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17 octobre 2016

profession du père

dans le cadre du prix littéraire des lycéens et apprentis, mes étudiants doivent lire certains livres.


en l'absence de leur prof de français, je décide des séances de lecture publique (j'aime lire, pas eux, je veux leur donner le goût des livres..). choix du livre, au pif (parmi la sélection) : "Profession du père" de Sorj Chalandon.
au début, nous étions intrigués, puis effrayés et par la suite pliés de rire.
un d'entre eux lève le doigt : mais en vrai, madame, son père, c'est un gros mytho ?
voilà, voilà.
n'empêche, on a passé de sacrés moments autour de ce roman, et ils ont adoré.

je vous le recommande....

 

c'est qui le patron ?

et si lundi c'était aussi le jour écolo-lacto-consommation ?

en cette période de crise pour les producteurs laitiers, une marque arrive ce lundi en rayon. Elle répond à un cahier des charges défini par les consommateurs : "c'est qui le patron ?"

C'est qui le Patron?

ce cahier des charges a été défini par des consommateurs concernant la nourriture du bétail, les conditions d'élevage, mais aussi de rémunération du producteur.

tout cela a fait l'objet d'une consultation sur Internet en sept questions il y a quelques semaines, pour définir le produit et son prix au bout du compte : un lait originaire de France ou non, des bêtes en pâturage ou non, plus ou moins longtemps. et surtout quelle rémunération du producteur ? alignée sur le cours mondial, ou bien permettant au producteur de se payer convenablement, ou bien encore permettant de se faire remplacer et de s'offrir du temps libre ?

alors, c'est qui le patron ?

tribunal Monsanto

bon j'ai laissé passer le vendredi mais le lundi peut aussi être écolo-motivo-contre-Monsanto.

"écocide" vous connaissez ce mot ? à croire qu'on vient juste de l'inventer pour Monsanto cette firme américaine qui développe et commercialise, en en gardant les droits unilatéraux d'exploitation, des pesticides et autres produits chimiques sensés aider à la pousse et la récolte des produits agricoles.

trop compliqué tout cela pour paraître honnête, normal ça ne l'est pas.

ni honnête ni sain.

et depuis des années des individus paient de leur santé les conséquences de la commercialisation et l'utilisation sur notre planète de ces produits.

A La Haye, à quelques centaines de mètres de la Cour pénale internationale, la salle du tribunal Monsanto, samedi 15 octobre.

"les charges retenues contre la multinationale américaine Monsanto sont lourdes et lui valent d’être poursuivie devant un tribunal international qui se réunit à La Haye (Pays-Bas) les samedi 15 et dimanche 16 octobre.

Accusée de « violations des droits humains, crimes contre l’humanité et écocide », l’entreprise se voit notamment reprocher la commercialisation de produits toxiques qui ont causé la mort de milliers de personnes, comme les polychlorobiphényles (PCB), le glyphosate – un herbicide connu sous la marque Roundup – ou encore l’acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique (ou 2,4,5-T), constituant de l’« agent orange », un herbicide pulvérisé par avion au-dessus des forêts par l’armée américaine durant la guerre du Vietnam."

en gros, la firme américaine est accusée par des associations d’avoir commercialisé des produits toxiques responsables de la mort de milliers de personnes.
la juge Françoise Tulkens est la présidente du tribunal citoyen consultatif dédié à la multinationale américaine qui s’est ouvert à La Haye ce week-end.

elle a auditionné des témoins à La Haye samedi 15 et dimanche 16 octobre, en espérant contribuer à l’évolution du droit international par la prise en compte des questions nouvelles, parmi lesquelles notamment l’écocide.

des témoins ont été entendus durant deux jours, pour prendre connaissance des très nombreuses pièces au dossier, des études scientifiques notamment, et les cinq juges vont délibérer, pour rendre une « advisory opinion », c’est-à-dire un « avis consultatif ».

six questions ont été posées relatives à des droits reconnus par le droit international, comme le droit à l’alimentation, le droit à un meilleur état de santé ou encore le droit à la liberté indispensable de la recherche scientifique.

ils sont notamment inscrits dans le Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels, ainsi que dans la Convention relative aux droits de l’enfant ou encore la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. d’autres textes internationaux existent aussi, comme les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, tels qu’ils ont été approuvés par le Conseil des droits de l’homme dans une résolution en juin 2011.