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28 novembre 2015

bio-beauté

j'ai encore loupé hier le post recyclo, alors je vais rattraper avec de l'écolo, aujourd'hui.

Résultat de recherche d'images pour "lamazuna"

Lamazuna, c'est une marque de produits bio, naturels et végans... fabriqués en France et promettant zéro déchets..

végan, ça signifie quoi ? juste que les produits n'ont pas été testés sur les animaux.

des cure-oreilles en bambous, des éponges nettoyantes en konjac, des shampooings solides en forme de cannelés...

la gamme est restreinte mais suffisante...

j'ai passé une commande, je vous en parlerai.

 

un petit peu de toi

08:42 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

27 novembre 2015

COP 21

la COP c'est la Conférence des parties, une réunion des états membres de l'Onu initialement, en 1992. qui s'est répétée en 1995 avec cette évidence d'un besoin de suivi et de mise à jour annuels.

depuis, chaque année, les états se retrouvent et discutent des obligations à prendre pour soigner notre planète.

cette année, ce sera la 21e édition, donc COP21. tout le monde en a entendu parler, puisqu'elle se déroule à Paris, dans un climat assez singulier, voire très inquiet.

154 chefs d'état seront là, avec la ferme intention de s'engager dans un vrai processus de diminution de leurs émissions de gaz à effet de serre en vue de rabaisser l'augmentation de température à 2°C, seuil au-delà duquel la planète serait sérieusement en danger.

100 millions d'euros ont été récoltés et sont mis en commun pour aider notamment les pays les plus pauvres à pouvoir eux aussi agir pour le respect de ces engagements.

l'affaire est importante voire périlleuse, mais un premier bon point est l'investissement politique d'autant de chefs d'état, mobilisés sur le sujet.

chaque pays doit d'ailleurs avoir déjà rendu des propositions d'engagements afin de mener une vraie réflexion.

paradoxal de penser à sauver une planète sur laquelle nous ne vivons pas en sécurité ? certes.

la 21e édition de la COP débutera le 30 novembre, donc dans 3 jours.

mais pour sensibiliser la population à ces sujets climatiques, certaines initiatives avaient vu le jour. comme cette "Arche de Noé Climat" qui installait dans les jardins publics, 140 animaux.

ici dans le parc Jourdain à Aix-en-Provence.

cette oeuvre de Gad Weil a été commandée par Ségolène Royal, ministre du Développement durable.

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règles élémentaires

voilà une initiative fabuleuse que je relaie en faisant un copier-coller d'un article pêché sur le site de Marie-Claire :

boite tampon

Une jeune étudiante de Sciences Po vient de lancer une opération dans le hall du bâtiment de l’IEP de la Rue Saint Guillaume. Le but ? Collecter des fonds pour acheter des produits d’hygiène intime aux femmes SDF.

Tara Heuzé, jeune étudiante à Sciences Po Paris, a eu une idée généreuse et utile pour venir en aide aux femmes sans abris. Ce jeudi 26 novembre, elle a lancé dans le hall de son école un appel aux dons pour pouvoir leur offrir des produits d’hygiène intime. Une initiative baptisée “Règles élémentaires” au profit du Samu Social, accompagnée d’affiches noir et rouge aux messages crus. Ainsi, on peut voir placarder dans l’école : “Iris, sans tampon depuis 11 mois “ ou encore “ Sara, plus un centime pour l’hygiène intime depuis 6 mois”.

 

Un discours clair et sans fioriture, qui vise à faire prendre conscience de l’importance des difficultés que rencontrent ces femmes qui vivent dans la rue, alors même que la taxe tampon est au coeur du débat. “Les gens ne veulent pas entendre parler de règles, c’est tabou, c’est du sang, ça les choquent, c’est un sujet qui les dégoûtent dont personne ne parle et qui est pourtant une vraie problématique, c’est bien gentil les conserves d’haricots verts, tout le monde en a besoin, mais les femmes ont aussi besoin de serviettes hygiéniques, de tampons”, a affirmé Tara Heuzé dans une interview accordée à France Inter.

 

De son côté, Lolita Dias du Samu social a aussi soutenu l’initiative sur France Inter: “C'est très important parce que ce sont des produits très difficiles d’accès pour les femmes en grande précarité, car ce sont des produits chers. [...] Face à peu de revenus, ce ne sont pas les premiers produits vers lesquels elles se tournent.”

