30 janvier 2008
mer... ci
si si ! c'est le résultat du concours.
cette fois-ci : tous premiers!
c'est le retour, il me faut du temps pour m'habituer !
j'ai juste fait une alternance fille-garçon dans l'exposition de vos écrits.
et j'espère que les "passants" auront plaisir à découvrir vos merveilleux écrits.
merci à tous les quatre. c'est un cadeau pour moi...
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Il était une fois une très belle jeune fille prénommée Kisiah, ce qui veut dire « la légère ».
Kisiah aimait venir seule sur la plage désertée à l'heure où les lions vont boire à la rivière.
Kisiah regardait la mer et l'horizon,..... surtout l 'horizon rougit par le soleil couchant; Et Kisiah chantait :
Un jour Kisiah la légère partira..
Un jour Kisah saura ce qu'il y a là-bas.
la-bas de l'autre côté de l'horizon.
Les gens du village l'a croyait un peu simplette, malgré cela les soupirants ne manquaient pas , Kisiah était si belle ! Furieux d'être éconduits sans raison valable à leurs yeux, ils se moquaient d'elle, en chantant : :
Folle que tu es jamais tu ne partiras,
et au pays tu te mariras
si quelqu'un veut bien de toi !
Mais de choisir, dépêche--toi
Sinon , toute seule tu finiras
Kisiah ne les écoutait pas et en secret , elle fredonnait doucement :
Riez, riez, je sais qu'un jour je partirai,
depuis toujours mon coeur le sait !
Longtemps, longtemps Kisiah a attendu malgré les moqueries.
Et puis un soir, un petit bateau est arrivé, et l'homme qui était à son bord est descendu, il a regardé Kisiah et Kisiah l'a regardé.
Du long regard échangé, un grand amour est né. Kisiah a sourit, Kisiah savait ............ et dans sa tête
sla petite chanson tournait et tournait .....
Deux semaines plus tard, le voilier est reparti.
Il emmenait Kisiah la légère. L'homme avait demandé sa main à son père et le chef du village les avait mariés, sous le regard étonné de ceux qui s'étaient moqué.
Demain Kisiah saurait ce qu'il y a la-bas de l'autre côté de l'horizon....
Et depuis au village de Kisiah, les villageois chantent une autre chanson :
Kisiah la légère avait raison,
Kisiah la légère connait le secret de l'horizon.
Ecrit par : jill.C
Il était une fois une jeune adolescent prénommé Boubacar. Il s'ennuyait beaucoup dans son Sénégal natal. Tout lui paraissait trop ordinaire, à commencer par son prénom que portaient la moitié de ses camarades de classe. Il voulait réussir. Il passait le plus clair de son temps à jouer au football avec une boite de conserve rouillée, sur cette plage, avec une bande de copains. Il voulait réussir, échapper à son destin de jeune sénégalais ordinaire. Il était doué pour le football. Les jonglages qu'il réussissait avec sa boite de conserve étaient étonnants. Alors il s'inscrivit dans le club des cadets de la banlieue de Dakar. Un jour Bernard T. responsable d'un grand club de football français vint à Dakar pour affaires. Il en profita pour visiter quelques stades, à la recherche d'une perle rare. Il fut tout de suite séduit par le jeune Boubacar qui faisait des prodiges. Il lui proposa de l'emmener avec lui plus tard et de faire de lui un grand joueur. Pendant deux ans il vint tous les soirs sur la plage, imaginant qu'au delà de cet Océan, il y avait La France , la gloire et l'argent. Le jour arriva, où il partit enfin. Ecole de football, centre de formation et enfin une première sélection en Ligue 1. Il ne devint pas une star, mais se contenta d'être un honnête numéro 10. Certes il gagna de l'argent, beaucoup d'argent. Mais sa famille, ses amis restés là bas lui manquaient terriblement. Il n'avait pas imaginé, lorsque pour la première fois, il foula la verte pelouse de son stade d'entrainement, que dans le Pays des Droits de l'Homme, certains "supporters" prendraient plaisir à pousser des cris de singe, dès qu'un joueur, noir comme lui s'emparerait du ballon. Il n'avait pas imaginé que certains de ses compatriotes, chaque jour que Dieu fait seraient mis de force dans un avion, direction Dakar, entouré de policiers. Il n'avait pas imaginé que ce Pays, pour lequel son grand-père avait combattu, était devenu si étranger à l'idée qu'il s'en était fait depuis si longtemps. Alors, sa carrière fut courte. Bernard T. ne put le retenir plus longtemps. Il est retourné au Sénégal. Quelquefois, il revient sur cette plage. Il regarde l'horizon et l'Europe au loin, sans nostalgie, trop occupé qu'il est à entrainer de nombreux jeunes de son quartier, qui rêvent au même destin que le sien. Il se garde bien des les en dissuader. Il ne faut jamais tuer le rêve des enfants.
Ecrit par : Gérard
Il était une fois, face à l'Océan, des toits portés par le vent
Sous ces abris de fortune, se glissait inlassablement la lune
Blanche, ronde, dorée, appétissante comme une galette
Les Hommes noirs venaient alors à ses côtés s'assoir
Pour tenter d'apprivoiser la coquette avec la magie de leurs histoires
Mais la lune ne s'en laissait pas conter et s'échappait chaque matin
Laissant les Hommes noirs sur leur faim
Soufflait alors le vent sur les toits de paille
Les emportant vers d'autres plages, d'autres océans, d'autres hommes affamés
Qui tentaient inlassablement de décrocher la lune dorée
Mais la belle, rebelle, insaisissable,
Sautait et rebondissait sur le sable
Comme un gros ballon blanc.
Ecrit par : Marie Zim
Il était une fois un vieux dromadaire un peu sauvage qui répondait au nom de calounet. S'étant égaré dans le désert, et ayant marché longtemps, il arriva sur une plage déserte, comme sur la photo. les paillotes n'abritaient aucune trace de vie. Intrigué face à ce manque d'animation, il décida de passer la nuit sous l'une des paillotes, en pensant que demain, il serait bien temps de faire le point...mais l'inquiétude le gagnait malgré tout...qu'allait-il devenir dans le monde des humains ?...
Ecrit par : le Pierrot
08:20 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Je suis content d'être parmi les premiers, même si je me rends compte que j'ai totalement ignoré les paillotes dans mon récit. Encore que çà doit être rigolo de jouer au football entre les paillottes.
Une précision également. J'ai pris quelques libertés avec la géographie. Mais ne croyez vous pas que par temps clair on peut apercevoir le Vieux Port, Notre Dame de La Garde et même le Stade Vélodrome? Comment? Je confonds Dakar et le Chateau d'If? Ah bon....
Écrit par : Gérard | 30 janvier 2008
tu es le premier à réagir...
et j'en suis heureuse !!!
Écrit par : calouan | 30 janvier 2008
C'est bien tous ensemble sur le podium ! De là, Tout en haut, on peut faire un petit signe d'amitié aux habitants de Fadiouth :-)
Écrit par : jill.C | 30 janvier 2008
Bien le bonjour et bonne journée...
Écrit par : le Pierrot | 31 janvier 2008
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