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22 octobre 2007

bisotte et verveine

" Mylène soupire. elle sent comme un picotement qui s'installe dans sa poitrine. dans cinq minutes elle sera arrivée. le train va entrer en gare. six heures qu'elle attend.
elle se rend à la cabine des toilettes, se regarde dans la glace. elle enlève le bêret qui lui couvre la tête, fait voltiger ses cheveux autour de son crâne et repose le bêret bien vissé pour stabiliser sa coiffure.
elle lisse sa jupe plissée à carreaux marron et vérifie que sa veste de velours cotelée ne lui comprime pas trop la poitrine. Elle jette un oeil à ses mocassins à pompons. elle se veut irreprochable.
elle souffle un grand coup se dirige vers la porte vitrée et attend l'arrêt du train.

elle descend sur le quai, son regard fouille les passagers et soudain il s'approche. elle ne le connaît pas mais elle l'imaginait exactement comme ça. peut-être moins jeune. mais grand et avenant, ça c'est certain. il vient vers elle.
- Bisotte ?
- Verveine ?
Mylène sent soudain tout le désespoir et l'angoisse de ces derniers jours remonter en elle et elle déverse tout ça dans le regard sombre de Jean-Paul, alias Verveine.

il s'attarde sur la douceur de ses yeux à elle. l'arrondi de ses lèvres et le léger tremblement qui les motive. il comprend ce que les autres voulaient dire en expliquant que "Bisotte était vraiment particulière", il sait déjà que entre eux ce ne sera pas ordinaire. il a déjà tellement envie de la protéger. mais ce n'est pas elle qu'il faut protéger, d'autres attendent.
il expire un grand coup et pose ses deux mains sur ses épaules, comme un chef de troupe ferait à un soldat pour lui donner du courage.

- allez, viens, ils ont besoin de nous, ils nous attendent.

un sifflet bruyant annonce que déjà le train repart.
Mylène secoue la tête, surprise. elle avait presque oublié sa mission. elle serre la boutonnière de sa veste et remonte le col bien haut dans son cou et attrape le bras de Verveine. d'un pas pressé, ils se mettent en route..."

allez, à vous d'inventer la fin...

résultats du concours mercredi soir...

et pour illustrer ce début d'histoire :

Commentaires

Alors, pour changer de tactique, je me lance le premier:

Bisotte et Verveine

.......
Cinq mois qu’ils attendaient ce moment. Cinq mois qu’ils entretenaient cette correspondance quotidienne. Cinq mois que leurs lettres se croisaient, car le courrier voyageait lentement en cette période troublée. Cinq mois qu’ils s’aimaient sans se connaître. Et enfin, ils se rencontraient aujourd’hui. Mais l’heure n’était pas à la bagatelle. Elle lui avait lancé un défi. Ce sont toujours les femmes qui lancent des défis ! Elle voulait savoir si cet admirateur était vraiment digne d’elle. Alors maintenant seule une chose avait de l’importance à ses yeux. Elle prit juste le temps de lui expliquer le contenu de sa mission. Il n’était pas question d’en parler avant dans les courriers qui auraient pu être lus. Alors elle lui expliqua brièvement : Un informateur l’avait mise au parfum : Cet après-midi, à la sortie de l’école, des enfants sans papier allaient être emmenés en autocar vers une destination inconnue, assurément vers un destin très sombre. Par chance, Verveine savait se servir d’un fusil. Pour la conduite de l’autobus, il apprendrait en marchant ! Il n’eût même pas l’ombre d’une hésitation. La douceur de ses yeux et l’arrondi de ses lèvres étaient plus fort que tout !

Écrit par : Gérard | 22 octobre 2007

ben voilà un premier participant.

merci Gérard pour ce beau courage.

Écrit par : calouan | 22 octobre 2007

Et de deux ! Voici mon essai M'dame Calouan !