 

Un beau projet ouvert à tous ceux qui souhaitent participer et dont l’objectif comme l’affirme l’étudiante est de “faire bouger les lignes et changer les règles.”

 

Pour faire un don de produits ou d'argent : rendez-vous les 27 novembre et 2 décembre prochains à Sciences-Po Paris en envoyant un mail avant votre passage à regleselementaires@gmail.com.

18:06 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

26 novembre 2015

la vie d'auteur

 

25 novembre 2015

violence

Joanna regardait Dylan en souriant.

- Je suis bien content que tu aies accepté mon invitation à aller au restaurant, ce soir.

- D'ordinaire c'est toujours moi qui choisis les hommes qui me plaisent. C'est la première fois que je me laisse faire.

Dylan n'en revenait pas. Cette fille était très belle, très sensuelle, pulpeuse à souhait avec un côté très sauvage, presque masculin. Tellement intelligente aussi.

Ca faisait deux heures qu'ils discutaient, passant d'un sujet à un autre, sans temps mort, culture, politique, sport... Philosophie aussi. Même ils avaient abordé la psychologie.

Quand il l'avait ramenée, jusqu'à sa voiture elle avait murmuré "et si je venais chez toi ?"

Il n'avait pas su résister.

Mais il s'était juré de ne "rien faire" avec elle. Il n'était pas ce genre d'hommes. Lui, il voulait une vraie histoire, une histoire d'amour qui dure sur le long, très long terme avec des enfants pour parsemer cette histoire-là. 

Il ne voulait pas d'un plan Q, il était près à patienter pour que ça marche entre Joanna et lui.

Elle était venue 3 jours avant, pour la première fois à son cours de boxe, parce qu'un ami lui en avait parlé.

Elle était restée juste scotchée par la forte puissante de ce jeune prof. Dylan était réellement très puissant. Fort. Sans peur.

Elle l'avait abordée sans gène à la fin du cours et Dylan avait demandé son numéro pour avoir le plaisir de revoir ses yeux sombres si brillants d'envie.

 

Joanna ne lui laissa pas le temps de retirer son blouson, elle était déjà collée contre lui, le plaquant contre le mur de son salon.

- On se fait un combat ?

- Oh non, Joanna, j'en ai bien assez avec les séances de cours.

Dylan tentait de l'embrasser doucement, il s'était promis de ne pas aller au-delà du baiser mais il ne pouvait pas attendre plus pour franchir cette unique étape.

Elle se refusait dans cette douce étreinte.

- Si tu veux m'embrasser, il te faudra me ligoter.

Dylan la trouvait bien joueuse et après tout, il était prêt à s'amuser un peu.

Il attrapa son écharpe toujours enroulée autour de son cou et voulut lier ses bras.

- Non ! Prends ta ceinture. J'ai vu que tu en avais une en cuir, alors attache-moi les poignets avec ta ceinture et tu pourras m'embrasser.

Dylan commençait à douter. Est-ce qu'elle rigolait ?

Mais il s'exécuta. Joanna se laissait faire docile, même si elle grimaçait un peu.

- Serre fort, hein, sinon, je peux me détacher et tu ne m'embrasseras pas.

Dylan serra.

- Encore.

Encore.

- Mais je vais finir par te tordre le bras, objecta-t-il en voyant la position inconfortable de la jeune femme.

- Je te dirai lorsque je m'en pourrai plus !

- Tu plaisantes ?

- Non.

Non.

Il approcha enfin sa bouche mais elle tourna la tête.

- Agrippe-moi par les cheveux et tire-les fort en arrière, si tu veux ma bouche.

- Mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ?

Dylan ne comprenait plus.

- Il n'y a pas de cirque. Je ne prends du plaisir que dans le rapport de force, que si l'on me maltraite.

Dylan ne souriait plus.

- Tu blagues n'est-ce pas ?

- Non. Quand je t'ai vu l'autre jour à la boxe, je me suis dit que j'avais enfin trouvé un partenaire à la hauteur de mes envies. J'ai besoin d'être maltraitée pour faire l'amour.

Dylan aimait prendre soin des femmes, surtout de la sienne. Il aimait l'entourer d'attentions, de délicatesse, de tendresse.

Il ne voulait ni violence ni maltraitance.

Aussi belle soit-elle, Joanna n'était pas ce qu'il recherchait. Il était perdu soudain...

