12 novembre 2011
soudain...
j'ai cette envie pressante soudain de l'appeler. de lui dire : tu te souviens de lui ? il était au lycée avec moi et on se marrait bien ensemble. je l'ai retrouvé. on va se revoir.
et elle aussi. je vais la revoir.
et je vais bien, je suis heureuse.
et...
mais elle ne répondrait pas. ne répondra plus jamais. elle seule peut connaître untel ou untel. elle seule a tout suivi, depuis le début... et pour cause. mais elle n'est plus là et la suite se tricote sans elle.
elle seule a mis un coeur autour de mon cou, autour de ma vie.
j'ai cette envie pressante de l'appeler, de l'entendre, de la deviner en train de sourire... d'imaginer ses mains qui s'agitent sur les aiguilles, sa cicatrice dessous son pouce gauche, ses ongles longs, ses pulls chauds, son nez aquilin, son odeur de "Bien-ëtre", ses chaussons à talons...
17:18 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Lors de ma deuxième échographie, il y a plus de 3 ans maintenant, j'ai eu l'envie pressante, comme tu le dis, d'appeler ma Grand-mère. Celle dont j'avais été si proche, celle avec qui j'avais tant partagé, la Bretagne et le reste. Lui dire "c'est une fille!", lui raconter. Mais elle n'était plus là non plus. Pendant quelque semaines ensuite me sont revenues des odeurs de chez elle, c'était très troublant. Nos disparus font partie de ce que nous sommes... Des bises jolie môme.
Écrit par : Gaëlle | 12 novembre 2011
oui, Gaëlle jolie, une fille, si coquine et maligne (on ne sait d'où elle tient sa répartie, ta miss, mais merci...).
oui, Gaëlle, cette envie de partage soudaine, quand l'absence est un quotidien, quand la vie se déroule tout de même, quand...
des bises à toi aussi...
Écrit par : calouan | 13 novembre 2011
Meme si elles ne nous répondent pas, elles nous entendent et partagent nos bonheurs, j'en suis sure. Elles ne sont pas dans le néant, elles sont juste ailleurs. :)
Écrit par : laura Millaudl | 13 novembre 2011
juste lui "dire" entendre ses soupirs, ses sourires, ses interrogations, ses sensations. juste l'entendre. toucher la peau douce de sa joue qui vieillit, effleurer sa main, me coller contre son corps, un peu, peut-être maladroitement, mais voilà... des vrais partages... pas un monologue fantomatqiue...
Écrit par : calouan | 13 novembre 2011
Je comprends, bien-sur.
Écrit par : laura Millaudl | 14 novembre 2011
Les miennes sont encore là mais si loin... le manque est là, douloureux parfois. Les souvenirs remontent...
Des bisous pour toi!
Écrit par : Sabbio | 14 novembre 2011
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