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31 octobre 2012

ce corps qui, ce coquelicot

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il y a presque trois ans qu'il n'y a plus de coquelicot

il s'est noyé au fond de l'eau

il y eut des épreuves et toujours encore des jours difficiles

je regarde passer ces jours qui font la vie qui file

de cet amour pour toujours une évidence

dans mes veines des sensations qui encore dansent

les jours de pluie ne lavent rien

surtout pas la morsure de ces chiens

il y a presque trois ans qu'il n'y a plus de coquelicot

un jour qui sait peut-être un roseau

 

a night with the Jersey devil

it's my devil, my wolf !!!

Halloween

encore une fois, je n'ai pas vu arriver cet orange évènement... Halloween frappe déjà à nos portes, alors que je range à peine mes robes d'été...

pas de chapeau pointu, tunique orange ou de maquillage terrifiant pour moi cette année, mais cela ne m'empêche pas de vous souhaiter un merveilleux Halloween, tout en toile d'araignée, bonbon gluant et dentier effrayant !

photo volée sur le FB de Luxury Bookself

Pierrefeu du Var

malgré cette pluie qui nous fait patauger et claquer des bottes dans les flaques, je vous propose de venir me rencontrer, dimanche à PIerrefeu du Var où je serai en dédicaces aux côtés de Behem.

il paraît que le vin y est délicieux... bon, soit, alors !!!

 

30 octobre 2012

just a lovely day

carré d'art

"Installé depuis 1993 dans le superbe bâtiment conçu par Lord Norman Foster, la collection du Musée d'Art Contemporain illustre la période des années 1960 à nos jours, avec près de 400 oeuvres réunies autour de trois axes majeurs : 

- un panorama de l'art français avec la représentation de grands mouvements et des ensembles de figure singulière, 
- une identité méditerranéenne autour du sud de la France, de l'Espagne et l'Italie 
- une présentation des tendances anglo-saxonnes et germaniques.

 Carré d'Art - Musée d'Art Contemporain propose tout au long de l'année des expositions temporaires et des accrochages renouvelés régulièrement de ses collections, accompagnés d'activités d'animations et de formations.

 Carré d'Art - Musée d'Art Contemporain, c'est aussi un centre de documentation spécialisé en art contemporain, une librairierenommée et une Association des Amis du Musée d'Art Contemporain très dynamique.


Carré d'Art-Musée d'art contemporain de Nîmes est l'un des partenaires du Centre Pompidou pour les laissez-passers."

 

29 octobre 2012

Cécile Desserlé


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Cécile Desserlé est une artiste qui monte qui monte, nous a assuré le responsable de la galerie de Aigues Mortes, même que ses toiles seront partout dans la décor du nouveau film d'Abdellatif Kechiche, « Le bleu est une couleur chaude », qui est une adaptation d’une bande dessinée relatant le parcours d’une adolescente qui découvre son homosexualité.

La bande dessinée en question, concoctée par Julie Maroh, a décroché le prix du public du festival d'Angoulême, en 2011.

Elle raconte l’histoire d’une jeune fille suicidaire, aux prises avec ses sentiments, et les réactions de son environnement social et familial.

 

 

 

 

 

David Jamin

une découverte coup de coeur pour moi au dedans d'une galerie incroyable, décalée et tellement touchante (la galerie hein !) pour un peintre dont le travail me séduit pleinement :

David Jamin

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27 octobre 2012

Alma

La femme me suppliait. j'entendais ses cris et ses pleurs et j'essayais de ne pas y penser.

Ramon gueulait : vas-y, tue-la, bordel, qu'est-ce que tu attends ? tu veux faire partie du gang oui ou merde ? alors, finis-en avec cette pute, sinon elle va nous dénoncer !

Diego s'agitait toujours entre les jambes de cette pauvre femme. Le sang coulait le long de ses cuisses et il labourait son bas-ventre avec sa queue dure et violente.

elle me parlait de ses enfants, son petit gamin qui n'avait que deux ans, qui avait tellement besoin d'elle.

elle en appelait à ma solidarité de femme. Ramon lui a balancé une grosse baffe en travers du visage et puis, il a ouvert son pantalon, a sorti son sexe en riant et lui a collé dans la bouche, l'empêchant de continuer ses jérémiades.

elle a eu un haut-le-coeur, elle a failli gerber. moi aussi d'ailleurs. j'avais le coeur qui se soulevait et ma resistance qui flanchissait. d'un mouvement de tête, Ramon m'a montré les bouteilles de bière qui jonchaient le sol :

- allez, Alma, prends ça et finis-la. Y en a marre de l'entendre cette conne !

comme un robot, j'ai attrapé une des bouteilles qui j'ai fracassée contre le rebord du lavabo. avec les tessons tranchants, j'ai lardé le corps de la femme, elle pissait le sang, c'était dingue mais elle vivait toujours.

