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12 septembre 2009

11 septembre

hier, on se souvenait d'un 11 septembre historique, celui de 2001.

incroyable mais ça fait déjà huit ans... mon petit homme qui balbutiait alors à peine quelques mots finit sa primaire...

huit ans que ce choc aérien et politique ébranlait nos esprits pour toujours...

 

le saviez-vous ? le World Trade Center était un complexe composé de sept immeubles d'affaires situé à Lower Manhattan, à New York, aux États-Unis, qui avait été conçu par l'architecte Minoru Yamasaki et développé par la Port Authority of New York and New Jersey, il est inauguré le 4 avril 1973.

et si le complexe a été intégralement détruit lors des attentats du 11 septembre 2001, il a été marqué par un incendie le 13 février 1975 puis par un attentat à la bombe le 26 février 1993.

surnommé depuis Ground zero, le site est depuis en travaux, afin d'accueillir un mémorial et un nouveau complexe dont la One World Trade Center est la tour centrale.

identifié par ses deux bâtiments les plus célèbres, les Twin Towers, il est un symbole de la puissance américaine aux yeux du monde entier et une icône de New York au même titre que l'Empire State Building et la Statue de la liberté.

 

WTC 1&2

bizarrement, j'ai eu la sensation hier que des petites pierres avaient été déposées au bas de mon world trade center à moi, en ruines jusqu'alors, suite à un terriblement bombardement...

un espoir de reconstruction un jour ?

on peut l'espérer...

10 septembre 2009

debout... et demain ?

 

 

biographie

je vous avais promis une rentrée avec le retour de nos petits concours, jeux ou passe-temps, appelez-les comme bon vous semble...

alors, je vais démarrer par ce petit jeu-là :

retrouvez qui a dit ceci :

"Je n'ai pour ainsi dire aucune curiosité littéraire. Dans un livre, ce qui me passionne, ce n'est pas ce que l'auteur a écrit, c'est la vie de l'auteur et c'est pouruqoi j'ai toujours dévoré les biographies et les recueils de correspondance."

 

c'est un auteur qui est à l'origine de cette phrase... alors à vos propositions...

 

veau, vache, cochon...

dans le Bambi de ce mois-ci (illustrations Nancy Delvaux) :

 

 

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09 septembre 2009

conte et chemise

comme je suis une gourmande d'explications, je suis allée chercher pourquoi et j'ai trouvé ceci :

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Une prise de conscience pour se délivrer de soi-même ?



Les motifs de la délivrance dans les contes de fées... Voilà qui nécessite peut-être un mot d'explication, surtout dans la version originale anglaise "redemption motifs" qui pourrait suggérer une réflexion religieuse alors qu'il n'en est rien. Non, la délivrance dans un conte de fées, c'est tout bêtement ce moment à la fin du conte où le héros vient à bout du dragon qui retenait la pauvre princesse prisonnière ou encore le moment où la grenouille se métamorphose miraculeusement en prince charmant sous l'effet du baiser de la princesse... Mais nous savons depuis longtemps que les héros pourfendeurs de dragons n'existent pas plus que le prince charmant, et alors, me direz-vous, quel est l'intérêt de ce livre? 

Elève et assistante de Carl-Gustav Jung, Marie-Luise von Franz s’est beaucoup intéressée aux contes de fées et à leur interprétation en termes psychologiques, un sujet auquel elle a d’ailleurs consacré plusieurs ouvrages, dont “La voie de l’individuation dans les contes de fées” déjà critiqué sur ce site. Dans le livre dont je souhaite vous parler aujourd’hui, elle s’attarde assez longuement sur les raisons de cet intérêt, un intérêt qui est motivé par l’hypothèse que les contes sont à l’inconscient collectif d’une société ou d’un groupe ce que les rêves sont à l’inconscient de l’individu. La lecture et l’analyse des contes de fées nous donneraient donc accès à tout un savoir accumulé par l’inconscient collectif concernant par exemple le processus de l’individuation (cfr “La voie de l’individuation dans les contes de fées”), le traitement de certains troubles psychologiques (contamination entre deux complexes autonomes, conflit entre l’anima et la “Weltanschauung” consciente) ou des problèmes très concrets de la vie quotidienne (que faire lorsqu’on se trouve sous l’emprise d’une émotion violente)... Le principe de l’analyse peut paraître à première vue relativement simple : chaque personnage du conte peut être associé à un complexe autonome ou à un archétype, par exemple, le héros, celui qui sait ce qu’il faut faire dans la situation décrite par le conte, sera associé au “Soi”. Mais en fait, cette première analyse se révèle simpliste et doit être affinée : le héros, par exemple, sera finalement associé à un aspect particulier du complexe du “Soi”, celui qui joue le rôle de modèle et de guide dans le développement du complexe de l’“Ego”. Ceci simplement pour donner un exemple des principes de l’analyse d’un conte, car il faut dire que certains contes se révèlent tellement riches qu’ils se prêtent à plusieurs jeux d’associations, et donc à plusieurs lectures différentes... Et puis, tout cela sera sans doute beaucoup plus clair si l’on en vient à quelques cas pratiques...

