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26 janvier 2013

Mauvinier d'une traite

ma copine italienne qui bosse à la bibliothèque m'a parlé de cet auteur venu rencontrer des lycées dernièrement : Laurent Mauvinier dont le roman "Ce que j'appelle l'oubli" est écrit d'une seul phrase, 84 pages où ne figure aucun point terminant une phrase, si ce n'est le dernier, une seule et même continuité comme une respiration qu'on n'ose interrompre, et en cela le sujet le justifie.

et je me sens tentée par l'exercice...

c'est osé, et en même temps savoureux, comme un petit goût de piment qui reste sur le bout de la langue et dont on ne se débarasse que difficilement.

moi qui ai du mal avec les majuscules et parfois la ponctuation, ce serait un sacré gage...

des idées, des projets j'en ai commencés tant... alors celui-ci, le mènerai-je à bien ?

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