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23 août 2009

bipède

j'adore cette scène. moment historique s'il en est.

moment de sincérité profonde où ce qui se sait doit être tu et ce qui est vu doit être entendu.

parce que Marylin y est magique, tellement elle, ensorceleuse et mutine, perdue et totalement consciente de cette vie qui s'effeuillait à son insu, son charme si évident si palpable qui l'a pourtant conduite à la mort...



alors que je laissais le soleil brûler ma peau sur une plage où l'Atlantique soulevait des houles de mousse blanche, je me demandais : les hommes sont-ils uniquement des bipèdes, comme le signifiait une serveuse agacée devant un troupeau de rugbymen enivrés ?

et les femmes juste là pour servir de faire-valoir à ces bipèdes jouisseurs et égoïstes ?

les rassurer, les conforter dans cette idée que sur cette Terre seule leur considération a de la valeur et seules leurs émotions peuvent être entendues respectées dorlotées à longueur de vie ?

allez savoir...

elle, Marylin, savait à quel point on peut faire faiblir un homme, aussi réputé soit-il...

alors, président, ministre, député, maire... un bipède reste un bipède...

"Vous jugez de ma surprise et de ma joie ! Un immense travail à entreprendre hic et hunc, un immense édifice à construire." Jules Janin.

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