Un premier cas, relativement simple, est celui de contes dans lesquels l’héroïne s’efforce de délivrer ses frères ensorcelés et transformés en animaux. Ce canevas apparaît en fait sous plusieurs variantes (dont une très célèbre due à la plume d’Hans Christian Andersen) qui diffèrent essentiellement par le nombre des frères, la nature de l’animal dans lequel ils sont transformés et la personne qui est à l’origine de la transformation. La condition de leur délivrance est en revanche toujours la même : l’héroïne doit filer, tisser et coudre pour chacun de ses frères
une chemise, à partir des fibres d’une plante sauvage. Elle doit en outre observer un silence absolu pendant tout le temps qu’il lui faudra pour réaliser ces chemises. Marie-Luise von Franz s’attarde longuement sur ce motif de la transformation en animal, qui est un motif très fréquent se prêtant à de mutiples interprétations selon le type d’animal, les conditions de la transformation... Un premier niveau de lecture consiste à reconnaître dans l’animal un contenu inconscient, ou bien une émotion, qui après avoir été réprimé pendant une longue période a commencé à accumuler de l’énergie tout en se “déshumanisant”. L’épreuve imposée à l’héroïne pour obtenir la délivrance de ses frères tombe alors sous le sens : il faut donner au contenu réprimé une expression appropriée, c’est à dire une chemise... Bon, il y en a beaucoup plus à dire, notamment sur ce que révèle le motif de la chemise, et je simplifie énormément l’analyse de Marie-Luise von Franz, mais celle-ci n’en reste pas moins toujours parfaitement accessible et compréhensible. 

Le motif de la chemise, justement, apparaît aussi dans le conte du Roi Lindworm. Il s’agit là d’un conte particulièrement impressionnant dans lequel une reine met au monde un enfant-dragon qui s’empresse aussitôt de mettre le royaume de ses parents à feu et à sang et de recourir aux pires menaces pour obtenir la satisfaction de ses moindres caprices... Dans le symbolisme des alchimistes, le dragon est communément associé à la notion d’hermaphrodyte ou à l’“indifférencié”, ce qui conduit Marie-Luise von Franz à proposer une lecture de ce conte en termes d’une contamination des complexes de l’“Ego” et du “Soi”, un problème très sérieux qui s’accompagne généralement chez une personne atteinte d’un sens moral déficient – voire inexistant -, si bien que cette personne peut représenter un danger réel pour ses proches, en plus d’avoir un comportement destructeur pour elle-même (Adolf Hitler aurait souffert de cette forme de névrose...). Dans le cas du conte du Roi Lindworm, une analyse détaillée du processus par lequel celui-ci a pu être délivré, et enfin devenir un être humain normal, se révèle donc particulièrement intéressant pour un thérapeute qui serait confronté à ce problème chez un de ses patients
(et c’est là que l’on voir réapparaître le symbole de la chemise).

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intéressant, non ?

08 septembre 2009

un petit nouveau

arrivé ce vendredi sur France Inter, il nous promet de beaux moments...

miam...

 

 

illustrate

 

Ilustrarte, 4e biennale internationale d'illustration pour la jeunesse
Organisée depuis 2003 au Portugal, ILUSTRARTE présente, tous les deux ans, une sélection de la meilleure illustration pour la jeunesse mondiale.

Un concours est mis en place et invite les illustrateurs de livre jeunesse à y participer.

Extrait du réglement :

Chaque participant devra envoyer avant le 31 Octobre 2009 une fiche d'inscription et 3 originaux, inédits ou éditées après le 1er Janvier 2007, à  : 
ILUSTRARTE 2009 
Museu da Electricidade - Central Tejo 
Av. de Brazàlia 
1300-598 Lisboa 
Portugal

Le jury sera composé d'illustrateurs, designers, écrivains et éditeurs portugais et étrangers.

Les illustrateurs sélectionnés participeront à l'exposition et un d'entre eux gagnera le prix Ilustrarte 2009. 
Le prix de 5000euros sera livré au vainqueur lors de la soirée d'ouverture de l'exposition, en Mars 2010.

L'exposition des travaux sélectionnés sera présentée de mars à avril 2010 au Musée de l'Electricité à Lisbonne, Portugal. 
Un catalogue bilingue accompagnera l'exposition.

Présentation, règlement et formulaire d'inscription  sur : http://www.ilustrarte.net/

Merci de faire suivre aux illustrateurs...


