Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05 janvier 2010

jAmais-blAblA-coNtentes(8)

 


sc0036b0a3.jpg
sc0036f259.jpg

 

 

dernière danse

j'ai longtemps parcouru son corps

effleuré cent fois son visage

j'ai trouvé de l'or

et même quelques étoiles en essuyant ses larmes

et j'ai appris par coeur la pureté de ses formes

parfois je les dessine encore

elle fait partie de moi


je veux juste une dernière danse

avant l'ombre et l'indifférence

un vertige puis le silence

je veux juste une dernière danse


je l'ai connue trop tôt mais c'est pas ma faute

la flèche a traversé ma peau

c'est une douleur qui se garde

qui fait plus de bien que de mal

mais je connais l'histoire il est déjà trop tard

dans son regard, on peut apercevoir qu'elle se prépare au long voyage


je peux mourir demain ça ne change rien

j'ai reçu de ses mains

le bonheur ancré dans mon âme

c'est même trop pour un seul homme

et je l'ai vue partir sans rien dire

il fallait seulement qu'elle respire

merci d'avoir enchanté ma vie.

 

Kyo

"Dernière danse"

04 janvier 2010

clin d'oeil

pour Jill :

y'a ressemblance ou non ?

Photo de Corinne Lesimple

Camus

Albert Camus, gagnant de prix Nobel, portrait en buste, posé au bureau, faisant face à gauche, cigarette de tabagisme.jpg

 

il y a cinquante ans, mourrait Albert Camus, d'un accident de la route (en voiture de sport, lui, mais quand même...) en venant de Lourmarin (c'est chez moi, ça...) mettant fin à une vie d'auteur et d'homme encore à enrichir...

il avait 46 ans.

il était né un 7 novembre, quand d'autres sont morts un 8.

novembre.

son père s'appelait Lucien. presque Luc...

il a écrit L'étranger.

L'autre... L'étranger...

mais que sait-on réellement de lui ?

avait-il un amour caché ? des projets de vie ? des envies de partir loin, de tout recommencer ?

écrivait-il des courriers enflammés à une belle croisée à un détour de vie ?

j'ai trouvé ceci à son sujet :

« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde ». Dans cette phrase est concentrée la puissance d’un conflit, d’une confrontation qui supporte et emporte l’œuvre de Camus. Deux forces qui s’opposent : l’appel humain à connaître sa raison d’être et l’absence de réponse du milieu où il se trouve. L’homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu’à sa raison d’être.

 

étrange comme cela me parle.

je sais ça peut sembler "obsessionnel" à la longue...

mais je me dis qu'un jour peut-être des écoles, médiathèques, collèges porteront le nom d'un autre auteur, mort trop tôt et qui a tant donné de lui...

reprise

aujourd'hui c'est la reprise.

pas de chaussettes. ni de tabac.

la reprise tout court.

nouvelle année. nouvelles résolutions. nouvel entrain. allez, courage, quoi... en plus il pleut, alors que demander de mieux (moi qui adoooooore la pluie !!) ?

pour la reprise donc, je décide de :

- nettoyer les toiles d'araignée sur les marches de l'entrée

- ne plus louper Guillon le matin

- ne plus ronger les ongles

- aller voir BB en concert (là, je triche, j'ai déjà les places..)

- défaire le sapin de Noël

- finir le pull pour ma copine

- tenir à distance les opportuns

- écrire le plus possible, donc m'organiser pour cela

- ne plus croire en mon horoscope "elle"

- faire du tri

- retourner en Afrique et...

- voyager dans plein d'endroits... sans oublier d'aller voir la nouvelle maison de Clarinette au printemps

- être forte, pour ceux qui m'entourent... et pour moi...

 

 

et vous ? qu'avez-vous décidé ?

 

 

bubule.jpg
(c) Mimi des Bois

 

03 janvier 2010

huitième

09-nu-artistique-23299

 

Huitième dimanche

les filles ont les joues blanches

le sang qui tape dans les veines

et le cœur bordé de peine.

Huitième dimanche

Les filles ont l’âme en tranches

Elles cherchent l’air pour respirer

Il faut mettre de l’ordre dans leurs idées.

Huitième dimanche

les filles regardent dans les branches

si un écureuil s’y est perdu

un hasard rien de plus…

Huitième dimanche

les filles tirent sur le bout de leurs manches

elles ont froid elles ont mal

certainement ce temps hivernal…

Huitième dimanche

les filles comptent chaque dimanche

elles ne doivent plus y croire

et faire taire leur espoir

Huitième dimanche

les filles, mains sur les hanches

laissent voler leurs cheveux

et mettent du brillant sur leurs yeux

Huitième dimanche

les filles ont du pain sur la planche

car elles veulent continuer d’avancer

ne pas se retourner, ne plus tomber.

Huitième dimanche

il ne faut pas que les filles flanchent

une nouvelle année vient d’arriver

soyez sages larmes et regrets !

02 janvier 2010

panorama

 

la chanson de Kent est jolie tout plein et le clip réalisé par Stéphane Girel... ça le fait, dis donc !

l'amour dans les étoiles

portrait_15.jpgphoto Alexandre Maller

 

Voie lactée


Allongées dans le noir

Les yeux grand ouverts comme des chouettes

Les filles comptent les étoiles.

Elles cherchent l’étoile du berger.

Il est où d’ailleurs le berger ?

La grande Ourse.

La petite.

Les filles sont allongées dans le noir.

Elles disent : Ouh ouh !

Elles ouvrent grand leurs yeux.

Il n’y a plus d’étoiles.

Nuit noire.



je ne cache pas mon plaisir pour les photos d'Alexandre Maller. j'ai pensé réaliser des recueils mélangeant mes textes et ses photos.

voici un échantillon d'un recueil intitulé "l'amour pousse aussi sur les arbres".

je n'ai pas encore démarché parce qu'un éditeur semblait intéressé mais si l'idée en séduit un autre... n'hésitez pas.


01 janvier 2010

2010

 

2010.jpg

une nouvelle année donne toujours raison aux espoirs les plus fous les plus doux, aux bonnes résolutions, aux envies qui fleurissent.

que le bonheur soit au rendez-vous pour cet an 2010 et qu'il vous entraine au bout de vos rêves...