Diego a enfin lâché prise et la femme est tombée au sol, incapable de faire un geste. son corps avait des soubressauts et Diego s'est mis en colère. Il a attrapé le tournevis qui trainait sur le rebord de l'évier et le lui a enfoncé dans le corps. soudain, elle n'a plus bougé du tout.

cette fois, je crois qu'elle était morte.

c'en était fini.

je venais de réussir la première épreuve pour intégrer leur bande. je n'avais que quinze ans et je me disais qu'en me joignant à ses bargots, jamais personne ne me toucherait, que jamais je ne subirais ce que cette femme avait subi.

mais en rentrant j'ai vomi. et je me suis couchée. en pleurant. j'ai pleuré toute la nuit mais je n'en ai jamais rien dit à mes "companeros"... jamais...


Cette histoire est vraie et Télérama propose en teléchargement sur son site le témoignage de cette "enfant de la violence", ex-membre d'un gang quatemaltèque qui vit aujourd'hui dans un fauteuil roulant.

un témoignage poignant, dur bien souvent. 

Leymah Gbowee

Prix Nobel de la Paix l’année dernière, cette Libérienne de 40 ans incarne la nouvelle réalité de la femme africaine : en 2003, alors que son pays s’enfonçait dans une guerre sans issue, c’est elle (avec le mouvement des femmes qu’elle a créé) qui a osé affronter le dictateur Charles Taylor et accélérer la marche vers la paix. En tant que « guerrière de la paix », elle est à l'origine d'une « grève du sexe » où les femmes de toutes les confessions religieuses se refusent aux hommes tant que les hostilités se poursuivent. Cela oblige Charles Taylor à les associer aux négociations de paix peu avant sa chute. Cette femme pleine d’humour, impressionnante dans son boubou fleuri, publie une autobiographie...

Il paraît que les femmes sont l'avenir de l'Afrique... ah bon ???


26 octobre 2012

petits recueils

Hemma réédite sous forme de "petits receuils" de shistoires qui ont remporté un bel accueil des lecteurs.

en voilà trois dans lesquels mes histoires figurent...

chouette !

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les dix mots

Concours des dix mots

voilà un petit message pour les enseignants en promenade par ici :

"Le Concours des dix mots est organisé par le ministère de l’Éducation nationale (Direction générale de l’enseignement scolaire et Inspection générale de l’Éducation nationale), en partenariat avec le ministère de la Culture et la Communication (Délégation générale à la langue française et aux langues de France - DGLFLF), le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt,dans le cadre de l’opération annuelle de sensibilisation à la langue française « Dis-moi dix mots », conduite par la DGLFLF.

Le thème de l’édition 2012-2013 concerne les « mots semés au loin », c’est-à-dire les nombreux mots de la langue française qui sont passés tels quels dans d’autres langues. Dix mots ont été choisis avec les partenaires francophones : atelier, bouquet, cachet, coup de foudre, équipe, protéger, savoir-faire, unique, vis-à-vis, voilà.

Les classes candidates sont invitées à réaliser collectivement une production littéraire autour des dix mots, reposant sur un travail linguistique et incluant une dimension artistique."

 

après, pour savoir comment s'inscrire et tout ça, ben... vous trouverez tout seul, je vous fais confiance !

25 octobre 2012

frôlement

un soupir

une caresse à l'âme

photo volée sur le FB de Alessia Coppola Illustrator

22:31 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

24 octobre 2012

hopper

en ce moment au grand palais à Paris  alieu une rétrospective du grand Edward Hopper.

" Les peintures d'Edward Hopper (1882-1967) ont la simplicité trompeuse des mythes, l'évidence des images d'Epinal. Chacune d'elles est un condensé des savoirs hypothétiques, des rêves que nous inspire le fabuleux nom d'Amérique. Expression des sentiments les plus poignants, ou pures constructions mentales, ces peintures ont historiquement donné lieu aux interprétations les plus contradictoires. 

Conçue chronologiquement, elle se compose de deux grandes parties; la première partie consacrée aux années de formation (de 1900 à 1924), rapproche les œuvres d'Edward Hopper de celles de ses contemporains, notamment de celles découvertes à Paris qui ont pu l'inspirer. La seconde partie de l'exposition est dédiée à l'art de la maturité, des premières peintures emblématiques de son style personnel (House by the Railroad, 1925), à ses œuvres ultimes (Two Comedians, 1966). "

quis est ?

une nouvelle devinette, en espérant cette fois que Betty galère un peu avant de m'apporter la bonne réponse.

alors à qui est cette bouche ?

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23 octobre 2012

délice

"La gourmandise est un acte de notre jugement, par lequel nous accordons la préférence aux choses qui sont agréables au goût, sur celles qui n'onpoint cette qualité."

Physiologie du goût (1825) 

Anthelme Brillat-Savarin

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dans la maison

je n'ai pas aimé.

mais mon avis n'était pas partagé.

un "non" contre un "oui" enthousiaste.

la désagréable sensation que le travail d'auteur ou d'écriture pouvait se simplifier à de la parodie de vie et en plus engendrer des désordres psychologiques.

à part Luccini et Scott-Thomas, j'ai trouvé tous les acteurs mauvais.

Ozon ne nous délivre aucun message digne de ce nom.

il se moque, il trouve un bout de fil il tire (un peu) pour en dérouler la pelote et puis il nous laisse sur notre fin...

qui l'a vu ?

qui l'a aimé ?

