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17 septembre 2013

confidences

- écoute, je voudrais te parler..

- hum...

- tu m'écoutes ?

- oui, je t'écoute ! tu veux parler de quoi ?

- eh bien... je ne m'en souviens plus...

- tu es sérieux ?

- oui, je crois que c'est à casue de ta peau...

- ma peau ? qu'est-ce qu'elle a à voir là-dedans ma peau ?

- chut ! ne parle plus, viens...

Photo : "Un nouvel amour donne toujours de l’espoir, la solitude mortelle et irrationnelle est toujours couronnée; cette chose que j’ai vue (cette horreur du vide reptilien) quand j’ai inspiré à fond l’iode mortelle de la mer, à Big Sur, est maintenant justifiée et sanctifiée, levée comme une urne sacrée vers le ciel, par le simple fait de se déshabiller, de faire aller les corps et les esprits dans les délices mélancoliques, inexprimables et frénétiques de l’amour. Ne laissez aucun vieux chnoque vous dire le contraire; quand on pense que personne, dans ce vaste monde, n’ose jamais écrire l’histoire véritable de l’amour, on nous colle de la littérature, des drames à peine complets à cinquante pour cent. Quand on est allongé, bouche contre bouche, baiser contre baiser dans la nuit, la tête sur l’oreiller, rein contre rein, l’âme baignée d’une tendresse qui vous submerge et vous entraîne si loin des terribles abstractions mentales, on finit par se demander pourquoi les hommes ont fait de Dieu un être hostile à l’amour charnel."
"Big sur" Kerouac
Photo Olivier Zahm

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