Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29 septembre 2009

offrandes

50-nu-artistique-8995

"en nous ouvrant à la réalité,

nous constatons que nous avons fréquemment pris pour notre véritable nature

une identité étriquée et des opinions anxieuses, et nous comprenons combien cela est limitatif.

Nous pouvons alors porter un regard d'immense compassion sur la souffrance

que nous-même et autrui avons créée sur terre à partir d'identités crispées."


Jack Komfield

cartooning for peace

Des dessins pour la paix en méditerranée

 

Des dessins pour la paix en méditerranée

© DR

Imaginative, libre, interrogative…L’exposition « dessine-moi la paix en Méditerranée » présente quelques 135 dessins de presse sur l’actualité de l’espace méditerranéen du vendredi 18 septembre au samedi 31 octobre à l'Hôtel de Région. Pour cette occasion, le Président de Région et Jean Plantu, dessinateur de presse étaient présents pour le vernissage de l’exposition, le jeudi 17 septembre.

Réalisée par Cartooning for peace et son fondateur Jean Plantu, l’exposition est accueillie et organisée par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur sur une proposition du Club de la presse Marseille-Provence-Alpes du Sud.

Politique, religion, immigration, inégalités… les dessins traitent de nombreuses questions d’actualité. Qu’ils fassent grincer des dents ou sourire, ils ne peuvent laisser indifférents. L’exposition regroupant des oeuvres d’auteurs de diverses nationalités, a pour objectif de multiplier les points de vue et de susciter le débat.

"Faciliter l'échange et le dialogue"

Par l’audace des artistes présentés et la pertinence des sujets, « Dessine-moi la paix en Méditerranée » souhaite faciliter l’échange et le dialogue essentiels aux populations de cet espace commun.

Depuis 2006, des dessinateurs de presse du monde entier participent au projet « Cartooning for Peace », né de la rencontre entre le Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan et le dessinateur français Plantu.

« Promouvoir la paix et la tolérance »

Par leurs illustrations, les artistes de la fondation « Cartooning for Peace » ont pour objectif de promouvoir la paix et la tolérance à travers le monde.

« Le dessin de presse au service de la liberté d’expression »

Les dessinateurs engagés dans ce projet souhaitent également mettre le dessin de presse et la caricature au service de la liberté d’expression, sans barrière linguistique.

Originaires de Turquie, de France, d’Argentine et de nombreux autres pays, les dessinateurs de presse s’engagent pour promouvoir la paix et la liberté d’expression et organisent depuis 3 ans des expositions dans le monde entier.

Renseignements : www.cartooningforpeace.org

28 septembre 2009

catalan lover

et ce week-end, je suis tombée raide amoureuse de...

"lui" (oui, je l'accorde, "elle" est pas mal également) :

d'accord ce n'est pas tout à fait le charme américain de George mais avouez quand même que...

regardez ce sourire...

photoInvite

Cotignac

hier, je n'ai pu assister à la première de Picacubes car j'étais là.

une bien belle journée quand même...

26 septembre 2009

hum...

trouvé ça sur mon bureau ce midi...

d'où peut bien venir cette proposition ???

mystère...

 

DSCN0457.JPG
photo Louise Cerise

 

 

fête buissonnière

 

Fete-buissoniere-Affiche.jpg

 

 

25 septembre 2009

mélo dit Nelson

- respirez madame, tout va bien se passer. on va sauver votre petit homme, car c'est un garçon...

Il est si petit, avec ses 500 grammes à peine et pourtant le nourrisson qui vient de voir le jour se bat pour la vie, se bat pour rester là, avec sa maman qui sourit de toute son âme.

cet enfant est un cadeau. c'est ce qu'elle ne cesse de se répéter tant elle sent son coeur qui palpite d'émotion en voyant le minuscule corps que la sage-femme emporte pour le placer en couveuse.

cet enfant est un cadeau et il va vivre.

des mois de soins et d'attentions et le petit garçon vit. il restera petit mais il vit.

Nelson.

il s'appelle Nelson et chaque jour la même phrase s'accroche aux idées de sa maman : cet enfant est un cadeau.

intelligent -terriblement - sensible, gentil, il comble la vie de ses proches. et sa petite taille lui vaut le surnom de "Little big man" qui le fait sourire.

