31 mai 2009
Joal Fadiouth
si tout se passe bien... je vais y retourner !!
et pour un sacré projet...
Inch'Allah...
22:20 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (7)
tout
y'a des jours comme ça où on se dit qu'on a qu'une vie et que c'est vraiment bien d'être libre pour la vivre comme on en a envie... juste comme on en a envie...
je veux tout, tout de suite et ici !!!!
18:39 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
30 mai 2009
planète vie
photo Alexandre Maller
il faut savoir se centrer sur l'essentiel.
savoir aller vers la lumière.
savoir engendrer.
savoir finir.
savoir décider.
savoir choisir.
prendre les commandes de notre vie, être seule à la diriger.
prendre notre bonheur à pleines mains et le mener rondement.
il faut savoir sentir la vie germer en nous et ne pas la piétiner.
rien d'autre ne peut alimenter notre vie, notre âme, notre bonheur que ce sang qui coule en nous.
allez chercher la vie ailleurs, chez les autres, est un leurre.
06:37 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
29 mai 2009
curieux
inspirés par "Le secret des curieux" des élèves d'une classe de Marignane ont écrit avec mon concours, une nouvelle histoire.
qu'ils ont illustrée.
la voici :
La ferme de Mélina
Conte inventé et illustré par les élèves de la classe de CP/CE1 :
Un grand merci à Calouan.
Ce matin-là, dans une ferme, une petite fille, Mélina, se lève. Comme à son habitude elle s’habille, prend son petit-déjeuner, puis se brosse les dents.
-Je vais aller voir si les animaux vont bien et je vais leur donner à manger.
Aujourd’hui, elle décide de commencer par les lapins.
Avant ce matin-là, les lapins avaient une queue, ni trop courte, ni trop longue, un peu comme celle des chats.
-Bonjour mes lapins, je vous apporte des carottes.
Les lapins sont gourmands des carottes, ils se disputent un peu. On entend :
-Elle à moi !
-Non ! Elle est pour moi !
Deux lapins, Malou et Jalé de disputent la dernière carotte. Mais Jalé réussit à l’attraper et tente de s’éloigner, Malou met la patte sur sa queue pour le retenir, la queue s’allonge et … se casse brutalement, le petit bout de queue restant se recroqueville…
C’est depuis ce matin-là que les lapins ont une petite queue.
Mélina préfère s’occuper de l’âne car les lapins sont vraiment trop pénibles.
Avant ce matin-là, les ânes avaient des oreilles, ni trop courtes, ni trop longues, un peu comme celles des chevaux.
- Moi aussi j’aime les carottes, pourquoi je n’en aurais pas ?
- Parce que tu n’es pas un lapin, tu n’as pas de longues oreilles !
L’âne Troye pensa : «Je vais trouver une solution !»
Après quelques minutes de réflexion, il enroule ses oreilles autour d’une branche, il s’assoit et sous l’effet de son propre poids ses oreilles s’allongent…
C’est depuis ce matin-là que les ânes ont de longues oreilles et qu’ils mangent des carottes.
Mélina quitte l’âne Troye, elle voit alors passer son chat Méan qui court derrière une souris.
Avant ce matin-là les chats n’avaient pas de moustaches.
La souris Lémax se précipite dans la grange et se cache sous la paille.
Méan a très envie de manger Lémax, il se lèche les babines et saute dans la paille. Quand il en sort, des brins de paille se sont collés tout autour de ses babines mouillées…
C’est depuis ce matin-là que les chats ont des moustaches.
Lémax en profite pour continuer sa fuite et, voyant la porte ouverte, se dirige vers la maison pour y entrer.
Avant ce matin-là, les souris avaient une queue, ni trop courte, ni trop longue.
Mélina désespérée devant l’attitude des animaux retourne chez elle et referme la porte pile au moment où Lémax entre. Sa queue se retrouve coincée dans la porte. Elle force pour essayer de se dégager, mais sa queue reste coincée et s’allonge, s’allonge…
C’est depuis ce matin-là que les souris ont une longue queue.
La petite fille l’aperçoit. Elle ouvre la porte, attrape la petite souris par la queue, la jette dehors et crie :
-File petite souris !
(il me manque la fin...)
11:39 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (2)
28 mai 2009
liste
jouer de la guitare ne plus ronger les ongles défaire les boutons de ta chemise noire boire du rosé parler plusieurs langues perdre quelques kilos adopter une petite fille écrire mourir rire au vent porter des petites robes acheter du thé sauter en parachute me glisser sous la couette aller en Afrique ou en Inde rester trois jours au lit à boire de l'eau et lire être allongée au soleil croire en Dieu respirer faire mon bâptème de plongée oublier aimer ma mère danser aller au cinéma fumer me tricoter un pull dessiner aller au diable dire non
non
non
photo Alexandre Maller
22:05 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (4)
éditer en Vaucluse
hier, à l'hôtel de la préfecture d'Avignon...
la grande classe...