 

 

aujourd'hui c'est la journée internationale contre les violences faites aux femmes....

24 novembre 2015

my génération

j'entends ici et là que c'est la nouvelle génération qui est visée. vivante, joyeuse, multiple elle incarne tout le mythe "français". à démolir.

la génération des jeunes de 20 ans.

bon, soit.

on n'est pas là pour faire un procès ou comparer ou décider de qui fait quoi mais...

je ne m'en remets pas, je pleure encore de ce qui se passe.

vraiment, je pleure.

quand j'étais gamine, mes copains s'appelaient Mohamed, Manuela et encore Manuela, et Kamel. Slim.

Jamel m'avait filé tous ses disques des Beatles, des 33 tours, je n'ai pas aimé mais j'ai oublié de les lui rendre quand j'ai déménagé.

Maria me refourguait des tonnes de bonbons en échange des bonnes réponses aux interros. aujourd'hui je ne digère plus les bonbons... 

et jamais au grand jamais, on ne se demandait si ce Marocain, cette Portugaise, cette Espagnole, cet Algérien... avait telle confession, telle obédience et mangeait tel ou tel aliment.

OK, je vivais dans une cité, OK, je vivais au milieu de tous au collège, les riches, les moins riches... on se foutait de la gueule des uns et des autres, on se mélangeait, on...

je crois appartenir à la génération la plus "mélangée" et je pense que mes acquis de petite fille sont tellement tellement en souffrance.

la nouvelle génération a déjà fait la part des choses, pas nous. 

on écoutait la guerre de nos parents, tout petits, de nos grand-parents. on écoutait en se disant que c'était du passé. on est au milieu entre le passé et le présent.

mais ne dites pas que c'est la nouvelle génération qui est visée.

ma génération n'a plus de repères.

je suis perdue.

et profondément malheureusement.

 

20:45 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)

22 novembre 2015

Deluxe au Moulin

chanter, hurler, jumper, taper des mains, savourer, être bien, aimer ça...

et pleurer quand le concert est fini en se disant que ça aurait du se dérouler comme ça un fameux vendredi 13 novembre... merci la musique, les arts en général de nous apporter autant de bonheur...

merci..

je vous glisse une vidéo tournée à Paris mais au Moulin à Marseille hier, c'était les mêmes chansons, les mêmes chanteurs, la même folie, si ce n'est plus....

12:36 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

21 novembre 2015

les écolo-décos de Noël

j'ai encore raté le recyclo-rigolo du vendredi.

et comme il n'est pas trop tard, je vous propose de penser déjà à Noël et ses décorations.

voilà une peinture sympa et naturelle pour faire vos décos.

c’est une peinture avec de nombreux avantages : elle est économique, écologique, saine, facile à faire, simple à utiliser et surtout elle se retire facilement en laissant les fenêtres encore plus propres qu’avant. 

en 2 mots, le blanc de Meudon est une sorte de craie en poudre, utilisée dans certains travaux (peinture notamment) et surtout pour le nettoyage (vitres, miroirs, argenteries…). On en trouve dans les magasins bio ou de bricolage et, bien sûr, sur Internet.

 

La recette est simple, puisque pour faire cette peinture décorative, il suffit de mélanger 2 doses de blanc de Meudon avec 1 dose d’eau.

 Peinture noel ingredients

Peinture ecologique noel fenetre

ensuite, il n’y a plus qu’à peindre les fenêtres (et pourquoi pas les miroirs), à l’aide d’un simple pinceau. on peut également utiliser des pochoirs, c’est idéal pour les petits... et les grands !

Peinture noel enfants pochoir

si la peinture vous semble trop liquide, ajoutez du blanc de Meudon, si c’est trop épais, ajoutez de l’eau.

chacun un pinceau, un bout de fenêtre et un petit pot de peinture et c’est parti !!

Peinture noel fait maison

Jonah Lomu

cet homme était un dieu des pelouses de rugby, il n'a pas voulu écouter les sales cons qui lui disaient quand ils était jeune qu'il ne serait jamais All Black parce qu'il venait d'une cité et il a eu super raison.

et il a joué dans l'équipe Marseille-Vitrolles ce champion néo-zélandais.

alors je vous glisse en dessous le ressenti de son entraîneur d'alors : Alain Hyardet... pour découvrir l'homme merveilleux qu'était Jonah Lomu..

