18 août 2013
refuge Paul Cézanne
"Paul Cézanne installe son chevalet à proximité du chemin de la Marguerite et choisit le point de vue le plus élevé par rapport à la montagne Sainte-Victoire.
Il y reviendra plusieurs fois, entre 1902 et 1906, pour achever les onze huiles sur toile et dix sept aquarelles, aujourd'hui conservées dans les grands musées du monde ou dans des collections particulières.
Dans les premiers tableaux quelques éléments du paysage sont encore identifiables : champs de blés, route des Alpes, toits rouges des bastides et de l'usine électrique. En février 1904, Emile Bernard accompagne Cézanne "sur le motif ". "C'était à deux kilomètres de l'atelier en vue d'une vallée, au pied de la Sainte-Victoire, montagne hardie qu'il ne cessait de peindre à l'eau et à l'huile, et qui le remplissait d'admiration".
Cézanne s'installe face à la montagne avec son chevalet, ses toiles, sa boîte à peintures, sa palette et ses pinceaux. Il se protège du regard des indiscrets à l'abri d'ombrelles de paysagistes.
A quelques mètres de là, il peint le cabanon de Jourdan. Le 15 octobre 1906, un orage éclate. Cézanne reste plusieurs heures à peindre sous la pluie. Une syncope le foudroie. " On l'a ramené, rue Boulegon, sur une charrette de blanchisseur et deux hommes ont du le monter dans son lit. Le lendemain, dès le grand matin, il est allé au jardin de l'atelier des Lauves travailler à un portrait de Vallier sous le tilleul. Il est revenu mourant ".
Cézanne voulait mourir en peignant. Il s'éteint une semaine plus tard, dans la nuit du 22 au 23 octobre 1906, des suites d'une pleurésie."
des randonneurs ont décidé en 1980 de construire ce "refuge" en hommage à Paul Cézanne et l'ONF en 1986 l'a totalement finalisé.
"le refuge Paul Cézanne"
10:09 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
chaque fois que je passe sur ces images provençales je me demande comment ça peut exister des endroits aussi beaux... (-:
Écrit par : Babelle | 18 août 2013
et pique-niquer là un soir d'été après avoir un peu escaladé, se trouver face à cette Sainte-Victoire, si souvent peinte par Cézanne, on ne peut s'empêcher de se dire que "vivre sans avoir vu ça, c'est impensable" (dixit mon internénette numberone)
Écrit par : calouan | 18 août 2013
J'aime les refuges... rien que le mot déjà, "refuge", ça rassure, c'est tranquille et ensoleillé.
Et Cézanne...
Merci pour le partage !
Écrit par : Cécile | 19 août 2013
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