21:28 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
27 mai 2009
copyright
hier j'ai trouvé ce post sur le blog d'Helenablue...
je n'en suis pas revenue...
concordance des mots, des émotions...
alors j'ai enfilé une petite robe, des souliers à talons et j'ai laissé la vie me guider... et la nuit me cueillir...
pour d'autres "petit-déjeuners"...
Petit-déjeuner
Me suis réveillée différente, un tantinet, un léger déplacement, une partie de ma peur surmontée sans doute, une sorte de calme, comme si quelque chose s'était inscrit en moi, une sérénité, je me rends compte que je ne trouve pas le mot approprié. J'ai comme l'impression de m'être détachée et reconnue à la fois. Le monde est si vaste, et chacun de nous si complexe, et pourtant parfois tout peut être si simple, une évidence. Etre à ce que l'on est. Sans détour. S'accepter et apprendre. En contact avec cet inaliénable en soi. Là.
Je profite de cet état qui me parait pouvoir n'être que fugace. Pas encore imprimé dans ma personnalité si tactile et éperdue de sens, néanmoins le changement s'opère, cette sorte de sagesse sans inquiétude pourrait s'installer et me profiter. La lumière dehors n'a pas la même teinte ce matin.
Helenablue
21:43 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)
26 mai 2009
Avignon
16:10 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
bad news
reçu un petit paquet de mauvaises nouvelles aujourd'hui...
voilà un florilège :
- les éditions 400 coups ont des soucis en interne... et beaucoup de collections cessent.
la fin d'une belle aventure pour moi et bien d'autres auteurs...
- Michèle Bonsignour, qui organisait le salon de Mouans-Sartoux a décidé d'aller feuilleter d'autres livres dans des cieux plus cléments. nous ne la reverrons plus.
- les organisateurs de salon ne sont pas tous réglos.
y'a des jours où l'on n'a pas envie d'oter ses lunettes de soleil... juste pour y croire encore...
15:28 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
expo à Nantes
15:22 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
25 mai 2009
Cézanne Picasso la gazette
mon travail avec les reporters de choc des quartiers nord d'Aix se poursuit...
encore un échantillon...
un peu prétentieux, mais sérieusement, réellement, absolument (ouille les adverbes !) j'aime ce que nous sommes capables de produire avec peu de moyens...
21:47 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (0)
24 mai 2009
Charlotte for ever
prix d'interprétation féminine... Cannes 2009
mes hommages, dame Charlotte !
20:37 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
j'aurais pu
j'aurais pu...
naître dans un pays en guerre perdre tous mes cheveux par un matin d"hiver me faire renverser par une auto et rester clouée dans un fauteuil roulant naître sans y voir devoir trier les déchets dans une décharge pour trouver de quoi survivre avoir un père alcoolique perdre le goût mourir de chagrin oublier de respirer détester la lumière du jour être battue à mort par un souteneur être réfugiée politique recevoir une balle perdue par un chasseur inconscient ne jamais grandir avoir le souffle court le sang qui bleuit dormir dans des cartons en pleine rue ne jamais connaître la saveur de l'amour le vrai vivre à une époque où les filles n'avaient pas le droit de lire me faire piétiner par un éléphant ne jamais pouvoir voter être mariée de force ne pas porter d'enfant en mon ventre rester prisonnière durant des années dans un lieu sordide ne jamais pouvoir te dire "je t'aime" me faire lapider pour sorcellerie ne jamais plonger dans la mer devoir attendre mon tour assister au coup de machette qui aurait tué mes parents ne jamais sentir une goutte de pluie devenir dépendante d'une drogue quelconque être achetée tomber d'un arbre et rester dans le coma casser des cailloux à Cayenne être enrôlée dans une secte me faire kidnappée par des trafiquants oublier mon nom ne jamais connaître la douceur de bras d'enfant autour de mon cou avoir un coeur de pierre des os friables un interdit bancaire...
20:05 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (3)
correspondance fictive
voilà le livre de la correspondance fictive entre Picasso et Cézanne dont je vous ai glissé quelques extraits de temps à autre...
illustré par les élèves.
et mis en page par Sandrine Macke.
merci l'ASPPA...
19:06 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (1)
22 mai 2009
les mamans
dans le Bambi de ce mois-ci (illustrations Nancy Delvaux) :
et en supplément, réservé aux abonnés, "5 belles histoires de printemps", parmi lesquelles Minicat, une histoire parue dans un précédent numéro...
21:13 Publié dans mes publications presse | Lien permanent | Commentaires (2)
19 mai 2009
blessée (3)
elle sent une odeur.
envoûtante.
Une chaleur dans le coeur. dans les veines. dans l'âme.
elle se redresse et avance. claudiquant.
elle repousse les branches qui lui barrent le passage et avance.
près du gros tronc, le petit paquet est toujours là.
elle passe à côté.
sourit.
elle traverse le chemin. et avance.
la route.
elle marche sur la route. claudiquant.
elle ralentit. un vague souvenir d'une vie d'avant.
d'une souffrance qui s'évanouit.
elle aperçoit la fine chaîne dorée abandonnée sur le bord de la route.
la ramasse.
la serre contre son coeur. et avance.
sourit aux passants qui se retournent sur sa lumière.
sourit aux oiseaux qui volettent au-dessus d'elle. revenus.
son pas est encore incertain. mais ses yeux brillent.
elle aspire longuement et respire profondément.
elle avance encore.
et quand fatiguée, elle stoppe un instant, elle se rend compte qu'ils sont des dizaines derrière elle à la suivre.
