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31 août 2009

ressemblance

allez savoir pourquoi le portrait de Ted Kennedy, figure dans la famille politique américaine dans le post précédent m'a fait penser à une autre figure mais dans la famille politique française.

la ressemblance n'est pas criante au premier coup d'oeil, mais il n'empêche... les associations d'idées parfois ont ce mystère que nul ne peut expliquer.

ou alors est-ce à cause de La Rochelle ?

30 août 2009

adieu Ted

La réforme du système de santé était le dernier combat de Ted Kennedy.

alors que Barack Obama peine à imposer sa réforme du système de santé américain, certains éditorialistes font – pragmatiquement – remarquer que la disparition du sénateur Ted Kennedy pourrait encore lui compliquer la tâche.

fin connaisseur des rouages du Sénat, le dernier des frères Kennedy était passé maître dans la négociation de compromis avec ses collègues républicains. de plus, la réforme du Health Care (système de santé) était le combat de sa vie.

 

je ne peux m'empêcher d'être touchée, moi, qui il y a quelques jours pensais à son frère John grâce à la belle Marylin...

Tammaret

Daniel Tammet est un autiste Asperger, génie des nombres et des langues.

aujourd’hui, il a vaincu la prison de l’autisme : c’est un écrivain à part entière, un savant plein d’humanité et doté d’une sensibilité bouleversante.

les plus grands neuroscientifiques du monde se sont penchés sur son cas et ont dialogué avec lui.

il a tant appris sur la façon dont son cerveau (et celui des autres) fonctionne, qu’il a voulu nous raconter ses découvertes.

apprendre, raisonner, calculer, mémoriser, créer… les capacités de l’esprit humain sont infinies.

« tous les cerveaux ont du génie, dit-il. les surdoués comme les gens ordinaires. à chacun d’apprendre à s’en servir, pour améliorer sa mémoire, son potentiel intellectuel et sa créativité. »

 

on retrouve cette conception dans son ouvrage : "Embrasser le ciel immense, le cerveau des génies"

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je ne l'ai pas encore lu mais je compte bien m'y atteler.

et en plus il habite près de chez moi, alors une rencontre serait un cadeau...

 

 

29 août 2009

loulou

un parfum de tendre amour pour une vraie princesse...

 

la superbe

en exclusivité...


podcast

vous aurez reconnu, j'en suis convaincue, cette voix qui me fait fondre...

28 août 2009

encore !

et après la piscine, la mer...

toujours dans le Bambi du mois d'août 'et toujours Nancy Delvaux aux illustrations) :

 

 

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de l'eau !

dans le Bambi du mois d'août (illustrations Nancy Delvaux) :

 

 

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27 août 2009

rentrée littéraire 2009

textes rendus, pré-programmes des éditeurs quasiment prêts, noms qui circulent : on a maintenant une image assez claire de ce que sera la prochaine rentrée littéraire. voici une première présentation des principaux titres et coups déjà connus en fiction française.

Cendrey à l'honneur

Actes Sud a, comme d'habitude, prévu une rentrée somptueuse. à commencer par Jean-Yves Cendrey, auteur énormément aimé ici. qui est un des transferts de la rentrée. après quelques livres chez P.O.L., puis à L'Olivier, l'auteur des « Jouets vivants » et de « La Maison ne fait plus crédit » en a semble-t-il fini avec son projet autofictionnel vengeur.

si, en 1994, il avait publié « Oublier Berlin », il y est revenu vivre en 2007 après Sarkozy. et y situe le roman « Honecker 21 ».

rien à voir avec l'ancien dirigeant de la R.D.A. : Matthias Honecker est un personnage typiquement cendreyien (burlesque dans le tragique) et le monde de Cendrey (tendre et méchamment ironiste) porte des personnages qui sont nos frères. Dans le meilleur et le pire.

outre Cendrey, nous aurons Céline Curiol -remarquée en 2007 avec le légèrement anticipation « Permission », que j'avais beaucoup aimé- pour son « Exil intermédiaire ».

Cécile Ladjali, décidément très active (romans, théâtre, essais) revient avec « Ordalie », histoire d'amour et d'art entre un juif et la fille d'un ancien nazi.  Sébastien Lapaque revient en roman avec « Les Identités remarquables », Minh Tran Huy, rédactrice en chef adjointe du Magazine Littéraire, avec « La Double vie d'Anna Song ». et Lyonel Trouillot prouve qu'il est toujours le porte-parole d'Haïti et de l'amour avec « Yanvalou pour Charlie ».

