12 juillet 2016
le corps et l'esprit
la voix envahissait l'espace sombre de la nuit, pas un autre bruit, juste la voix. chaude, douce, ronronnante, caressante.
le frisson s'est posé délicatement à la naissance de sa nuque, puis il a ruisselé le long de son dos, cheminement lent et merveilleux de la voix qui coule en elle.
le frisson s'est enroulé autour de sa taille, comme des mains chaudes qui la tiendraient pour mieux la posséder, il a continué sur ses hanches, fondu entre ses jambes, glissé le long de ses cuisses.
la voix envahissait l'espace sombre de la nuit et l'espace doux de son âme.
elle dormait et la voix lui parlait.
(j'ai récupéré cette peinture sur FB il y a qq jours mais je ne sais plus dire qui en est le peintre, je suis navrée. je crois que le titre est "la femme endormie et la lampe à pétrole")
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