à suivre sa lumière.
hommes femmes enfants chats écureuils oiseaux...
un loup.
chef de meute.
elle sait. elle ne souffre plus.
09:29 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (4)
looking for Eric
hier, à Cannes, était projeté le nouveau film de Ken Loach.
difficile de ne pas en parler... je suis une fan du sieur Cantona.
everybody's looking for a hero
with luck, you'll find one...
09:22 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
18 mai 2009
blessée (2)
il est venu plusieurs jours.
la regarder.
enfin, l'apercevoir.
ce jour-là, il s'assoit sous un arbre et attend.
elle ne l'a pas vu.
elle avance, boitant.
- bonjour !
surprise. peur. grognement.
elle montre les dents et se drape dans ses vêtements recousus.
il parle. doucement.
quelques mots. puis d'autres.
cachée derrière le large tronc de l'arbre, elle écoute.
elle sent encore la douleur dans son corps, dans son âme.
il dépose un petit paquet au sol. tout petit.
et se lève enfin.
quand il se tourne vers elle, soudainement, il voit son visage sourire.
coup dans son coeur.
- j'étais venu pour vous voir. je vous ai vue... merci pour votre lumière... si peu commune... si vous permettez, je reviendrai...
mais déjà, elle est retournée se terrer.
seule.
un animal.
un loup.
souffrant encore.
09:05 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
Ponyo
dois-je redire mon admiration amoureuse pour le maître de l'animation japonaise : Miyazaki ?
Ponyo sur la falaise ("Gake no ue no Ponyo"), le nouveau film d'Hayao Miyazaki, s'ouvre sur une explosion de formes et de couleurs, un feu d'artifice visuel où la faune et la flore subaquatiques se déchaînent, emportées par un torrent de vitalité.
à l'origine de ce mouvement débridé, un personnage typique de l'univers du vieux maître de l'animation japonaise donne le la. c'est Fujimoto, un sorcier illuminé qui a quitté le monde des humains pour élire domicile sous l'eau et oeuvrer à la prospérité des fonds marins.
Fujimoto est le père de Ponyo, un petit poisson-clown à visage presque humain qui a d'autres ambitions que de servir son grand dessein écologiste.
il semble que ce soit le destin cinématographique de ces jolis poissons rouges que de vouloir connaître le monde des humains : comme Nemo, la star des studios Pixar, Ponyo va s'y frotter, pour le pire et le meilleur.
en approchant des rives, la créature se voit happée dans une marée de boue et d'ordures que collecte le filet d'un pêcheur, et finit coincé dans un vieux pot de confiture.
un mal conduisant toujours à un bien chez Miyazaki, et réciproquement, cet épisode traumatisant est la porte d'entrée de Ponyo vers une destinée extraordinaire.
récupérée par un petit garçon, Sösuke, qui brise sa prison de verre d'un petit coup de marteau, elle revient à la vie, et gagne son coeur instantanément.
il faut dire que le poisson est particulier : fille du vieux sorcier et de la déesse de la mer, jolie comme un coeur, elle est douée de pouvoirs magiques qu'elle dispense généreusement, et d'un appétit de vivre que symbolise une insolite passion pour le jambon.
tout est possible chez Miyazaki, toutes les combinaisons, toutes les transformations, et s'il adapte ici un classique occidental, ce n'est pas un hasard s'il choisit La petite sirène d'Hans Christian Andersen.
retrouvée par son père, Ponyo veut aussitôt repartir chez Sösuke.
et pour lier son destin à celui de son ami, elle se transforme en petite fille.
une belle ode à l'amour sincère, absolu, magique...
et en version japonaise, c'est encore plus touchant...
08:54 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
17 mai 2009
Cézanne Picasso nos voisins
samedi 16 mai, avait lieu à l'atelier Césanne à Aix-en-Provence, le lancement de la manifestation "Cézanne Picasso, nos voisins" mise en place par l'A.P.E.S., association située sur le territoire des Hauts d’Aix (St eutrope, Campagne Nègre, Saint Donat, Tivoli, Beisson, Loubassane) et au service des habitants de ce quartier.
je m'y suis rendue avec mon équipe de journalistes reporters et ce fut un vrai moment d'enchantement.
nous avons eu le droit à une visite guidée gratuite de l'atelier de monsieur Cézanne himself, en l'état où il l'a laissé avant de mourir (bien entendu, j'exagère..)... Merci Samir...
nous avons rencontré des artistes, photographes, vidéastes, musiciens...
ainsi qu'une "foultitude" de touristes japonais... qu'il fut difficile d'interviewer, malgré la bonne volonté de Leyla...
il nous reste à rédiger les articles..
et là, c'est autrement plus âpre que de siroter un verre de rosé, un bout de pizza à la main dans un jardin merveilleux...
22:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)