvrit discrètement la porte et se glissa à l’intérieur du studio pour voir si l’Ogre était là. Elle l’aperçut en train d’aiguiser son couteau .Clochette prit peur, et en reculant, fit tomber un vase. 

L’Ogre se retourna d’un bond et leva son couteau :

- Qui est là ? demande-t-il d’une grosse voix. Je sens de la chair fraîche !

- Excusez-moi, Monsieur l’ogre, je suis à la recherche de la poussière de fée qui a disparu de la salle des coffres. D’ailleurs, pourquoi en avez-vous paillasson ? - - Ce n’est pas moi qui ai volé la poussière de fée ! Mais quand j’étais à « Pégrimarché », j’ai bousculé la fée Gertrude devant le rayon de la boucherie, et de la poussière de fée est tombée de son énorme sac et j’en ai eu plein les chaussures ! Je me suis même envolé quelques secondes et pourtant je suis enveloppé... C’est elle que tu devrais aller interroger !

- Mais alors, ça doit être elle la voleuse ! Pourquoi a-t-elle fait ça ? C’est une fée elle aussi !

Clochette ne comprenait pas…

Il était bientôt midi, et l’ogre avait le ventre qui gargouillait… Il regardait Clochette en se léchant les babines : en amuse-bouche, elle serait parfaite !

Clochette, comprenant le danger, voulut s’enfuir ; mais l’ogre l’avait déjà attrapée, il ouvrit son énorme bouche, mais la petite fée lui lança la pomme empoisonnée qui était dans sa poche. 

L’ogre tomba raide évanoui.

Clochette en profita pour lui prendre ses bottes de sept lieues. Comme elles étaient magiques, elles s’adaptèrent aussitôt à ses tout petits pieds.

- C’est merveilleux ! Moi qui suis épuisée, je vais pouvoir retrouver la fée Gertrude sans me fatiguer !

 

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