 

ce jour-là, Nelson doit aller faire une course. il enfourche son vélo et part en saluant sa mère penchée à la fenêtre. son fils a beau avoir quatorze ans désormais, cette femme se demande encore comment un tel bonheur a pu lui être offert. elle lui rend son geste de la main et referme les vitres.

quand il arrive sur le passage piétons qui lui permet d'aller vers les magasins, Nelson pense à la jolie Djema du collège, à sa partition de musique, à l'anniversaire de son père qui approche, à ce qu'il ne doit surtout pas oublier de ramener, à...

il pense, il a le coeur léger.

il ne voit pas le gyrophare qui fonce sur lui sans aucune sonnerie hurlante. il n'a pas le temps de le voir. la voiture est déjà au loin. et lui, est sur le pavé. étendu. mort.

il ne voit pas les yeux effarés du jeune policier au volant de la voiture. ni le chiffre qu'indique le compteur de vitesse derrière le volant.

il ne verra pas les yeux de sa mère, emplis de larmes, tellement lourds de chagrin. il ne les verra plus jamais...


photo Henri Coldebeuf

(Nelson Lobry-Gazelle est mort après avoir été fauché par une voiture de police dans laquelle se trouvaient deux policiers, Frédéric Nieddu, 31 ans, et Yohan Bensadoun, 24 ans (stagiaire, nouvellement reçu) alors qu'il traversait une rue des quartiers Nord de Marseille sur un passage piétons.)

23 septembre 2009

pensée

10-nu-artistique-49326

 

"Nous devons examiner notre vie sans idéalisme,

sans exagération ni sentimentalité.

Nos choix reflètent-ils nos valeurs les plus profondes ?"

Jack Konfield

rien n'est jamais pareil

Biennale Régionale de la Mémoire Populaire

« Rien n’est jamais pareil »

La Seyne-sur-Mer

10 > 25 Octobre 2009

----------------

Parcours d’expositions photographiques, cinéma, vidéo

Sous la forme d’un parcours d’expositions, de photos, de films et de vidéos, cette manifestation propose un regard sur la Seyne-sur-Mer au temps des chantiers navals, sur la mémoire du travail qui s’y accomplissait mais également sur la réalité de la ville aujourd’hui.

Artistes plasticiens, photographes exposent leurs œuvres, réalisées sur place ou proposant la vision d’autres chantiers, d’autres industries, d’autres villes qui ont vécu ou vivent encore au rythme des transformations du monde du travail.

Avec les œuvres de : Alain Bernardini, Alexa Brunet, France Dubois, Clorinde Durand, Susanne Hetzel, Serge Le Squer, Serge Lhermitte, David Mozziconacci, Ian Simms, Jacques Windenberger.

Archives photographiques et télévisuelles, documentaires et films de fiction sont également au programme.

 

 

Plus d'informations et programme détaillé à télécharger : Suivez le lien

Renseignements (dès le 5 octobre)

Tél. 04 94 06 96 60 (Direction de la Culture et du Patrimoine de La Seyne-sur-Mer)

A la Seyne-sur-Mer, Maison Historique (Place Bourradet)

www.laregie-paca.com

Entrée libre pour toutes les expositions et projections.

22 septembre 2009

chats et chatons

 

sc01320411.jpg
dans un autre carton, un autre ouvrage...

des histoires en pagaille sur les petits minous dont certaines que j'ai écrites...

 

fées et princesses

 

sc0131ad89.jpg

reçu dans ma boîte aux lettres ce tome 2 des histoires de fées et de princesses pour lequel j'ai participé.

et c'est nettement plus agréable qu'un PV trouvé sur le pare-brise...

 

21 septembre 2009

enfin !

sc011be6a3.jpg
la première représentation c'est dimanche prochain... A Saint-Paul-les-Durance...
avis aux amateurs...

20 septembre 2009

durée

51-nu-artistique-13583

mélange.

rire, sourire, soupir.

délice. intense. saveur.

jamais à toi.

juste là.

relève-moi

envole-moi

demain

encore

 


19 septembre 2009

caresse

34-nu-artistique-36944

moments fugaces.

liberté.

libère-toi.

libère-moi.

même.

l'essence de soi.

soie.

essentiel.

18 septembre 2009

Marina

photo Henri Coldebeuf

 

Marina marche sur le parking, seule, apeurée.

ses pieds, nus, sont gonflés et tuméfiés. elle a mal. chaque pas qu'elle fait extrait une plainte de sa bouche sèche.

les larmes coulent sur ses pommettes sans qu'elle se rende compte de l'humidité qu'elles créent.

elle appelle : papa ?

- qu'est-ce que tu fais là, petite fille ?

Marina hésite, observe l'homme en costume blanc qui s'est penché vers elle et serre très fort son poing, jusqu'à imprégner la trace de ses ongles dans le creux de sa paume.

