24 octobre 2018
livre 3
jeter au feu les vieux habits
les tissus qui grattent, irritent, dérangent
les tenues trop justes qui compressent et empêchent de respirer
retrouver le goût de la vie
les jours en rouge, vert, jaune et orange
ne jamais cesser d'avancer, grimper, et toujours plus haut monter
muscler son corps, se sentir vivante
chasser les poisons qui nous hantent
même si ça prend du temps
même si ça dure longtemps
le faire là et maintenant
22:44 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
incompréhension
bien évidemment, comme me l'a gentiment répété Sandy, la charmante conseillère Orange avec ses yeux noisettes et ses longs cheveux blonds décolorés : nous ne vivons pas dans un monde de bisounours, Madame.
certes.
mais là, ça s'empile, ça s'empile, ça s'empile et ça déborde. je sature.
que se passe-t-il dans un cerveau humain qui faille dérailler les neurones et leurs connexions vers des actions de plus en plus insupportables ?
ces derniers jours, les informations ne cessent de se déverser avec une horreur toujours plus innommable.
d'abord ces rhinocéros que l'on tue au rythme d'un toutes les huit heures afin de récupérer leur corne qui, une fois réduite en poudre, doit assurer à des vieux bourrés de fric l'éternité, la puissance sexuelle et la beauté de la peau. on rêve, quand on sait que la composition de cette corne est la même que celle des leurs ongles de pieds.s'ils étaient un peu souples, ces individus qui poussent au trafic de ladite corne, ils se rongeraient les orteils et une espèce animale serait sauve.
puis, ce journaliste saoudien tué, découpé en morceaux, le jour où il se rend à l'ambassade à Istanbul pour organiser son mariage.
et également ces hommes violés dans des prisons en Lybie, violés si sauvagement avec des balais fixés au mur, avec des bouteilles à collerette qu'ils devaient s'enfoncer jusqu'au sang, jusqu'à destruction totale de leur anus et leur appareil génital.
je ne parle pas de ces bandes de jeunes ado qui s'affrontent mortellement dans les rues de Paris...
mais on n'arrête donc jamais de débloquer sévère, nous les mammifères si évolués ? à tout détruire, tout saccager, tout abîmer, juste pour notre plaisir, confort, importance, égo ??
22:27 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
le jeu... de Stéphane
il y a longtemps que je n'étais pas tombée raide amoureuse, surtout dans une salle de cinéma, collée sur mon siège devant un homme en chemise bleu, élégant, intelligent, drôle, bienveillant et... sexy...
Stéphane de Groodt est une rare subtilité dans ce rôle sans grande envergure pourtant au sein de ce film un brin décapant...
quel bonheur, cet homme-là !
21:18 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)