23 octobre 2016
lentement...
lentement sentir le désir m'envelopper
intensément retenir cette envie de nos corps à corps et faire durer chaque minute chaque seconde chaque onde glissant le long de mon épiderme
lentement m'offrir à toi
intensément mélanger nos humeurs nos vibrations nos forces sismiques laisser aller ce qui doit aller laisser couler laisser vivre ce que mon corps attend
lentement calmer les spasmes
intensément graver tout cela en moi ne rien oublier ne rien laisser s'effacer la chaleur la douceur les odeurs les mots que l'on pourrait murmurer et qu'on partage d'un regard.
13:09 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Waow !!! Chaud cacao ....
Écrit par : Betty | 24 octobre 2016
Waow !!! Chaud cacao ...
Écrit par : Betty | 24 octobre 2016
chaud, épicé, moelleux, savoureux, crémeux...
Écrit par : calouan | 24 octobre 2016
Dans cette chambre je l'attends, elle se glissera près de moi, lentement, doucement, chargée d'une extraordinaire électricité vitale.
Je suis serein, le coton du drap, les plumes de la couette sont comme des présages de la douceur de sa peau tatouée de nos partages, de ceux qu'elle ajoute et que je ne découvre qu'au matin, parfois... je l'attends, elle viendra, vivante, vibrante, je m'éveillerai au bruit de ses dessous qui glissent, à la lueur des étincelles dans ses yeux perçant l'obscurité. Qu'elle éclaire de tout son être, nuit apres nuit, jour après jour. Ceux qui sont passés comme ceux qui se dessinent comme une illustration superbe d'un texte enfantin ciselé d'émotion et d'amour, je l'attends.
Écrit par : François | 02 novembre 2016
Les soirs qui se ressemblent, qui nous assemblent comme les pièces d'un puzzle parfois ébréchées, pas toujours parfaitement ajustées mais quand même si bien imbriquées, même usées, abîmées d'avoir encore tenté de le reconstituer. L'abîme, si proche, qui s'éloigne et qui reste obstinement en nous, qui nous laisse riches de ce qu'il a emporté, malgré tout ce qu'il a englouti. Une date, un endroit, un souvenir qui surgit, une chanson de Céline Dion, un mot qui signifient et incarnent ce qui a été. Elle dit des mots, parfois directement, parfois dans un silence que je respecte. La connivence n'est pas nécessairement dans l'expression de la connivence, selon comment on reçoit les silences. Je l'attends, et j'aime l'attendre. Et je l'aime.
Écrit par : François | 03 novembre 2016
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