28 janvier 2016
La réserve
"Puis, les mains posées sur les épaules nues de l’autre, ils s’embrassèrent avec douceur, comme soulagés et reconnaissants d’être parvenus à donner cette fin pacifique à une dispute douloureusement prolongée.
Ensuite, ils s’étreignirent et se caressèrent mutuellement les seins, le dos et les bras – elle avait la peau lisse, crémeuse, douce comme une soie très fine, et celle de Jordan était d’un blanc d’albâtre, bien tendue sur les muscles et les os -, puis leurs corps séparés perdirent peu à peu leurs frontières et se fondirent en un troisième corps qui, en englobant leurs différences masculines et féminines, effaçait tous leurs contrastes et inversions anatomiques."
Russell Bank - La Réserve.
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Commentaires
Sortir de sa réserve
Trouver la lumière
Photo en noir et blanc
Mots hauts en couleur
Trouver le chemin avec dans les mains
la chaleur d'un cœur ...
Écrit par : Lui | 29 janvier 2016
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