Sudan

il nous a accompagnés durant ce séjour magique à Istanbul, ce chanteur en pyjama trèèèèès charmant... alors pour mon Internénette numbertwo, je vous laisse découvrir Sudan Sebep...

c'est décidé j'apprends le turc !! :)

Salon de Saint-Martin de la Brasque

dans ma boite aux lettres, j'ai trouvé ce joli article déposé par un fan... ;)

emplois-jeunes

me voilà donc sur le pied de guerre pour une rentrée dynamique.

alors, je voulais vous parler de cet article lu dans Le Monde du 29 août sur les emplois-jeunes qui ont été instaurés de 1999 à 2003.

on en pense ce qu'on en veut, surtout à l'heure où ce genre de dispositif revient sur le tapis, mais l'article est très intéressant.

en tant qu'auteur ou correctrice, métier "libéral" qui demande une énergie au quotidien pour rester en lice, je sais que le manque de revenus est cruel.

et il est inutile de se boucher les oreilles, fermer les yeux, le "travail" est ce qui fait le plus souffrir notre pays. et il serait temps que la tendance change. pour que nous respirions mieux... tous...

  

ma rentrée

ça, c'est le signe de mon retour chez moi et surtout que c'est "la rentrée"... le 7/9 de Patrick Cohen sur France Inter, la chronique de François Morel et le café qui parfume la cuisine !

avec ça, pour accompagner, comme une belle sauce épicée : un CDI à signer, des projets à finir, un billet de train dans la boite aux lettres pour partir bosser à Lyon, une facture de droits d'auteur à envoyer, un rdv avec la banquière... et la pluie cette nuit.

je ne sais plus si j'en suis ravie ou déçue, mais je n'ai pas le temps d'y réfélchir alors, plouf ! on y va...

et puis, comme un vieux réflexe, un coup d'oeil à l'horoscope et là, bong, à la rubrique "travail" :

"Méfiez-vous d'un optimisme exagéré, qui pourrait vous mener droit à une aventure désastreuse. Ne croyez pas naïvement que "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles" (Gottfried Leibniz). Il est dans votre intérêt d'avoir un comportement sain et réaliste."

c'est bien la rentrée !!

Istanbul J9-10

voilà le séjour est fini, retour à la case "Provence". 

bizarrement, ça n'a pas été facile de quitter cette étrange ville, qui nous faisait peur et qui nous est devenue si attachante...

après deux jours de shopping (c'est incroyable mais tous les magasins qu'on adore indiquaient "indirim 70 %", ce qui veut dire en gros "soldes monstres" et comme on n'était qu'à moitié fauchées, on a fini de ruiner notre compte en banque... ;))) entre deux limonata et "su" bien fraiches.

j'y ai également laissé une cuisse suite à un mauvais mouvement et je rentre boiteuse...

en tt cas, se finit ici le journal de Provençaux en Turquie... retour aux posts plus "pro" (clin d'oeil aux lectrices de FB... ;))

Selah Sue

à cause des drôles de rêves qui me visitent la nuit, et à cause de sa voix...

Istanbul J8

la journée a débuté sous des trombes d'eau, notre croisière sur le Bosphore a bien failli être reportée.

se rendre jusqu'à Eminonù et courir en claquettes sous la pluie jusqu'à k'embracadère m'a valu une belle glissage sur les marches d'escalier avec des ecchymoses...

et en montant sur le bateau, il y en a un qui s'est rpis le montant de la porte sur le front.

bon, le ton était donné...

heureusement le reste de la journée fut plus clément.. et la croisière très agréable...

bientôt la fin du séjour...

Istanbul J6 et 7

pas facile de reprendre son souffle chaque soir tant les journées sont intenses, en visite et en énergie dépensée...

hier donc, la Citerne Basilique, la mosquée Beyazit, le palais Topkapi, bref la vieille ville encore... je ne vous ne parle pas des fish kebap mangés au bord de l'eau qu'on a appréciés !!

aujourd'hui, un quartier très sympa, au bord de l'eau, calme et classe : le palais de Dolmabahce et sa mosquée , Maçka caddesi et Tevikiye...Nisantasi... tout était tellement serein... mais nos pieds sont en compôte... et mademoiselle Turky n'était pas là ce soir quand on est rentrés...

dead

pendant ce temps, du côté "vie à trépas" c'est l'hécatombe :

Jean-Luc delarue, Neil Amstrong, 15 personnes à Tripoli, le premier minsitre égyptien, 4 personnes dans l'écrasement d'un avion...

la mort fait partie de la vie, on le sait dès le début, dès que le premier cri est poussé mais on ne s'y habitue pas...