Bisotte ! Verveine !
Drôles de noms ! qu’elle pourrait être leur mission à ces deux-là ? Léo leva les yeux au ciel, repoussa la feuille de papier griffée par l’encre noire. Pouh ! Ca fait « résistance » , ces surnoms : Des maquisards chargés d’emmener des enfants juifs en zone libre ? Vu cent fois, lui dit une petite voix , trouve autre chose mon Léo ou ton éditeur va encore piquer sa crise !
Des extra-terrestres ? Nulle comme idée dit encore la petite voix d’un air franchement railleur. Zut, et si on oubliait la mission pour partir carrément dans une histoire d’amour, Verveine désire Bisotte c’est évident, si on relit bien le début il n’y a aucun doute. Oui mais la mission alors ? Au diable la mission ! Oubliée la mission ! Avec quelques scènes torrides le lecteur ne se saura même plus qu’il y avait une mission.
La petite voix éclata de rire : des scènes torrides, tu veux rire mon Léo, t’as même pas été fichu de décrire un échange de baiser dans ton premier roman qui comportait 368 pages, je te le rappelle ! Par contre t 'as été champion pour faire pleurer dans les chaumières, je dois l'avouer, d'ailleurs même moi ....!
Zut ! J’en ai marre tonna Léo fort en colère mais bien obligé de reconnaître que la description des transports amoureux n’étaient pas son fort . Deux semaines, ça fait deux semaines que je trime sur cette foutue histoire et pas moyen d’avancer plus loin que le premier chapitre. Je suis fichu, grillé : Finie la vie d’artiste, les « Léo » pourriez-vous assurer une séances de signature par ci les « Léo j’ai tellement aimé votre livre , je serais si heureuse de vous rencontrer » par là ! C’est bien beau d’avoir écrit un premier roman, obtenu le prix « Goncourt » à l’unanimité du jury, s’il vous plait ! D’être pendant deux ans l’auteur chéri, le plus en vue des jeunes romanciers du 21ème siècle mais si on ne peut pas en écrire un deuxième roman qu’est-ce qu’on fait ?
Léo, s’écarta de la table avec rage, si vivement qu’il tomba de sa chaise et se retrouva penaud sur le parquet ciré. La petite voix lança un rire joyeux : Ben mon Léo, t’es pas doué pour les scènes d’amour mais un roman comique, qui sait ?

Léo, se releva, sourit et reprit sa plume. Il biffa le début du chapitre et recommença avec ardeur. C’était décidé Bisotte et Verveine seraient les héros d’une comédie hilarante ! Dans ces temps moroses, Léo ferait rire ses lecteurs et produirait « la comédie de l’année ».
Il soupira d’aise ! C’est parti se dit-il en écrivant les premiers mots. Petite voix ne disait rien, penchée sur son épaule. Celle-là même qui avait tant pleurer en suivant l'écriture du roman précédant, suivait la plume des yeux .et un grand sourire lui barrait le visage........

Écrit par : jill.C | 22 octobre 2007

Bon , bien sur il a fallut que j'écrive une "co..." C'est "Avec quelques scènes torrides le lecteur ne saura même plus qu’il y avait une mission. " je ne sais pas ce que ce "se" est venu faire !...

Écrit par : jill.C | 22 octobre 2007

ton humour, ta verve et ton écriture sont à la hauteur de ton intuition, Jill...

félicitations !

Écrit par : calouan | 22 octobre 2007

chouette chouette...il y en a qui sont supers doués!! Bravo!

Écrit par : nicole | 22 octobre 2007

Extra tous les deux ! Moi j'avoue être bloquée par ce côté seconde guerre mondiale, je ne sais pas pourquoi...les noms de code, la description des habits, et comme je n'ai pas pu finir le "Jonathan Little" ....bref, pas d'inspiration....nada.....bravo en tout cas, tout ça est très bien écrit ( c'est peut être aussi ça qui me bloque!)

Écrit par : magic punaise | 22 octobre 2007

tu t'en fous de la Seconde Guerre mondiale, Magic Punaise... c'est vrai que c'est une inspiration de ce genre...
mais regarde Jill... elle a détourné ce début si évident en autre sujet... et Gérard, lui aussi...

allez ma Punaise... j'aime tellement comment tu écris...

et toi Nicole ?? tu ne te lances pas ?

Écrit par : calouan | 22 octobre 2007

Les autres résistants les attendaient… Il fallait se battre contre l’ennemi, contre l’ennui.

Ils savaient que la guerre était longue, plusieurs missions les attendaient.

Mais….

Epuisés, ils moururent ensemble au combat.

une balle unique les tua…

…comme si ils étaient liés. L’un ne pouvait vivre sans l’autre

Écrit par : Eric | 22 octobre 2007

Bonjour Eric "que je connais", là, on peut pas dire tu me remontes le moral pour la journée :-)

Écrit par : jill.C | 23 octobre 2007

Allez! Du courage les filles! Car sinon çà va devenir trop facile de monter sur le podium!
Je crois ques les effets euphorisants du Hakka se sont un peu estompés. Alors c'est un peu difficile de s'y mettre! Je ne sais pas moi. Essayez autre chose! La Lettre de Guy Môquet peut-être?...

Écrit par : Gérard | 23 octobre 2007

Je suis occupée déjà...je fais un petit saut pour vous lire mais de là à prendre le temps d'écrire c'est une autre histoire!!

