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25 novembre 2007

faire scène...



voilà un clip qui est vraiment bien fait...

et en "bonus" pour "celle" que j'aime, ma princesse : Louise

Tes lèvres, Louise
Sont des portes d'église
Où j'entre le matin
Le chapeau à la main
Tes lèvres, Louise
Penses-tu ce qu'elles me disent ?
Ou c'est du caraco,
Le rubis d'un mégot

Après tout peu importe
Où j'allume ma clope,
Aux premiers feux du jour
Ou aux foudres de l'amour,
Si les miennes se grisent
à tes lèvres Louise

Sur tes lèvres, Louise,
Les miennes sont assises,
Je ne décolle plus les fesses
De ce banc de messe.
Tes lèvres, Louise
Crois-tu ce qu'elles me disent ?
Ou cette basilique
Est un kiosque à musique ?

Après tout peu importe
Où j'allume ma clope,
Si ce n'est pas l'amour,
Ce sont les alentours
Si les miennes se grisent
à tes lèvres Louise

Ta lettre, Louise
Est arrivé tantôt.
Des tes lèvres cerise,
Elles portent le sceau.
Tes lèvres, Louises,
Me donnent congé,
Ma rage s'épuise
Sur mes ongles rongés.

Paris te contient
Et je suis jaloux comme un chien,
Je reviens gratter à ta porte.
Tes lèvres sont closes,
Louise, tu m'envoie sur les roses,
Dis-moi quelquechose ...
Rien.

Louise je ne veux plus
Que tu passes la nuit
En bas de l'avenue,
Sous un parapluie.

Commentaires

Depuis "le bal des oiseaux " je suis avec intérêt la carrière de Thomas Fersen pour ses mélodies et ses paroles poétiques ou décalées! Décidément nous avons beaucoup de goûts communs !

Écrit par : jill.C | 26 novembre 2007

en fait je ne connaissais pas beaucoup et une copine me l'a fait mieux découvrir ce week-end...

et en plus, avec le beau titre en "bonus", je ne pouvais qu'être séduite...

mais je préfère B.B.

Écrit par : calouan | 26 novembre 2007

Et n'oublions pas cette mémorable séance d'essayage de "Mules en reptile" que je me permets de vous offrir pour ceux qui ont oublié. Seulement les paroles (l'envoi de la version musicale dépasse largement mes compétences en informatique!)


Le Chat botté

Texte : Thomas Fersen
Musique : Thomas Fersen Extrait de l'album :
Pièce montée des grands jours



Je travaille au "Chat Botté"
Dans le centre-ville,
Je vends l'hiver et l'été,
des mules en reptile
C'est mon destin je suppose,
J'ai quinze ans d' maison,
Ca sent pas toujours la rose,
C'est le reblochon
Dans le cas de cette fillette
Qui tend son pied droit,
Son prénom doit être Berthe,
Pointure 43.
Il est l'heure de mon sandwich
Mais je n'ai plus faim
Asphyxié par une péniche,
Telle sera ma fin.

On ne veut plus les quitter
Quand on les enfile
Essayer c'est adopter
Les mules en reptile

Je surveille au "Chat Botté"
Derrière mes lentilles,
Au rayon des nouveautés,
Une longue fille,
Elle regarde les savates
Et puis finalement
Elle me dit qu'elle convoite
Les mules en serpent.
Elle me confie son pied nu
Comme à une soeur.
Il est fin, petit, menu,
Bref, sans épaisseur.
Je le respire, je le flaire,
Enfin je le hume,
Je voudrais mettre sous verre
Ce qui le parfume.

On ne veut plus les quitter
Quand on les enfile
Essayer c'est adopter
Les mules en reptile

Jamais eu au "Chat Botté"
Cette démangeaison,
Cette envie de bécoter
En quinze ans d' maison,
Je repousse l'idée sotte,
L'idée saugrenue,
L'idée d' proposer la botte
A cette inconnue,
Quand soudain le carillon
Annonce la nuit
Et pareille à Cendrillon,
La fille s'enfuit
Me laissant désappointé,
La mule à la main,
Elle s'enfuit du "Chat Botté",
Passe son chemin.

On ne veut plus les quitter
Quand on les enfile
Essayer c'est adopter
Les mules en reptile

J'me faufile dans la réserve
J'entrouvre la boîte,
Tout le parfum que conserve
la pantoufle droite
Me traverse les narines,
Dilate mon coeur,
Me réchauffe la poitrine
Comme une liqueur.
Moi qui avais le bourdon,
J'ai la chair de poule,
Et même la chair de dindon
Quand j'éteins l'ampoule,
Il me semble être avec elle,
Elle à mes côtés,
Je rêve d'une vie nouvelle
Loin du "Chat Botté"

Écrit par : Gérard | 26 novembre 2007

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