Côté fermé signé Jonah Lomu à Vitrolles, face à Béziers, lors de la saison 2009/2010 de Fédérale 1. (L'Equipe)

L'homme

«Il y avait immédiatement un décalage visible entre le personnage, c’est-à-dire le regard que portait l’extérieur sur Jonah Lomu, sorte de pop star, et l’homme, ce qu’il était vraiment à l’intérieur de lui, c’est-à-dire humble, assez introverti. Ce qui m’avait immédiatement marqué, c’est qu’il refusait de se mettre en avant ou qu’on le mette en avant. Vis-à-vis de ses partenaires, de l’équipe, il se sentait mal à l’aise.»
 

Son premier match

«Nous affrontons La Seyne et le match est délocalisé à Mayol. Dans le vestiaire, il s’est isolé pour se préparer comme s’il allait disputer la finale de Coupe du monde. J’avais beau lui préciser que ce n’était que de la Fédérale 1, le troisième niveau français, qu’il n’avait rien à craindre, que la défaite n’engageait pas le reste de la saison, il était à bloc. J’ai compris, au bout d’un moment, que ce match était la chose la plus importante pour lui parce qu’après sa greffe des reins, il allait enfin rejouer au rugby. C’était comme une renaissance. Un moment capital dans son existence.»
 

Ses adversaires

«Il ne produisait rien d’exceptionnel sur le terrain. Sauf que ses adversaires lui témoignaient un profond respect. Il y avait le match et il y avait Lomu. Pour les joueurs de Fédérale, Lomu c’était un personnage de PlayStation. Et là, d’un seul coup, ils avaient en face d’eux une star planétaire, le joueur qui les faisait rêver. Le décalage était immense. Lomu, c’était réservé au très haut niveau et aux grands stades. Et lui, il faisait entrer ses adversaires dans une dimension inconnue. Ils n’avaient pas le billet pour aller là où lui évoluait. A la fin des matches, ils allaient le voir pour lui dire : "Merci, monsieur, de nous avoir fait passer…" Comme des gamins sans billet qu’un joueur fait entrer gratuitement dans le stade.»
 
 
 

Son regard sur le jeu

«C’était un passionné de jeu. Il aimait savoir pourquoi et comment on allait développer nos mouvements sur le terrain. Il m’interrogeait beaucoup sur la structure de nos organisations, offensives et défensives ; comment on allait d’un point A à un point B sur le terrain. Il était nourri par la culture all black.»
 

Son état d'esprit

«Un jour où il était blessé, nous allions à Graulhet (dans le Tarn) et il a voulu venir avec nous. Il a effectué les cinq heures de bus pour être simplement porteur d’eau. Il remplissait les gourdes de ses coéquipiers, et leur tendait sur le terrain pendant les arrêts de jeu. je l’ai même vu masser les mecs qui avaient des crampes, à la fin du match.»
 

Son impact

«Nous avions des maillots un peu dépareillés et défraîchis. Ça allait bien pour la Fédérale 1, mais lui voulait le meilleur pour nous. Alors il a appelé Adidas en leur disant qu’on ne pouvait pas continuer à jouer comme ça. "Trouvez-nous de beaux maillots...", a-t-il demandé. Et ils sont vite arrivés, magnifiques, bleu ciel et blanc, comme ceux de l’OM.»
 

Son départ

«Il travaillait pour Adidas et Visa. Il était aussi l’ambassadeur de la Coupe du monde 2011 en Nouvelle-Zélande. Je voyais bien qu’il était surbooké. Mais je n’ai pas d’image particulière de son départ. Je le voyais triste, parce qu’il sentait qu’il allait devoir s’arrêter. Il m’a dit un jour, en parlant d’une action de jeu que nous avions créée pour lui : "Ma tête veut aller à un endroit précis du terrain, mais mes jambes ne peuvent pas…'' Ce jour-là, j’ai compris qu’il allait bientôt disputer son dernier match de rugby et que ce serait avec nous.»

 

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18 novembre 2015

mon roi

c'est un hasard, mais en ce moment je vincent-casselise pas mal.

filmographiquement j'entends.

celui-là, ça vaut le coup de vous en parler :

un coup de poing dans le ventre, un vrai trouble.

une certitude qui se dessine...