Écrit par : nicole | 23 octobre 2007

D'autres attendent... il faut rejoindre leur cave... comment seront-ils après tant de mois passés dans l'obscurité ; Verveine dit qu'il s'en est bien occupé, il donne tous les détails pour le transport à Bisotte. Il ne reste que quelques kilomètres avant d'atteindre Millau, aller si loin pour en chercher... il faut dire... c'est la pénurie à Paris, plus un, pas un seul, certains tueraient père et mère pour en avoir, ne serait-ce qu'un morceau ... c'est pour ça les noms de code... le roquefort est devenu un vrai trésor. C'est la guerre des fromages.

( voilà ma maigre participation, je ne vous décris pas la scène torride dans les caves de ce fameux fromage, je vous laisse imaginer....)

Écrit par : magic punaise | 23 octobre 2007

Tu me fais rire toi, Delphine! Vive le Roquefort :-)

Écrit par : jill.C | 23 octobre 2007

hu hu !!
scène torride dans les caves à fromages ???

ben qui s'y colle à cette description torride ???
Marie ???

merci en tout cas de cette nouvelle participation...
allez, le délai se raccourcit... qui encore ??
Virginie ?
Cheyenne ?

Écrit par : calouan | 23 octobre 2007

Moi, je suis en pleine revisions , bien loin des mots !!

Écrit par : cheyenne | 23 octobre 2007

j'ai évidemment fait une faute de frappe ( et peut être d'autres ...) la guerre et non le guerre qui fait un peu "Jane Birkin"
N'oubliez pas d'éteindre le lumière ;) un bisotte à tous !

Écrit par : magic punaise | 23 octobre 2007

Une scène torride dans les caves à fromage ? Pas de soucis !
Comme pour le fromage, je vais vous servir ça sur un plateau ! (rire)
C'est tout-à-fait dans mes cordes !
Môssieur Gérard, je ne vous laisserai pas monter si facilement que ça sur le podium !
Je viens de rentrer du boulot, j'écris mon texte et je le mets ce soir Calou !

Verveine et Bisotte se roulant dans la cancoillotte... (pour la rime) Mmmmm.... ça va être chaud !

Écrit par : Marie Zim | 23 octobre 2007

Ca va surtout puer comme histoire , Marie !

Écrit par : jill.C | 23 octobre 2007

Et moi je me roule dans les fautes d'orthographes, j'en ai fait plein!!! mais pour ma gouverne j'ai fait ça vite et d'une seule main ce matin.... la ponctuation est nulle, bref, heureusement qu'il y a la perspective d'une scène torride écrite par Marie, ça rattrape !

Écrit par : magic punaise | 23 octobre 2007

(rire) : Jill, je reconnais bien là ton sens de la formule ! Bon je laisse de côté la scène torride (pour le moment !) et je me lance dans d'autres saveurs :

.... Elle n'avait pas imaginé que ce serait ainsi. Si simple et en même temps si éprouvant. Elle était montée dans ce train presque avec insouciance. A la place qui lui était réservée, elle avait trouvé ces habits démodés. Une force inconnue l'avait poussée à les enfiler et elle s'était exécutée avec amusement.
C'est à ce moment là que tout avait basculé.
Vêtue de la sorte, elle réalisa qu'elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à la photo de sa grand-mère Bisotte dans le vieux cadre sur la commode.
Mylène sentit à nouveau le drôle de picotement envahir sa poitrine.
Ce devait être un voyage sans histoires, juste une balade, une sorte de pélérinage sur les traces de son aïeule. Et cela prenait l'allure d'un film de science fiction !
Elle savait qu'il allait l'attendre, c'était dans l'ordre des choses.
Et quand elle l'avait vu sur le quai, à l'arrivée du train, le picotement dans sa poitrine s'était accentué.
C'était bien lui... l'amoureux de sa grand-mère. Elle l'avait imaginé vieux, si vieux, d'un autre temps. Et elle s'était retrouvée en face d'un homme jeune et séduisant.
Tout en se remémorant ces instants, Mylène serra plus fort le bras de Jean-Paul, dont elle ignorait presque tout. Elle marchait à ses côtés et elle se demanda si le temps n'était pas en train de lui jouer un mauvais tour.
Lui la dévorait des yeux. Il ne savait pas encore tout l'amour qui allait exploser bientôt entre eux. Comme un orage.
- Ca va Bisotte ?... s'inquièta-t-il en regardant Mylène perdue dans ses pensées.
- Ca va Verveine... répondit Mylène.