Istanbul J5

on avait décidé de traverser la mer Marmara pour voir si la vie côté asiatique état aussi paisible qu'on nous l'avait dit.

d'apparence plus sereine en effet, moins tassée, moins bousculée, moins sollicitée, la cie est vite devenue malgré tout bouillonnante. entre manifestations contre le gouvernement, comme les écoles surchargées, les "défilés" de la police avec armes et boucliers pour parer à tout débordement, les fans de foot qui s'échauffaient pour le match du soir... on a vécu une autre Istanbul, ça c'est sûr...

mais on a passé une excellente journée "asiatique"...

Istanbul J4

c'est confirmé on va rentrer sans nos jambes. cette étrange et grande ville est faite de montées abruptes et de descentes à pic.

et je ne vous parle pas des escaliers du métro qui comportent une cinquantaine de marches à chaque fois... bon d'accord y'a les escalators mais diantre, on n'est pas en sucre...

donc aujourd'hui j'en rêvais, la mosquée de Soliman le magnifique. la plus grande. maginfique en effet.

on se sent très émus dès qu'n rentre dans la salle de prière d'une mosquée.

moi en tout cas.

donc grand bazar (et on a réussi à en sortir sans mourir étouffés ni sans se perdre complètement), bazar égyptien, mosquée neuve... métro funiculaire, tram... heureusement tout est climatisé.

bizarre panique ce soir, pourtant, malgré notre très chouette journée, de se dire qu'on ne reviendra peut-être pas avec mademoiselle Turquy...

il est temps d'agir, réagir, s'en occuper...

Istanbul J3

on avait rendez-vous devant la mosquée bleue et bien entendu on n'a pas pris le bon pont. on est arrivés avec plus d'une heure de retard et un sacré coup de soleil sur les épaules mais vachement fiers de nous.

on s'est bien débrouillés quand même...

la mosquée bleue, Sainte Sophie (une bleue, une rose..), la vieille ville, la chaleur, les touristes, le funiculaire...

ce soir tout le monde est kapout !

et mademoiselle Turky n'en mène pas large non plus...

mademoiselle Turky

mademoiselle Turquy a de grandes oreilles pointues au-dessus de ses yeux verts légèrement exorbités.

elle est si maigre que lorsqu'on la caresse on a la sensation de tenir un sac d'os entre les mains. pourtant mademoiselle Turquy adore les caresses et ne peut rester longtemps loin d'une peau.

quand elle mange on dirait qu'elle vient de gagner au superloto tant elle exulte.

ses longues pattes maigres se terminent par de gros doigts bien épais, comme ceux des lions.

est-ce un serval ?

mais d'où vient-elle, elle qui vous a appelés dans ce parc, hésitant et boitant (car mademoiselle Turqy a une patte blessée ou morte peut-être) mais nous appelant et s'avançant vers nous malgré tout.

d'une docilité sans nulle autre pareille, qui s'est adaptée sans aucun souci, elle vient de rentrer dans notre vie. et on ne sait pas ce qu'on en fera dans huit jours...

Istanbul J2

monter à la tour Galata et observer l'étendue d'Istanbul d'en haut... les rues qui grimpent sec et descendent à pic, une place superbe, Kabatas... et au bout de la route, une petite chatte toute maigre, toute fragile qui est revenue lovée dans nos bras et qui dort avec nous... c'est malin !!!

Istanbul J1

après une courte nuit et un voyage à étapes, nous voilà arrivés dans l'extraordinaire Istanbul.

place Taskim, place centrale et Nisatansi pour commencer.

une vie tourbillonnante, des "taksi" jaunes partout, et quelques mots déjà appris. faut dire qu'on a un super guide...

demain on essaie de se débrouiller seuls... hum hum !

Tim Eitel

la toile est là imposante sur le pan de mur.

le paysage est flou, sans précision, le personnage, une jeune femme, est net, dessiné avec précision, une manche rouge descendant plus bas que l'autre, les plis de sa veste beige, son pantalon noir légèrement trop grand sur les jambes maigres.

un bonheur paisible qui envahit.

quand on ne sait qui on est ce qu'on cherche, où on va, douce sensation nette d'avoir l'horizon entier comme champ de possibles, que quelle que soit la route, on ne se trompera pas; qu'on doit oser, y aller, essayer...

