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21 mars 2014

Crimée, mais pas trop...

voilà un article trouvé dans la Tribune, au sujet de ce qu'il se passe en Russie avec la Crimée... très intéressant !

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La Russie a officiellement ratifié le traité de rattachement de la Crimée, région ukrainienne à majorité russophone. Dans la foulée, l'Union européenne a annoncé l'annulation d'un sommet conjoint avec le pays dirigé par Vladimir Poutine.

443 voix pour, une seule contre. La Douma (chambre basse du Parlement russe) a ratifié jeudi le traité sur le rattachement de la Crimée à la Russie, signé deux jours plus tôt par le président Vladimir Poutine avec les leaders pro-russes de cette péninsule située au sud de l'Ukraine.

Un seul député, Ilia Ponomarev, du parti de centre-gauche Russie Juste, a voté contre. Il a estimé dans son blog que la Russie faisait une "grande erreur" en se dépêchant d'intégrer la Crimée. Les députés ont aussi adopté une loi constitutionnelle sur l'incorporation de la Crimée au territoire russe.

La communauté internationale défiée

La chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération, doit examiner pour sa part ces deux textes vendredi, aujourd'hui donc.

Le Kremlin a toutefois indiqué mardi, après la signature du traité par M. Poutine, que la Crimée était déjà considérée comme faisant partie de la Russie, défiant la communauté internationale qui refuse de reconnaître ce rattachement.

"Suspension des relations politiques"

Dans la foulée, l'UE a décidé d'annuler son sommet prévu en juin avec la Russie, en réaction au rattachement de la Crimée à la Russie, a annoncé jeudi le président français François Hollande.

"Il y a une suspension des relations politiques (...) la réunion UE-Russie ne peut avoir lieu dans ces conditions", a affirmé M. Hollande à son arrivée au sommet des dirigeants européens à Bruxelles.

Au delà des sanctions individuelles visant des responsables russes et ukrainiens, l'UE"doit préparer" des sanctions économiques contre la Russie en cas d'escalade supplémentaire, a-t-il ajouté.

"Si la Russie accepte d'ouvrir des discussions", s'il y a "désescalade", "alors il n'y aura pas de passage à d'autres sanctions, à l'inverse s'il y a une montée de revendications illégitimes, des opérations de troupes, des menaces, alors il y aura d'autres sanctions", a-t-il dit.

Dans l'immédiat toutefois, les dirigeants européens ne doivent décider que de nouvelles "sanctions individuelles", a-t-il précisé.

Sanctions économiques

Jeudi matin, la chancelière allemande Angela Merkel avait indiqué que l'UE allait allonger la liste, qui compte actuellement 21 noms, des personnalités russes et ukrainiennes pro-russes frappées d'interdiction de visa et de gel de leurs avoirs. Elle avait elle aussi laissé la porte ouverte à des sanctions économiques en cas d'escalade.

Réunis jusqu'à vendredi à Bruxelles, les dirigeants européens doivent aussi signer vendredi avec le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk le volet politique de l'accord d'association avec l'UE.

 

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