 

Françoise Dubosclard
Chargée de mission

Ligne directe : +33 (0)4 73 28 87 91
E-mail : francoise.dubosclard@letransfo.fr

 

 

07 septembre 2009

Picacubes en tournée

pour ceux qui suivent ce blog, "Picacubes" est une pièce de théâtre destinée au jeune public, axée sur l'oeuvre de Picasso, que j'ai co-écrite avec Agnès Pétreau.

voilà donc un peu des nouvelles, puisque les répétitions vont bon train..

 

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PICACUBES

Spectacle jeune public

 

« Picacubes » est en répétition depuis  mi-août à la salle de spectacle de la bibliothèque des 2ormes à Aix en Provence. Répétitions, arrivée progressive du décor : des cubes ! Découverte à chaque fois d’un nouveau tableau à reconstituer. Depuis quelques jours nous avons migré à la régie culturelle – très bel accueil. Jocelyne, notre technicienne nous a rejoint pour des essais lumière. L’équipe, constituée de comédiens professionnels et d’enfants,  jongle avec la rentrée des classes. Dernière ligne droite maintenant -  notre résidence s’achève le 10 septembre.

Nous serons très heureux de vous faire découvrir cette création dès le début de notre tournée Par les Villages. .. St Paul lez Durance. Oups ! Attention peux de places.  Mais après il y a Meyreuil, Trets, Lambesc…

Une date supplémentaire s’est rajoutée à la demande de la Mairie D’Aix en Provence : le 24 octobre à 17h au Théâtre du jeu de paumes.

 

Calendrier des représentations

27 septembre – St Paul lez Durance

PICACUBES à l’école de St Paul Lez Durance

Représentation le dimanche 27 à 16h

 

17 octobre – Le Tholonet

PICACUBES au Tholonet (Palette) salle Georges Duby

Représentation le samedi 17 à 15h

 

24 octobre – Aix en Provence<

PICACUBES  Théâtre du jeu de paumes

Représentation le samedi 24 à 17h

 

22 novembre – Trets

PICACUBES à Trets salle des colombes

Représentation le dimanche 22 à 16h

 

29 novembre – Lambesc

PICACUBES à Lambesc Salle Sévigné

Représentation le dimanche 29 à 16h

 

06 septembre 2009

collectionneuse

si les Dieux du Sud me sont favorables, je devrais d'ici la fin de l'année pouvoir commencer divinement ma collection de voix.

je préparerai mon dictaphone puisque je n'ai pas vu naître d'autres propositions plus fortuites, et cueillerai un morceau de voix de ce monsieur-là, lors de notre rencontre :

 

ma plus belle rencontre c'est celle avec la vie, celle que j'ai portée dans mon ventre et qui aujourd'hui grandit. celle qui se blottit contre moi en me disant qu'elle m'aime et m'aimera toujours.

la vie qui me dépasse et qui pique mes tee-shirts dans mes tiroirs, la vie qui perd ses dents et sourit avec des trous plein la bouche, la vie qui porte des petites jupes et des ballerines mignonnes, la vie qui collectionneuse les insectes et les éventails, la vie qui rit qui pleure mais qui rit plus qu'elle ne pleure.

qui jamais ne trahit, jamais ne me met en concurrence avec ailleurs, qui ne m'inspire jamais la peine ni la peur...

ma plus belle rencontre c'est la vie et le plus doux c'est qu'elle a eu lieu plusieurs fois, cette rencontre...

05 septembre 2009

what else ?

pour pousser l'analyse plus profondément, après le délice d'une voix qui glisse lentement le long de mon cou une fois entrée dans le conduit de mon oreille, pour descendre à l'intérieur de mon corps, sur mes épaules, vous voyez le genre de cheminement ? juste l'échine de l'épaule, sous l'épiderme là où surgit l'acromion... ensuite descente subtile le long de la colonne vertébrale pour se loger avec moult frissements au bas des reins, là où la cambrure devient réceptacle...

bref, pour aller plus au-delà, je confesserai qu'une voix - si elle est masculine j'entends, car des voix féminines ont aussi des pouvoirs sur mes émotions il va s'en dire - qui pourrait avoir un tel cheminement en moi a plus de chance de multiplier ses effets si... en-dessous j'y distingue une chemise posée sur un corps serein.

 

pas forcément un corps d'athlète mais le corps d'un homme que rien ne crispe, qui bouge avec aisance et souplesse, avec douceur et tranquillité...

s'il est vêtu d'une chemise, je sais, je sais, je sais, que mon attention n'en sera que plus attirée...

alors pourquoi cette découverte de ce tandem : "voix rapeuse et chemise" pour que mon âme soit secouée ?

si un psychologue passe par ici, qu'il me dise...