Chez Grasset, dix roman français dont deux block-busters

Patrick Poivre d'Arvor, plutôt habitué à Albin Michel, Gallimard ou Lattès, revient rue des Saints-Pères onze ans après « Les Femmes de ma vie » : « Fragments d'une femme » perdue est, selon ce qu'en dit son éditeur, une histoire très autobiographique.

Frédéric Beigbeder sort « Un roman français ». Entre autres également sous la couverture jaune : « Le Cœur en dehors » de Samuel « j'aurais-voulu-être-un-gangster » Benchetrit, « L'Enigme du retour » de Dany Laferrière, ou encore « Solo » de Michka Assayas.

Le Seuil fera paraître le sixième tome du « Dernier voyage » de Pascal Quignard, « La Barque silencieuse ». à noter que l'auteur aura également une nouveauté en poche chez J'ai Lu. La maison de la rue Jacob fera aussi paraître un récit autobiographique d'Eric Holder, « Bella Ciao » ; « BW » de Lydie Salvayre, titre qui désigne le mari de l'auteur, Bernard Wallet, jusqu'à une date récente éditeur des Eds Verticales à présent atteint de cécité ; « Warax » de Pavel Hak, Tchèque écrivant en Français (il y vit) et remarqué pour « Sniper » (2002) et « Trans » en 2006.

enfin, un an après le beau recueil de nouvelles (« La Fortune de l'homme et autres nouvelles », Seuil), la comédienne Anne Brochet verra paraître son deuxième roman, « Un tour en ville ». On verra dans un prochain papier que la rentrée étrangère de la maison s'annonce de haut niveau.

chez Flammarion, on pourra lire les nouveaux romans de Simon Liberati et de Julien Capron, dont j'avais beaucoup aimé « Amende honorable » en 2007. nous lirons aussi un roman de Serge Joncour.

Voyage avec David Fauquemberg

chez Fayard, un transfuge. le très voyageur, par ailleurs traducteur, David Fauquemberg. rencontré il y a deux ans avec le très beau « Nullarbor », récit de la traversée solitaire d'un homme vers le grand ouest australien. un livre lauréat du prix Nicolas Bouvier lors des Etonnants voyageurs de Saint-Malo en 2007 qui a été récemment réédité en poche (Folio). son nouveau roman, « Mal tiempo » porte sur la vie d'un boxeur amateur à Cuba mais, selon l'auteur lui-même, « ce n'est pas un livre sur la boxe ni un livre sur Cuba »…

pour sa première rentrée avec son nouveau boss, Fayard offrira aussi un nouveau livre de Patrick Besson.

chez Stock, entre autres, le premier roman de Pierre-Louis Basse, « Comme un garçon », premier roman après sa « Trilogie sociale » et le subtil « 19 secondes 83 centièmes ». le nouveau roman d'un romancier aimé du Cabinet de lecture, Jean-Marc Parisis, « Les Aimants ». Egalement, « Une année étrangère », le roman de Brigitte Giraud, prix Goncourt de la nouvelle 2007 pourL'Amour est très surestimé ».

chez Albin Michel, on aura l'habituelle Amélie Nothomb, qui fera sa dix-huitième rentrée d'affilée. au Mercure de France, Philippe Delerm dit « Quelque chose de Bartleby » et raconte l'histoire d'un employé de la Poste qui connaît un inattendu succès en créant son blog.

L'Olivier proposera le nouveau roman de Véronique Ovaldé, Prix France Culture – Télérama en 2008 pour « Et mon cœur transparent ». et verra arriver dans son catalogue d'Antoine Audouard, l'ancien directeur général des éditions Robert Laffont, romancier confirmé depuis longtemps.

du côté de chez Gallimard, très grosse rentrée également : « La délicatesse », du désormais très côté David Foenkinos ; « Trois femmes puissantes » de Marie Ndiaye ; « Heureux parmi les morts » d'Elizabeth Barillé ; « La Diagonale du vide » de Pierre Péju ; « Mon enfant de Berlin » d'Anne Wiazemsky : « L'Autre vie » de Mathieu Terence, dont nous avions évoqué « Technosmose » en 2007 ; et « Jan Karski » de Yannick Haenel, deux ans après « Cercle ».

chez Plon, on aura le quatrième roman de Leonora Miano, un an et demi après « Tels des astres éteints », et trois après son prix Goncourt des lycéens pour « Contours du jour qui vient ».