Quand elle reposa le vieux cadre sur la commode, Mylène sentit que sa grand-mère Bisotte la regardait différemment, comme si la photo souriait, s'animait avec une envie folle de parler, de raconter, de dire ce qui s'était passé entre les deux amants... Il y avait de cela si longtemps...

Écrit par : Marie Zim | 23 octobre 2007

Très très joli Marie, romantique et tout et tout , j'adore.

Écrit par : jill.C | 23 octobre 2007

Magic punaise, je me lance dans la scène torride ! (mdr) tant pis si ça pue Jill ! :

.... ils s'étaient retrouvés tous les deux au beau milieu des fromages, et ils comprirent aussitôt que leur amour serait plus fort que le roquefort !
Les boutons de la chemise de Bisotte étaient vraiment originaux : ils avaient la forme de petits camembers. Ce détail aiguisa encore plus l'appétit de Verveine, qui commença tout doucement à les déboutonner de haut en bas. Quand apparut la peau blanche de Bisotte, Verveine maîtrisa son ardeur pour ne pas devenir chèvre !
Il devait prendre son temps, tout son temps.... Seconde après seconde.... Comté....
Bisotte se sentait fondre comme une vache qui rit exposée à une trop forte chaleur et elle se laissa aller dans les bras de son aimé, aussi molle qu'un crottin de Chavignol.


Voilà le début.... suite au prochain numéro ! Je n'ai pas encore placé le munster, le gruyère, le Saint-Nectaire, le reblochon, etc....

Écrit par : Marie Zim | 23 octobre 2007

Merci Jill ! Moi j'aime beaucoup l'originalité de ton écrit ! Mais ça ne m'étonne pas du tout.... Je t'ai déjà dit que tu devrais écrire plus ? (rire)

Écrit par : Marie Zim | 23 octobre 2007

c'est génial Marie !!

donc, j'en profite pour annoncer officiellement que plusieurs participations sont possibles.

je vais avoir du mal à choisir ce soir !!

Magic punaise, je vais corriger tes fautes, je sens que ça te stresse...

vous êtes extras, en tout cas...avec ou sans odeurs !!!

Écrit par : calouan | 24 octobre 2007

Arrête...euh Marie! Ici j'écrivote parce que c'est sympa comme endroit, je viens faire des petits tours dans la journée pour voir ce que vous avez écrit vous qui êtes ici, c'est sitmuant comme un jeu. Le Podium n'est pas ce qui m'importe mais cette confrontation des idées est amusante et me plait bien. . Presque on se prendrait un café ou une verveine en passant. Le café des bohèmes, quoi ! Merci Calouan pour ton hospitalité et ton dynamisme :-)
Sinon Marie, tu sais j'ai pas plus envie que ça d'écrire. Quand je vous vois partir au quart de tour ça me laisse bouche bée (pas trop longtemps , c'est pas très élégant comme attitude :-)
Magic Punaise, tu es si mignonne et gentille que j'ai toujours envie de t'appeller "Magic cocinelle " T'en fait pas pour les fautes, on n'en fait tous malgré nous , sur les messages.
Bonne journée à tous

Écrit par : jill.C | 24 octobre 2007

Stilumlant , pas stimuant , Pouh, ca commence bien la journée. Et ma Virginie, où es-tu ? tu as des courbatures qui t'empêchent de taper sur le clavier ? :-)

Écrit par : jill.C | 24 octobre 2007

je le dis le redis, avec toujours autant de saveur dans la bouche : vous êtes formidables, et partager ainsi les écrits (pas le podium...) est très revigorant pour moi aussi...

je me badigeonne de vos beaux mots et ça me tient tout chaud...
et franchement, j'en ai bien besoin car ce n'est pas le soleil qui illumine encore mes pinèdes qui me réchauffe...

Jill, mon antre t'est grand ouverte. tu le sais depuis longtemps...

Écrit par : calouan | 24 octobre 2007

Il est grave ce clavier STIMULANT ! :-D

Écrit par : jill.C | 24 octobre 2007

Je n'en peux plus de rire en vous lisant !! Encore, encore !

Écrit par : Cécile | 24 octobre 2007

deuxième participation, donc :

C'est à ce moment là que Mylène se réveilla. Elle était seule dans ce lit.

Encore un rêve...

Elle était immobile. seuls sa respiration et ses soupirs faisaient battre son coeur, son ventre.

Elle glissa ses deux mains sur son ventre et elle s'imagina que c'était lui, là en elle.

Un grand sourire illumina alors, son visage endormi.

Il était en elle à vie.

Écrit par : Eric | 24 octobre 2007

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