"Aben"

Tim Eitel est un peintre né en 1971 à Leonberg, en Allemagne. Il vit et travaille entre Berlin et New York.

attraction

il est l'amant.

l'autoritaire, l'imposant. fort, puissant, audacieux...

fragile et incertain.

entre domination et soumission poussée par cette peur de voir s'écrouler son château de cartes.

pour l'instant tout a bien fonctionné, la relation tient mais l'équilibre reste fragile. jusqu'à quand.

il pourrait être le père. il pourrait être le fils. il est l'amant.

 

elle est l'amante.

l'indépendante, la déterminée. fière, dure, féline...

acceptant l'autorité. soumise parfois, jouant le jeu.

jeu de rôles où l'un et l'autre se perdent se retrouvent se bravent s'affrontent se désirent se repoussent se toisent se languissent s'attendent.

pour l'instant tout tient. la relation reste en pointillés, en ligne continue aussi. elle ne résiste pas à l'attraction qui lui ronge les tripes... jusqu'à quand.

elle pourrait être la mère l'amie, la fille. elle est l'amante.

photo "volée" sur le FB de Stille Genieter

Freider Burda à Aix...

 

Le musée Granet, situé à Aix-en-Provence, propose de découvrir pour l’été 2012 une partie de la prestigieuse collection d’art contemporain du Musée Frieder Burda situé à Baden-Baden, en Allemagne. Avec 53 chefs-d'oeuvre, principalement des peintures de grands formats, et des sculptures, cette exposition présente aux visiteurs une collection renommée pour sa richesse et sa diversité : celle de Frieder Burdaqui n’a encore jamais été montrée en France. 

Egalement pour la première fois dans l’histoire du Musée Granet, seront exposés des expressionnistes allemands emblématiques tels que Ernst Ludwig Kirchner, August Mackeet Max Beckmann, des artistes américains de l’expressionnisme abstrait comme Mark Rothko, William de Kooning et Jackson Pollock. 

A cette série de peintres s’ajoute la présentation exceptionnelle de 7 œuvres particulièrement émouvantes de Picasso, datant de sa dernière période. L’exposition, comme la collection, accorde aussi une place significative à l’art contemporain allemand et présente un ensemble représentatif de tableaux de Georg Baselitz, de SigmarPolke et de Gerhard Richter. 

Ensuite des tableaux de Neo Rauch, et de la jeune création allemande, Tim Eitel, Anton Henning, Eberhard Havekost et Heribert C. Ottersbach, complètent le parcours de cette sélection d’œuvres majeures, reflet de la passion inaltérée pour l’art du collectionneur Frieder Burda. 

20 ans

oui, je sais cette chanson n'a pas 20 ans, ni même 40 mais je l'aime bien...

et je la trouve de circonstance...

faire un deuil...

il paraît qu'après un décès soudain, inattendu, "violent" il faut "en vouloir à quelqu'un" pour réussir à commencer le travail de deuil...

je l'ai clairement senti un fameux 8 novembre...

après en avoir voulu à la Terre entière, au destin qui s'acharne, à mon Dieu qui me mettait trop durement à l'épreuve, après m'en être voulu à moi, refaisant l'histoire, ayant espoir d'en changer quelques pans, je lui en ai voulu.

à lui.

follement.

de m'avoir laissée, abandonnée, de m'obliger à cacher cet amour comme si c'était une honte, alors qu'il n'y a pas de meilleur hommage que de mettre cet amour en lumière, parce que cet amour le rendait heureux, profondément heureux, lui donnait une raison de vivre demain et les jours d'après, le rendait entier, en phase, lui.

je lui en ai voulu de me laisser assumer, de me laiser choisir, de me laisser avancer seule, lui qui ne pouvait désormais plus rien apprécier sur cette Terre...

et quand la douleur/colère est retombée, j'ai prié à genoux pour qu'il revienne, pour qu'il sache, pour qu'il comprenne, que rien, personne, jamais, ne m'a autant importé que cet amour-là...

que je devais le rendre fier de moi, d'y avoir cru, de cette vie ensemble qu'il prévoyait, espérait, attendait avec certitude... je devais lui donner raison de m'avoir aimée, de m'avoir laissé l'aimer...

j'ai tatonné, cafouillé, m'y suis mal prise souvent mais j'espère qu'il l'est.

fier.

depuis 3 ans, presque...