 

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textetexte

 

mon premier ouvrage "adultes" va bientôt (enfin ?) voir le jour.

vous en saurez plus en vous rendant sur le site des éditions Quadrature.

ce recueil de nouvelles s'appelle "Haut les filles" et ce n'est pas avec un tel titre que je vais me sortir de mes pensées "féminines", je sais...

26 août 2009

red...

... like a poppy.

 

grapheus tis

au hasard d'une recherche linguistique, j'ai découvert un blog très étonnant : celui d'un lecteur en son jardin

 

Photo

 

il me faudra de longues minutes d'oisiveté déclarée pour déflorer la totalité de ces écrits mais j'avoue que j'en ai fort envie...

allez voir, c'est savoureux...

travers olympique

comme je sens poindre de mauvaises intentions du genre "elle n'apprécie plus la gente masculine", je voudrais vous parler de mon coup de coeur masculin de l'été :

 

Logo

 

Laurent Travers est l'entraîneur de Castres Olympique et possède, en plus d'avoir été champion d'Europe de rugby en 1997 avec le club corrézien au poste de talonneur, une certaine courtoisie précieuse qui le distingue de la faune des bipèdes décriée dans un des jours précédents.

doux sourire et phrasé élégant, il amène, avec son coéquipier Laurent Labit, l'équipe de choc qu'est Castres Olympique sur des hauteurs espérées par tout sportif.

 Castres : Travers satisfait

je ne sais pas vous, mais on sent qu'il vaut mieux éviter de le contrarier... Et pourtant... quelle gentillesse !

 

24 août 2009

Blanka

mon coup de coeur de cet été c'est elle : Blanka Vlasic

 

elle était championne du monde de saut en hauteur depuis les mondiaux d'Osaka en 2007, elle a récidivé avec 2m04 à Berlin cet été.

on a vibré avec elle en croisant fortement les doigts pour qu'elle parvienne à sauter les 2m10 mais les dieux croates avaient certainement mieux à faire ce jour-là...

j'ai été séduite, emballée, enthousiasmée par ce long bout de bonne femme qui trémoussait ses hanches dans le bonheur de la médaille à venir...

Blanka Vlasic laisse éclater sa joie, elle garde son titre mondial.

 

bien sûr elle a de qui tenir mais quand même quelle championne !!!

et belle comme un coeur avec ça...

23 août 2009

bipède

j'adore cette scène. moment historique s'il en est.

moment de sincérité profonde où ce qui se sait doit être tu et ce qui est vu doit être entendu.

parce que Marylin y est magique, tellement elle, ensorceleuse et mutine, perdue et totalement consciente de cette vie qui s'effeuillait à son insu, son charme si évident si palpable qui l'a pourtant conduite à la mort...



alors que je laissais le soleil brûler ma peau sur une plage où l'Atlantique soulevait des houles de mousse blanche, je me demandais : les hommes sont-ils uniquement des bipèdes, comme le signifiait une serveuse agacée devant un troupeau de rugbymen enivrés ?

et les femmes juste là pour servir de faire-valoir à ces bipèdes jouisseurs et égoïstes ?

les rassurer, les conforter dans cette idée que sur cette Terre seule leur considération a de la valeur et seules leurs émotions peuvent être entendues respectées dorlotées à longueur de vie ?

allez savoir...

elle, Marylin, savait à quel point on peut faire faiblir un homme, aussi réputé soit-il...

alors, président, ministre, député, maire... un bipède reste un bipède...

"Vous jugez de ma surprise et de ma joie ! Un immense travail à entreprendre hic et hunc, un immense édifice à construire." Jules Janin.

14 août 2009

une suite ?

voilà un début de texte.

proposez-moi une suite : que va-t-elle faire ? va-t-elle le suivre ? vont-ils se quitter ? s'aimer ?

je vous laisse une semaine et je choisis les meilleures suites pour un podium.

y'avait longtemps et j'avais envie de reprendre nos petits jeux...

peut-être êtes-vous prêts à rejouer aussi ?

 

----------------

- viens avec moi.

- non...

- pourquoi ??

- parce que ce n'est pas ma place.

- ta place ??? ta place ?? mais si, ta place est là, avec moi, à côté de moi, près de moi. avec moi. sur moi, sous moi. en moi. tu es mon absolue. il n'y a qu'avec toi que je me sens à ma place... besoin de toi pour être bien. pour être moi.

- écoute, je ne vois pas où est ma place. je ne vois qu'un grand champ calme, impossible à traverser. nulle part je ne peux passer. nulle part je n'ai une place.