21 octobre 2012

les accessoires et moi

gros orage sur le ciel aixois aujourd'hui obligeant les participants à la Fête du livre joliment organisée par les petites librairies d'Aix-en-Provence, à plier leurs affaires et à s'en repartir, en courant, chez eux.

bien entendu, je n'avais pas de parapluie.

j'en ai un, très chouettos, un pepin enfantin, rouge et zèbre... mais il ne sert jamais. ah si, pardon, il sert à "décorer" la rampe d'escalier qui monte vers le 1er étage de ma maison, peut-être même qu'il aide la rampe à tenir bon, qu'ils se tiennent causette la nuit quand tout le monde dort, peut-être qu'ils se sont même greffés l'un à l'autre, tant je ne l'en déloge jamais de là...

c'est que le parapluie ne fait pas partie des accessoires auxquels je suis habituée.

par contre, je me sens vite "en manque", "déçue", presque fâchée si j'ai oublié de mettre ma grosse montre "d'homme" ou une paire de boucles d'oreille (assorties à ma tenue, of course !). c'est presque comme si j'avançais nue parmi les gens. j'enrage, je m'en veux...

en revanche, je saurais vivre pieds nus et sans soutien-gorge.

pas sans mon téléphone portable, bien entendu.. là, on est tous devenus accro, j'en suis certaine.

ni sans lunettes pour voir de près, vieillesse oblige.

malgré des reins trop cambrés, je n'apprécie pas trop les ceintures qui permettent pourtant à mes pantalons de tenir en place.

j'aime avoir un foulard ou une écharpe en hiver, mais ça relève plus du confort que de l'addiction.

je me sens malheureuse sans la chaine avec les deux "gouttes d'absolu" en or qu'il m'avait offertes. mais je ne porte plus de bague.

quoi donc ?

je réfléchis.

mes lunettes de soleil. impératif. je les garde même dans les magasins, grandes surfaces... tant je m'habitue à leur présence sur mon nez et n'en supporte plus vraiment les lumières trop... lumineuses.

vous voulez que je vous dise : une de mes amies qui m'a croisée un jour entre les rayons d'un supermarché s'est moquée de moi, me reprochant de "jouer les stars"... oui, peut-être, y a-t-il aussi une certaine envie de protection.

quoi encore ? (je plagie la chanson de Gainsbourg : "Affirmatif"...)

je ne peux partir loin de chez moi quelques jours (même un seul) sans mon déodorant Clarins, ma pince à épiler, ma brosse à dents, une crème hydratante pour le corps... bon, ça... ça se conçoit...

mais je ne me coiffe jamais, donc pas de brosse à cheveux ou peigne...

dans mon sac, il y a toujours mon baton de rouge "Coco" de Chanel mais j'oublie toujours d'en mettre et un briquet si l'envie de fumer me prenait. toujours un feutre Paper Mate et...

et vous alors ? dites-nous tout...

quels accessoires vous sont aussi indispensables ?

20:24 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (8)

20 octobre 2012

quis est ?

cette question en latin (à qui est-il ?) pour vous interroger régulièrement sur des photos d'untel ou d'untel.

si d'aventure, vous avez une idée, je vous lirai volontiers..

alors... à qui appartient ce dos ?

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numéro masqué

je ne peux pas dire qu'ils me manquaient.

je crois même que je les avais oubliés.

il faut dire qu'à une époque, ils étaient nombreux. le matin, la nuit, le soir lorsque je sortais au restaurant.

au début j'avais trouvé ça un peu pétillant. cette idée qu'à ce moment précis, quelqu'un, dont j'ignorais l'identité, pensait à moi et me le faisait savoir.

alors qui ? un amoureux éconduit, un ex, un pas encore ?

une fille jalouse, une amie oubliée, une amoureuse inconnue ?

allez savoir...

et j'aimais bien ce jeu mystérieux.

et puis, c'est devenu trop.

je n'ai plus trouvé ça pétillant mais usant. bête. réellement bête. infondé. incompréhensible.

sans fondement. et sans but apparent. sauf ce plaisir lâche de s'introduire une seconde dans ma vie à mon insue et d'en repartir aussitôt.

j'ai même pensé que, et cela m'évitait de me crééer des possibilités, de rentrer dans un scénario d'un film moult fois joué au cinéma, que cela provenait d'un opérateur qui essayait de me débaucher, espérant me vendre des forfaits incroyables, jusqu'alors pas encore vus sur le marché de la téléphonie mobile.

ça expliquait tout. et ça me convenait.

je n'étais pas si intéressante que ça.

et bizarrement, ça s'est arrêté.

ils ont disparu.

silencieux.

depuis quelques jours, ils reviennent.

sur le fixe, ils s'appellent "secret".

sur le portable, ils sont "numéro masqué".

ce soir, entre le restaurant et le cinéma, un a fleuri.

un appel sans expéditeur apparent.

et pour être honnête, ça m'a fait sourire. j'ai eu la sensation de revenir à une certaine normalité.

saurais-je un jour qui ?

à vrai dire, je m'en moque.

00:51 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)