26 octobre 2018
Sakharov et Sentsov
"Le prix Sakharov 2018 décerné jeudi au cinéaste ukrainien Oleg Sentsov suit de peu le prix Vaclav-Havel attribué au représentant de l’ONG Memorial en Tchétchénie, Oïoub Titiev.
Oleg Sentsov en juillet 2015. SERGEI VENYAVSKY / AFP
Deux prisonniers, deux camouflets. Réuni en session plénière à Strasbourg, jeudi 25 octobre, le Parlement européen a décerné le prix Sakharov, destiné à promouvoir une personnalité ou une organisation dans le domaine des droits de l’homme, au cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, incarcéré dans une colonie pénitentiaire russe. Trois semaines plus tôt, le 8 octobre, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) avait attribué le prix Vaclav-Havel, sur le même thème, à Oïoub Titiev.
En détention préventive depuis janvier, le représentant de l’ONG russe Memorial à Grozny, en Tchétchénie, fait face à une accusation de « trafic de stupéfiants » qu’il réfute. L’APCE a surtout retenu le « courageux combat » de cet homme de 60 ans, repris après l’assassinat en 2009 de sa prédécesseure Natalia Estemirova, pour dénoncer les nombreux abus commis dans cette région du Caucase russe par son impitoyable dirigeant, Ramzan Kadyrov. Dans les deux cas, l’Europe a voulu dénoncer la violation des droits humains en Russie et reconnaître la situation de ces « prisonniers politiques ». (...) "
(extrait de l'article d'isabelle Mandraud, correspendante à Moscou pour Le Monde - Europe)
22:51 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
Ombre sur Marseille
un bien tendre spectacle...
croyances diurnes. Tout le visible vient du ventre de la nuit, tout sort de cet abîme, qui sait ce qu’il recèle encore de vie grouillante et d’exubérance en devenir ?
Pendant le jour l'ombre donne une forme aux choses en dessinant leur contour. Pendant la nuit l’ombre avale tout, elle révèle l'autre nature du vivant : un mystère épais où il faut apprendre à ouvrir les yeux comme on apprendrait à respirer sous l’eau.
elles finissent toujours par venir : les Ombres.
Je ne dormirai pas, je veux ouvrir les yeux dans la nuit.
Tout ce que l’on dit pour me rassurer ne fait qu’augmenter ma terreur quand la lumière s’éteint.
« Regarde c’est juste une ombre. Allez rendors-toi maintenant. »
Ma mère m’énerve. Les adultes m’énervent. Ils ont tout écrasé, justifié, prouvé par A plus B, étiqueté, rangé dans des boites que c’est même plus la peine de les ouvrir parce que c’est marqué dessus ce qu’il y a dedans !
22:46 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
livre 4
- Vous avez eu bien fait de changer de régime... Vous étiez en train de mourrir de faim...
- Je sais, c'est pour cela que j'ai arrêté.
- Sérieusement, vous deveniez presque anorexique avec cette absence d'alimentation...
- Pourtant, j'ai gratté, j'ai fait les fonds de tiroirs pour voir s'il restait des miettes mais rien, tout a été rapidement consommé, il ne restait que le vide...
- Mais comment avez-vous fait pour tenir ?
- Au début, j'ai compensé, j'ai vécu sur mes réserves, je pensais pouvoir apporter la nourriture pour deux, mais je me suis trompée... et j'ai découvert l'état de disette qui m'était destiné...
- Bon, bon, l'important c'est que vous en soyez sortie... Mais soyez vigilante la prochaine fois, sinon, vous allez brûler vos dernières cartouches...
- Oui, oui, ne vous inquiétez pas, là, je me retape et ensuite je choisirai mes fournisseurs attentivement.
- Inch'Allah !
22:39 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
belle romance
en avant-première et sans même savoir si j'ai le droit... voilà un morceau la couverture du futur roman (romance) à paraître chez BMR, branche érotique des éditions Hachette.
ce n'est pas le premier que je commets et celui-là a été écrit en duo. et avec pseudo.
il sera donc disponible en numérique (dans un premier temps) dans un mois.
08:58 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (3)
quand la Lady est gaga
de la lady, mon internénette numberone en est gaga.
j'avoue que j'ai souri, conquise, devant quelques clips musicaux, des chansons bien servies et un enthosiasme qui gagnait.
j'avais beau entendre le talent Ô combien incroyable de ladite Lady, je restais lointaine à cela.
c'était sans compter sans le génie de Bradley.
accrochée à mes accoudoirs, je me suis laissée emporter par une gaga qui n'en est pas, une talentueuse qui en est bien une, une femme sans contours, malgré son anecdote sur son nez, sans formatage, une femme qui sait ce qu'elle a en est et nous le sert, avec force et savante grâce.
A Star is born est un bonheur de film, qui m'a laissée par terre par une fin qui m'a encore une fois rappelé ce que j'ai traversé. quand l'amour fou se meurt soudain, la blessure reste gravée à jamais...
08:51 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
s'effacer
laisser le temps effacer les contours
les angles disgracieux et les détours
effacer les traces et les marques
effacer les mots et les remarques
effacer le devenir et les souvenirs
et les formes tordues, moches, sans avenir
effacer le déni et le dégoût
se rappeler l'envie d'atouts
s'effacer, être silence
cultiver au-dedans l'exigence
08:47 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)