- mais si, je te fais de la place, tout ce que je fais, je le fais pour toi. pour toi. pour toi.

- mais je suis où là-dedans ?

- mais là, ma lumineuse. tu es là, avec moi. regarde, malgré les difficultés, nous cheminons toujours côte à côte.

- tu te mens. tu nous mens. tu te cherches des raisons d'y croire.

- viens avec moi s'il te plait.

- je ne peux pas.

- j'en ai tellement besoin... ne lâche pas ma main...jamais...

 

photo Thierry Weber

piquants d'eau

poursuivre les étoiles.

ne pas terminer comme un poisson dans un aquarium...

j'ai relevé cette phrase dans cet excellent film de Mona Achache : "Le Hérisson", librement inspiré du roman de Muriel Barbery : "L'élégance du hérisson"

Le Hérisson

où tout le frôlement des relations entre des individus d'un même immeuble tient à cet extrait du livre de Léon Tolstoï, "Anna Karénine" :

"Toutes les familles heureuses se ressemblent mais les familles malheureuses le sont chacune à leur façon..."

alors si "la finalité c'est le bocal à poissons", très peu pour moi, merci !

piano

Accueil

du 24 juillet au 22 août 2009 a lieu le 29e Festival international de piano de La Roque d'Anthéron.

depuis 29 ans maintenant, ce festival s'est imposé comme un point d'ancrage exceptionnel, dans le paysage musical et pianistique mondial.

si les sites du festival se diversifient depuis plusieurs années, le parc du château de Florans demeure le haut lieu de ces entrevues inclassables où se confrontent toutes les créations : classiques, contemporaines... tous les styles : jazz, électronique... et tous les artistes : les jeunes talents comme les plus grands interprètes internationaux.

les qualités acoustiques de cette scène, idéale pour les récitals de piano autant que pour les concertos et autres symphonies, ne font qu'augmenter les charmes de ce jardin mythique et magique, qui porte toute l'histoire du château de Florans.

la grande histoire...

c'est entre 1598 et 1667 que le « petit Château » puis le « grand Château » furent érigés sous l'impulsion de la puissante famille de Forbin et en grande partie d'Annibal de Forbin Janson. en 1653, la seigneurie de La Roque devint un Marquisat. le château demeura la propriété des Forbin jusqu'en 1818, date à laquelle les bâtiments et les terres furent vendus à Louis Raphaël de Cordoue dont une descendante épousa le Marquis de Florans, issu d'une famille originaire du comtat venaissin. c'est donc au cours du XIXe siècle que le Château de Forbin devint le Château de Florans. le XXe siècle marque un tournant important dans le destin du Château.

en 1937, la marquise Marie de Florans, dernière du nom et seule survivante d'une époque, lègue le tout à l'Archevêché d'Aix-en-Provence. une décennie plus tard, en 1948, Paul Onoratini loue et rénove le château qu'il transforme très vite en centre médical et diététique. il en devient propriétaire neuf ans après, fort d'une gestion rigoureuse et d'un travail de tous les instants. avec le temps, le centre médical Soleil et Repos deviendra l'actuelle clinique du château de Florans.

...la petite histoire...

prêtant un grand intérêt à la vie locale, Paul Onoratini est élu maire de la commune de La Roque en 1959. En 1971, avec l'aide de son fils Bernard, architecte d'intérieur féru de piano, il lance « Musique à Silvacane », un ensemble de sept concerts par an. bientôt la DRAC (Direction régionale de l'action culturelle)  met en relation Paul Onoratini et René Martin dont l'ambition est de créer un festival de piano à Aix ou dans ses environs. la découverte du parc de Florans par ce dernier, lui laisse entrevoir des possibilités extraordinaires. Paul Onoratini est enthousiasmé par le projet. le premier festival verra le jour en 1981.

au cœur du Parc, bordé de ses trois cent soixante cinq platanes, la clairière est aménagée par le Festival en une terre d'asile dont les soirées estivales deviennent indispensables à tous les mélomanes. afin d'offrir aux artistes le meilleur environnement professionnel et au public la meilleure acoustique, le festival a réalisé, dès sa deuxième année de fonctionnement, d'importants investissements :

 