 

voix

http://ancoco.centerblog.net/4438757-BOUCHE-

 

il m'est venu hier une révélation en noircissant des petites cases sur une liste de QCM : j'aime la voix.

les voix.

je suis réceptive à la voix d'une personne, je pense en avoir déjà fait référence ici.

réception, ressenti, émotions qui peuvent engendrer des sentiments que le physique ou l'esprit de la personne n'auraient suffi à faire naître.

j'ai donc pensé qu'il me faudrait faire une "collection de voix".

de façon à me délecter lorsque l'envie me prend d'écouter ses voix qui me transportent dans un autre monde.

Luria disait qu'il voyait des couleurs dans les voix qu'ils entendaient, moi je pense que j'y vois un univers, un monde imaginaire où je m'invente un voyage.

collection de voix, collection de voyages...

oui, mais voilà, comment faire ?

errer ici ou là, un dictaphone à la main.

prier ces personnes de se plier au jeu de me laisser leur voler un extrait de leur voix ?

faire un mixage des chanteurs/euses dont la voix a un effet vertigineux sur mes tripes entraînant parfois des vibrations que je ne peux ignorer ?

croyez-vous qu'un certain George, Bruce ou Benjamin me laisserait l'enregistrer au moment où il me susurrerait un message qui me serait personnel ??

alors ?

qui veut m'aider ?

Jankélévitch

impossible d'ignorer la sortie du nouveau Beigbeder ou du "cru" Nothomb, médiatisés à outrance.

je vous propose une autre rentrée, plus discrète et plus personnelle.

mes préoccupations actuelles se tournent vers la philosophie.

pas que... mais...

 

alors voilà un livre que j'aimerai découvrir pour avoir entendu dernièrement Raphaël Enthoven parler de Jankélévitch :

La question du rapport à autrui dans la philosophie de  Vladimir Jankélévitch de Daniel Moreau aux éditions Pul

  • Résumé :

Les chemins du philosophe du je-ne-sais-quoi et du presque-rien nous conduisent avec une constance remarquable, par des notions comme le don de soi, la générosité, l’union amoureuse et la réciprocité, à ce paradoxe à la fois classique et combien actuel : il faut passer par l’autre pour fonder sa propre existence, et encore son identité, telle que nous la forgeons dans notre devenir propre avec ses choix, ses obstacles et ses rencontres.

En ces temps de crise, si profondément marqués par le narcissisme et par la violence, qu’en est-il de notre rapport à autrui ? Pour répondre à cette question, l’auteur du présent ouvrage nous invite à relire le philosophe Vladimir Jankélévitch (1903-1985), car le thème d’autrui joue un rôle majeur dans toute sa philosophie et en constitue même, en un sens, l’apogée. À la fin de cette lecture critique, centrée sur les préoccupations morales de Jankélévitch, nous aurons compris pourquoi et comment le don de soi permet de vivre en plénitude, dans l’amour comme dans la perspective tragique de la mort.

 

aurais-je assez de toute une vie pour accéder à tous ces souhaits qui ne cessent de s'accumuler ??

si l'un d'entre vous l'a déjà lu (oui, bon, pourquoi pas...), n'hésitez pas à venir en parler...

 

01 septembre 2009

i-matou

envie d'un petit chat ?

à partir du 1er septembre, vous pourrez adopter le joli Bludzee.

Bludzee, jeune matou, cherche maître… avec iPhone

gros avantage de la bête : avec elle, pas besoin de litière ou de croquettes. et pour les câlins, faudra repasser. qui a dit que les chats avaient ce pouvoir auprès des divinités égyptiennes de capter les mauvaises ondes et d'en soulager leurs propriétaires ?

ben, pourtant, il s'agit bien d'ondes ici encore..

pour vivre ses aventures, Bludzee se contentera de l'écran… de votre téléphone.

le papa de ce drôle de félin est le dessinateur Lewis Trondheim, qui propose ainsi la première création BD française pour terminaux mobiles. ça va ronronner dans les circuits.

c’est un petit matou noir plutôt craquant, qui vit seul dans un appartement. pour s’occuper, Bludzee gobe les mouches – et le regrette aussitôt, n’ayant ensuite plus rien à chasser –, colle sa truffe à la fenêtre ou surfe sur Facebook (où il inscrit comme occupation favorite « lécher mes fesses »).

l’animal est le héros d’une nouvelle forme de bande dessinée, créée spécialement pour les terminaux mobiles types iPhone ou Blackberry.

les péripéties de Bludzee seront proposées en 19 langues différentes alors Bludzee pourra toucher un public nomade qui s’ennuie entre chez lui et son lieu de travail – et s’ennuie certainement aussi SUR son lieu de travail…

allez, dénoncez-vous, qui s'ennuie au boulot ?