23:19 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

17 novembre 2015

toujours en cercle serré, toujours debout

acheter un album où on entend (et grâce à qui on peut hurler") : "va te faire enculer le blizzard" (et pas que), c'est également nouer à son poignet un ruban où est inscrit : "toujours en cercle serré, toujours debout".

un ruban rouge.

un rouge Fauve.

eh bien, là, ces jours derniers, je n'arrive plus à retirer ce bracelet Fauve de mon poignet.

 

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20:52 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi 13 novembre

il faut toujours qu'elle me cherche des noises pour rien. Je la regarde, je me demande ce qui m'a plu chez eelle, comment j'ai pu tomber amoureux parce que si je suis honnête je suis tombé raide  dingue de cette nana, elle pétillait, riait tout le temps, trouvait tout tellement beau, joyeux, pertinent.

curieuse, elle était curieuse. Intelligente aussi.

bordel mais qu'est-ce que je fous là en face de cette folle qui me reproche je -ne-sais-quoi, qui plaque un point final à cette belle aventure ? j'ai tellement aimé la retrouver après le boulot, l'attendre et la désirer à travers nos textos, tellement aimé la déshabiller et découvrir sa peau, son corps, son odeur.

je me souviens la première fois où j'ai parlé de Jessica à mes pôtes, ils rigolaient en douce "ouais ouais, la femme idéale, la gonzesse de tes rêves, tu nous la fais pas à nous, on te connait, il n'y a aucune nana qui prendra ta liberté ton envie de faire la fête et tes soirées foot entre copains".

ben si, faut croire qu'ils se sont gourés parce que j'ai tout remisé et pour Jessica j'étais même prêt à bien plus.

cette fille,  il suffit qu'elle me regarde et mon monde tourne n'importe comment, plus de sens, plus d'orientation, plus de vérité.

sauf que ce soir, c'est la Bérézina, tout part en vrille, elle me reproche un tas de trucs dont je ne comprends même pas le sens, elle est venue à notre rencard pour me faire une scène c'est évident, tellement évident, les pôtes seraient morts de rire, ils me diraient : ça sentait le roussis, man, ça sentait pas bon...

Jessica, my love, hé, reprends-toi, merde, sinon,  je vais avoir l'air d'un con.

j'écoute ce qu'elle me dit, tous ces reproches accumulés, putain mais je n'ai rien vu venir, j'étais tout content de ce petit verre partagé à la terrasse du Petit Cambodge, c'est "son" bar parce que mademoiselle a ses habitudes, ses passages obligés...

OK, bon, les pôtes m'attendent sans m'attendre et j'en ai marre de ses reproches, je n'ai pas le courage ce soir pour une engueulade en bon et due forme, je ne m'y attendais pas.

je me lève, je me casse.

Jessica me suit. elle vocifère encore.

stop, please, my girl, stop !

- attends !

elle hurle, je m'en fous, je pars. cette fois, rien ne me fera rester. on parlera demain.

- je ne suis pas sûre qu'on ait réglé nos consos, dit-elle, furieuse de découvrir qu'en plus de tout, je suis radin.

il y a des soirs comme ça où ce n'est pas notre soir et basta !

je me casse.

Jessica est devant la porte vitrée du Petit Cambodge quand la déflagration retentit.

bordel, ma gonzesse est allongée par terre et un sale connard balaie les tables d'une rafle de Kalash...

quand je reviens tout est fini et pour certains cela n'est même pas un mot vain. certains sont transpercés de balles, inanimés.

morts.

je hurle : Jessica ?

et je vois ma gonzesse, ma nana, ma princesse qui lève un visage ensanglanté vers moi :

- je vais bien,  t'inquiète. occupe-toi des autres.

je me dis que je l'aime, que je l'aime comme un fou et que si ce soir, elle n'avait pas décidé de me faire une scène nous serions morts tous les deux.

morts.

pour toujours.

oui, je sais, c'est con quand on est morts c'est pour toujours.

vendredi 13 novembre, Jessica, ma douce, je veux que tu sois ma femme pour aujourd'hui et le restant de mes jours.

merci de ton caractère de merde.

 

 

my city of ruins

my country is of ruins...

my boss...

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15 novembre 2015

Titeuf et la guerre

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Fin Titeuf en guerre

 

23:19 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

l'après 13 novembre...

marcher dans des paysages magnifiques, voir un ciel de couleur irisée virer au rouge sang, apprécier l'harmonie des teintes d'automne et se dire que la vie est là, que la vie reste belle, époustouflante, troublante, motivante, et qu'il ne faut pas se lasser de la savourer, la découvrir, la contempler...

pour que rien ne s'arrête jamais.