1982 : création d'une conque acoustique
1983 : aménagement de studios de répétition
1984 : aménagement de 1 400 places en gradins
1985 : équipement de deux grandes salles pour les cours d'interprétation
1987 : construction d'une 2ème conque acoustique permettant d'accueillir 
des orchestres philharmoniques
1990 : surélévation de la conque acoustique pour les instruments à vents
1999 : achat de nouveaux gradins pour la grande scène soit 1 850 places
2002 : agrandissement des gradins pour la grande scène soit 2 300 places
2007 : réalisation d'une nouvelle conque acoustique (28 m de large x 14 m de haut)

... aujourd'hui
le festival est l'incarnation d'une évolution d'exception, poursuivie dans une confiance réciproque entre le directeur artistique René Martin et la famille Onoratini. depuis 2007, Jean-Pierre Onoratini, fils ainé de Paul, a repris le flambeau de la Présidence du Festival, avec à ses côtés son frère Michel Onoratini.

l'envergure de René Martin n'est plus à démontrer. outre la direction artistique du Festival de La Roque, celle du Festival de la Grange de Meslay ou encore de l'Abbaye Royale de Fontevraud, il est entre autres à l'origine des Moments Musicaux de l'Hermitage-Barrière à La Baule ainsi que de La Folle Journée de Nantes, de Tokyo, de Bilbao... de Rio...

grâce à l'heureuse collaboration entre cette direction artistique et cette présidence, le Festival International de Piano de La Roque d'Anthéron a su grandir tout en préservant le même esprit : simplicité dans l'accueil des artistes et des auditeurs, qualité des concerts et de l'équipement, dévouement de nombreux bénévoles fidèles qui font l'essence de l'évènement. les 80400 spectateurs de l'édition 2008, témoignent de l'exceptionnel chemin parcouru et nous laissent croire à une poursuite brillante de cette belle aventure humaine et artistique.

13 août 2009

mandi bounga

en Malaisie, l'islam est religion d'Etat.

mais des croyances ancestrales cohabitent avec trois religions traditionnelles : bouddhisme, christianisme et hindouisme.

pour conquérir le coeur d'une femme ou s'assurer de la fidélité d'un homme, des Malaisiens n'hésitent pas à avoir recours à des rituels et autres superstitions, potions...

les codes sont différents entre la communauté malaise musulmane et la communauté indienne ou même la communauté chinoise.

les astrologues influencent les attitudes des Malaisiens face à l'amour. la pleine Lune est une alliée pour rêver au mariage quand on est célibataire. les guérisseurs (les "bomos") ont pignon sur rue.

le bain de fleurs (mandi bounga) est un rituel que l'on apprend à la puberté (12 ans), utilisé pour chasser les énergies négatives autour de soi, repousser la malchance et s'assurer les faveurs d'un amoureux. il se transmet de mère en fille.

on utilise des fleurs très parfumées (chaque fleur a une aura particulière) comme la rose ou la jasmin. sept fleurs sont mélangées, au choix.

ou onze.

ou treize...

mieux vaut utiliser un nombre impair de fleurs. et quand on se baigne on récite le nom auquel on pense (comme "désir") et l'énergie de la fleur vient en nous...

ces croyances relativement courantes restent secrètes et sont gardées par les femmes malaises.

malgré tout, le mariage arrangé est encore courant en Malaisie... entre cousins...

parfois on voudrait être la cousine d'un certain George et être née Malaisienne...

centre-ville de Kuala Lumpur

12 août 2009

héros

les héros ne sont que des hommes

qui se drapent derrière une cape de dignité, orgueil, certitude

ils se croient les plus forts, les plus inaccessibles

ils jouent ce rôle

parfait

ils n'ont rien à se reprocher

héroïques

les meilleurs, les plus braves, les plus endurants, les plus gentils, les plus consensuels

adulés, respectés, sollicités, honorés, admirés.

et lorsqu'il faut porter l'estocade, la lame finale, ils fuient

tombent les armes, fuient le combat

ils baissent la garde, rentrent dans la belle maison avec piscine, retournent garder les moutons, oublient les promesses et les espoirs fous.

ils laissent les luttes se faire loin d'eux, refusent le sang qu'ils ont généré, les douleurs, les manques.

les héros ne sont que des hommes

pas toujours courageux

quel leurre...

 

photo Christian Coigny

09 août 2009

l'absent

regards qui s'attardent.

mains serrées. joues frôlées.

mots échangés.

je me souviendrai de vous, ça ne fait aucun doute...

sourire intérieur. répétition des situations.

évidence d'une réalité.

chemin interne. sombre.

laisser faire. lâcher prise. constater.

à chaque fois.

alors toi.

photo Olivier Sybillin