03 juin 2013
livre Inter 2013
c'est Sombre dimanche d'Alice Zeniter qui a remporté le prix du Livre Inter cette année..
apparemment, la jeune dame que je n'ai jamaus lue a l'heur d'emporter ses lecteurs dans de fortes émotiosn, je rajoute son nom sur ma liste des futurs prochains peut-être un jour...
« Sombre dimanche » n’a rien à voir, qui ajoute une pierre inattendue au jardin d’Alice Zeniter. C’est un roman sur le siècle hongrois, un hommage à un pays où la jeune auteur a travaillé et où elle se rend très régulièrement. C’est aussi un roman sur l’Europe d’après la chute du Mur.On y entre par une de ces scènes mystérieuses et fortes, de celles qui nous font aimer très tôt un livre : Imre voit son grand-père, le dos cassé, manier le râteau au jardin, tout en chantant « Sombre dimanche ». Nous sommes un 2 mai, le vieux est ivre car comme chaque année à pareille date, il s’est bourré la gueule pour oublier que c’est le jour anniversaire de la mort de sa femme Sara, morte en 1955 « d’un excès de communisme si on en croyait le grand-père ». Un an avant les chars russes à Budapest, ce dernier était donc devenu férocement antisoviétique.
12:05 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Vieux Vienne de Claude Nougaro
Toutes les musiques sont bénies
D´où qu´elles viennent, quels que soient leurs nids
Elles appartiennent à l´âme humaine
C´est un Viennois qui me l´a dit
Et ce soir, j´ai la veine autrichienne sur cette mélodie...
Ah que vienne que vienne que vienne une valse de Vienne
Vienne une chose toute rose qui ose dire aérienne
Dans un frisson délicieux
Des mots d´amour à l´ancienne
Ah que vienne que vienne que vienne une valse de Vienne
Un Pleyel plein de ciel trinquant, Tchin! à la tienne
Les trois temps d´un temps grisant qui nous maintienne
Noyés jusqu´au fond des yeux
Par une passion diluvienne
Ah que vienne que vienne une valse de Vienne
Ah que vienne que vienne que vienne une valse de Vienne
Vienne comme dit Arthur un temps dont on s´éprenne
Vienne un grand bal bacchanale
Une ronde ravélienne
Ah que vienne que vienne que vienne une valse de Vienne
Un bouchon d´champagne à faire péter les peines
Un grand vent d´violons violents qui désenchaîne
Un orage très précieux
Plein de foudre musicienne
Ah que vienne que vienne une valse de Vienne
Noyés jusqu´au fond des yeux
Par une passion diluvienne
Ah que vienne que vienne une valse de Vienne
Bon voyage et séjour !
Écrit par : jean | 03 juin 2013
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