L'homme reprend :

- ne reste pas là, viens avec moi !

Marina secoue la tête de gauche à droite, de droite à gauche. ses cheveux lui collent sur le front, ses pieds la font terriblement souffrir et les ecchymoses sur son bras l'empêchent de remuer.

doucement, si doucement, l'homme pose sa main chaude sur son épaule.

- viens, ma jolie, viens, tu vas te reposer un peu...

Marina réagit :

- non, mon papa il veut pas que j'aille avec des autres.

- il est où ton papa ?

- j'sais pas... je le cherche. j'voudrais bien le trouver. mais j'le trouve pas. j'sais pas où il est...

- ne t'affole pas, c'est fini... tu ne dois pas avoir peur... plus jamais

La fillette renifle bruyamment en essuyant de son bras non meurtri les écoulement de son nez...

- t'es qui toi ?

- je vais t'aider, te protéger...

- je te connais pas, moi... me protéger comment ?

- comme le ferait ton papa...

- mon papa; y dit que je fais rien de des conneries et que il sait pas ce qu'il a fait au bon dieu pour avoir une fille aussi cruche...

- il dit ça ?

- oui, et même que quand j'ai faim, il m'enferme à la cave pour pas que je réclame... et des fois il me donne une sacrée rouste... mais j'ai pas le droit de pleurer sinon j'en prends une deuxième...

L'homme en blanc la dévisage... un sourire tendre se glisse sur ses lèvres. il caresse ses cheveux collés...

- ne crains rien, tout cela est fini. tu es au paradis ici...

 

(Marina Sabatier, 8 ans a été retrouvée morte vendredi 11 septembre, coulée dans du béton, dans un conteneur au Mans. on la croyait enlevée sur un parking d'un Mac Do...)

16 septembre 2009

l'oeil de la conscience

 

P1010550_2.jpg
« L'œil était dans la tombe, et regardait Caïn »

 

 

éternité

photo Henri Coldebeuf

- maman... est-ce que tu m'aimes ?

- oh oui, mon amour, je t'aime... tellement fort que mon coeur pourrait exploser. tellement immensément que l'univers ne suffirait pas...

- dis-le encore...

- je t'aime, mon amour. je t'aime, je t'aime, je t'aime...

- si tu mourrais, je crois que je deviendrais fou...

- non, tu devras être heureux du mieux que tu peux. vivre pleinement et être heureux. pour moi.

- tu pourrais vivre sans moi, toi ?

- non... je crois que je deviendrais folle..

15 septembre 2009

tenue de soirée

01-nu-artistique-17650

- c'est toujours d'accord pour notre restaurant demain ?

- hum... tu préfères robe ou... robe ?

- disons... robe !

- si tu insistes...

- tchin !

reader

Le Liseur

 

Mickaël a quinze et ce soir-là en rentrant du lycée, il est pris de vomissements.

scarlatine.

une femme à l'allure austère, mais belle comme le jour, s'occupe de lui et lui permet de rentrer chez lui dans un état convenable...

Hanna.

quand il revient quatre mois plus tard pour lui offrir un bouquet de fleurs et ainsi la remercier, Mickaël sait déjà qu'il voue à cette femme, poinçonneuse dans le tramway, seule et fière, une admiration teintée d'amour.

durant quelques mois, Hanna fait découvrir le plaisir du corps à ce jeune érudit qui lui fait la lecture en échange.

cet amour restera tatoué, gravé pour toujours dans l'âme du lycéen, indélébile, destructeur, envahissant...

mais qui est cette Hanna qui s'enfuit un soir après avoir aimé ce garçon dans le déchirement et l'abandon ?

 



j'ai pleuré sans m'arrêter une seule seconde durant toute la projection du film qui a été tiré de cet ouvrage de Bernard Schlink...

c'est dire si je vous en conseille la lecture... à voix haute ou... sous la couette avec une petite lampe frontale...

 

13 septembre 2009

Willy Ronis

c'était l'un des géants de la photographie du XXe siècle, avec Doisneau et Cartier-Bresson. Willy Ronis est décédé, à Paris, à l'âge de 99 ans. il y a quelques semaines, il était l'invité des rencontres d'Arles pour une exposition et un débat animé par Samuel Kirszenbaum.

wronis3

“Je n’ai jamais poursuivi l’insolite, le jamais vu, l’extraordinaire, mais ce qu’il y a de plus typique dans notre existence quotidienne.” Willy Ronis.