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18 septembre 2013

la sécu

Il faut maîtriser nettement plus les dépenses de sécurité sociale pour recommencer à réduire des déficits anormaux dont l'accumulation menace la cohésion de la société française, estime mardi la Cour des comptes dans son rapport annuel.

 

Le redressement des comptes sociaux s'est interrompu après une amélioration l'an dernier essentiellement due à des hausses de prélèvements, souligne cette juridiction indépendante notamment chargée de certifier les comptes publics.

 

Analysant les finances de l'assurance maladie, une réforme des retraites étant déjà en cours, la Cour alerte sur le danger que représente la gestion à très court terme de ses dettes.

 

Pour réduire les déficits, elle recommande d'accentuer la réorganisation du système hospitalier, en soulignant le retard de la France sur la chirurgie ambulatoire (l'hospitalisation sans hébergement de nuit), avec 5 milliards d'euros d'économies possibles à la clef, ainsi que sur l'hospitalisation à domicile.

 

Après ses recommandations sur l'imagerie médicale, les soins dentaires, les médicaments, les transports sanitaires, la Cour critique la dérive des dépenses liées à la permanence des soins la nuit et de celles consacrées aux analyses médicales. "Enrayer la spirale de la dette sociale est d'une urgence impérieuse", estime-t-elle, en prônant "un effort nettement accru de maîtrise des dépenses".

 

"La Cour ne préconise nullement une baisse des dépenses sociales, elle considère indispensable un ralentissement de leur croissance", a précisé son premier président, Didier Migaud, lors d'une conférence de presse. "Des gisements d'économies considérables existent dans l'assurance maladie sans compromettre, bien au contraire, la qualité des soins, ni l'égalité d'accès au système de santé", a-t-il ajouté.

 

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