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31 octobre 2014

couvre-feu à OUagadougou

jeudi 30 octobre au matin, les députés du Burkina Faso devaient examiner le projet de loi portant sur la révision de la Constitution permettant une nouvelle candidature du président Blaise Compaoré après 2015. sous la pression, le vote a été annulé.

trop tard : avant le début de la séance, des manifestants avaient réussi à pénétrer dans l’enceinte du Parlement et des affrontements mortels ont eu lieu par la suite dans le pays. le président, qui s'est exprimé en fin de soirée, a refusé de démissionner malgré les demandes pressantes de l'opposition. il se déclare en revanche ouvert à l'idée d'un gouvernement de transition et promet de remettre le pouvoir au prochain président élu.

on parle de confusion totale et on lit dans les déclarations diverses contradictions.

l’armée parle de " couvre-feu ", tandis que dans la déclaration du président Compaoré, on ne parle pas de couvre-feu mais de l’annulation de l’état de siège.

le chef d'état-major ne dit pas qui va gérer cette transition, il ne répond pas à cette question. puis le président Compaoré dit assurer la transition.

sur place, les manifestants ont tout saccagé et incendié des véhicules avant de se diriger vers la télévision nationale du Burkina Faso où ils entendent faire une déclaration. aux alentours du Parlement, il y a eu des détonations et certains protestataires affrontent toujours les forces de l’ordre.

les forces de sécurité du Faso, la force d’élite, ont d’abord tiré en l’air pour essayer de disperser les manifestants, mais face à leur détermination, le service de sécurité présidentielle a libéré le passage. maintenant, ces forces de l’ordre sont du côté de la télévision nationale pour protéger le bâtiment.

Par la suite, les manifestants se sont dispersés dans la ville en scandant « Libérez Kossyam », du nom du palais présidentiel. Smokey, l’un des chefs de file du Balai citoyen, estime qu’en empêchant le vote, l’objectif du jour est atteint et n’encourage pas les manifestants à se diriger vers le palais présidentiel.

 le vote de ce projet de loi controversé n’a donc pas eu lieu.

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