 

 

23:05 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

13 novembre 2015

socio-recyclo-chausseto

c'est vendredi, parfois j'oublie, parfois j'y pense mais c'est le jour où on recycle...

voilà donc une façon artistique de recycler les chaussures orphelines, abandonnées lâchement par leur jumelle, qui restent à jamais en attente d'un éventuel retour...

Marcia de Carvahlo a décidé de leur donner une deuxième vie...

"Fondée en 2008 par Márcia de Carvalho, l’association « Chaussettes Orphelines » s’est donné comme objectifs :

- recycler le textile, notamment de chaussettes dépareillées.

- créer des liens sociaux

- favoriser l'insertion sociale, économique et culturelle par le biais de la transmission de savoir-faire artisanaux dans le domaine du recyclage textile et de la création de mode. 

Les bénéficiaires sont formés aux techniques textiles (couture, patchwork, tricot, crochet, broderie ) et les créations sont valorisées à l’occasion d'expositions et défilés de mode.

Les stagiaires du chantier école bénéficient d’un accompagnement pour des stages pratiques en entreprise et au retour à l'emploi par des équipes spécialisées."

L'équipeChantier école

 

gentillesse

aujourd'hui c'est la journée de la gentillesse..

waouh ! heureusement qu'on nous rappelle de temps en temps qu'il serait bien d'être gentil, sinon nous courons au désastre..

bon ben il n'y a plus qu'à...

allez un effort..

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23:05 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

L'histoire de Clara

"L'histoire de Clara" c'est un livre, un très beau livre de Vincent Cuvellier, illustré par Charles Dutertre.

Mais c'est aussi une mise en scène réussie de la compagnie La Naïve, une réussite tant les comédiens sont exceptionnels.

un pur moment de bonheur et d'émotion...

 

11 novembre 2015

prix Médicis

Nathalie Azoulai a remporté le prix Médeicis avec son roman "Titus n'aimait pas Bérénice".

Titus n’aimait pas Bérénice   alors que Bérénice pensait qu’il l’aimait.

Titus n’aimait pas Bérénice  alors que tout le monde a toujours pensé qu’il n’avait pas le choix et qu’il la quittait contre sa propre volonté.

Titus est empereur de Rome, Bérénice, reine de Palestine. Ils vivent et s’aiment au ier siècle après Jésus-Christ. Racine, entre autres, raconte leur histoire au XVIIe siècle. Mais cette histoire est actuelle : Titus quitte Bérénice dans un café.

Dans les jours qui suivent, Bérénice décide de revenir à la source, de lire tout Racine, de chercher à comprendre ce qu’il a été, un janséniste, un bourgeois, un courtisan. Comment un homme comme lui a-t-il pu écrire   histoire comme ça Entre Port-Royal et Versailles, Racine devient le partenaire d’une convalescence où affleure la seule vérité qui vaille : si Titus la quitte, c’est qu’il ne l’aime pas comme elle l’aime. Mais c’est très long et très compliqué d’en arriver à une conclusion aussi simple.

Nathalie Azoulai a imaginé un chagrin d’amour contemporain, Titus et Bérénice aujourd’hui, avec une Bérénice quittée, abandonnée, qui cherche à adoucir sa peine en remontant à la source, la Bérénice de Racine, et au-delà, Racine lui-même, sa vie, ses contradictions, sa langue.

Titus n’aimait pas Bérénice, c’est une façon de rationaliser le chagrin d’amour, de dire que Bérénice a raison d’être aussi atteinte en comprenant que Titus ne l’aime pas autant qu’elle l’aime, et d’arrêter de penser que Titus l’a quittée contre sa volonté. Il l’a quittée parce qu’il ne l’aimait pas, pas assez.

C’est une façon de statuer et de conclure bien que la pièce de Racine reste ouverte à toutes les lectures possibles.

C’est une manière d’imaginer une élégie moderne, ce verbe qui pleure, qui s’écoule vers le bas pour dire le manque, l’erreur et la déception, le temps que dure le chagrin.

Des hommes qui n'aiment plus leur femme, qui aiment ailleurs et qui ne quittent pas leur femme pour autant, il y en a tellement..