29 janvier 2017
écriture
au commencement il y avait la peur, le souvenir des mots durs, des regards sans âme, des absences, des oublis, des manquements.
il y avait la peur devenue familière, ancrée, encrée dans l'histoire pour longtemps.
la peur a porté l'encre, le stylo, la main. la peur a brouillé les pistes, tordu les tripes, entortillé les courages, tué les initiatives, démoli la confiance.
il y a eu ensuite les coups du sort, les coups du hasard ou les mauvais coups tout courts, enchainés, accumulés, déstabilisants, déroutants.
pas facile de croire.
pas facile d'avancer. de continuer, de ne plus avoir peur, de prendre des risques, de le faire..
18:13 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
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