Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31 janvier 2010

batterie

voilà, j'insiste avec ça, mais c'est qu'il y a urgence soudain...

besoin d'une batterie pour un ordinateur nec versa L320, batterie dont les références sont : battery pack li-on output : 14av 3800mah s/n pc-vp-wp22/0p-570-74001

 

je pars dans quelques jours en Afrique, retrouver ma soeur Marie-Jeanne alors si une bonne âme passe par ce blog, je lui serai reconnaissante de se manifester...

 

merci, merci, merci...

 

 

cimetière+pont.JPG

 

 

12

l'hiver est arrivé. la nuit aussi.

elle a fermé portes et volets, tiré les loquets blindé les serrures.

lovée sous une couverture épaisse, elle s'est recroquevillée pour essayer de se réchauffer un peu. sans bouger.

un jour de grand froid, un volet battait contre la fenêtre, délogé par la puissance de vent.

elle a ouvert la fenêtre pour raccrocher le volet et une bourrasque glaciale est entrée dans la maison. elle s'est sentie saisie, son corps s'est mis à trembler. elle grelottait.

mais elle a réalisé : si mon corps tremble c'est que je suis encore en vie.

encore en vie.

elle s'est souvenue qu'un jour un homme a déposé dans sa maison un long manteau chaud d'amour sincère inconditionnel éternel, une écharpe de sourires de rêves permis et de fou rires enivrants, un bonnet de mots doux, de baisers fous et de caresses savoureuses...

et aussi des bottes.

des bottes fourrées de courage et de force, de vérité et de respect.

elle s'est décidée : elle a enfilé manteau bottes et bonnet et a enroulé l'écharpe autour de son cou. elle a poussé doucement la porte et a avancé dans le froid.

elle sentait qu'elle n'avait plus peur.

l'hiver allait passer.

bientôt le printemps...

 

 

12e dimanche.

je t'aime.


30 janvier 2010

virevolte

les filles tournent sur elles virevoltent

regardent le ciel virevoltent

s'endorment en souriant apaisées

virevoltent

elles dansent tournent sautillent

virevoltent

légères fragiles conscientes de chaque petit bonheur qui ruisselle sur elles

les filles virevoltent

elles mangent une pomme boivent du thé du vin

du café aussi bien chaud et bien fort

elles laissent virevolter les belles images dans leur tête

mangent des sushis adorent manger des sushis

et virevoltent

encore

encore

scene-de-vie_14.jpg

photo Alexandre Maller

 

28 janvier 2010

livre inter 2010

L’aventure du Livre Inter se perpétue pour la 36ème année. Lecteurs, jurés, auditeurs, auteurs… vont vivre jusqu’en juin 2010 le plaisir de lire et le plaisir de partager.

 

Si vous souhaitez faire partie du jury, envoyer votre candidature, avant le 19 février 2010, à l'adresse suivante:
LIVRE INTER
France Inter
75220 PARIS CEDEX 16

 

Catherine Clément - Présidente du jury 2010

 

Catherine Clément a enseigné la philosophie pendant quinze ans à l'Université, en commençant à la Sorbonne en 1964 à l'époque où il n'y avait qu'une seule Sorbonne, une seule université à Paris. Elle a publié plus d'une vingtaine d'essais sur l'anthropologie et la psychanalyse, et un livre - un seul- de philosophie pure.

Romancière: elle publié une vingtaine de romans, dont quelques-uns ont accédé au rang sacré de "best-seller".

Née en 1939 à Paris, dans une commune qui s'appelle aujourd'hui Boulogne-Billancourt. Catherine Clément a passé la guerre dans un petit village sur le bord de la Loire, en Anjou. Ses premiers souvenirs sont les ponts qui explosent et les obus qui tombent.

Réfugiés dans le Lot et Garonne, ses grands-parents juifs, Georges et Sipa Gornick, ont été dénoncés, arrêtés, envoyés à Drancy puis Auschwitz, dont ils ne sont pas revenus. La famille apprendra après la guerre qu'ils ont été gazés en mai 1944. Ils étaient dans l'avant-dernier convoi de juifs français. Catherine Clément affirme que cet événement a pesé sur tous ses choix : « je suis devenue philosophe à cause de "ça" et mes romans m'ont permis d'échapper à "ça" ».

Catherine Clément s’est intéressée à la psychanalyse à partir de 1959, et à l'ethnologie à partir de 1962, après que Claude Lévi-Strauss lui ait demandé d'intervenir sur un mythe africain dans son séminaire d'Anthropologie structurale au Collège de France.

Ses études ont été classiques: Ecole Normale Supérieure, agrégation de philosophie, un an d'enseignement dans le secondaire et tout de suite, l'enseignement supérieur. Elle a été la première "assistante" (chargée de cours et de travaux pratiques) auprès de Vladimir Jankélévitch, qui dirigeait aussi sa thèse.

En 1976, elle se met en congé pour devenir journaliste dans un quotidien aujourd'hui disparu, Le Matin de Paris. Elle y dirige la rubrique culturelle jusqu'en 1982.

Puis elle a voulu connaître le monde.

De 1982 à 1987, elle dirige au quai d'Orsay l'association française d'action artistique, l'AFAA, aujourd'hui devenu Cultures-France, chargée des échanges artistiques entre la France et les autres pays. Elle y monte l'Année de l'Inde et amorcé les années France-Brésil, entre autres.

En 1987, elle part en Inde avec son compagnon, ambassadeur de France en Inde; elle le suit ensuite à Vienne en Autriche et à Dakar au Sénégal. Elle enseigne bénévolement en anglais à la Nehru University à Delhi, dans le département de Sciences of language, en français à l'Université de Vienne dans le département du théâtre et à l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar dans le département de philosophie.

Mais surtout elle prend le temps d'écrire.

Après douze ans à l'étranger, c'est le retour en France.

Aujourd'hui, Catherine Clément dirige l'Université populaire du musée du quai Branly, qu’ellea fondée selon le principe de la formation permanente inventée au Danemark par le pasteur Grundtvig: Les cycles d'enseignement et de réflexion sont ouverts à tous gratuitement.

L’an dernier elle a donné des cours de "pensée du théâtre" au Conservatoire National d'art dramatique, à l'invitation de Daniel Mesguich: des cours consacrés au rapport entre le théâtre et la transe.

Son nouveau roman « 10 000 guitares » paraîtra au Seuil en Février

Angoulême

du 28 au 31 janvier, le festival d'Angoulême c'est reparti...

et y'aura Julien Neel...

de quoi faire rêver les jolinénettes number two...

 

Lou Tome 5 : Laser Ninja

26 janvier 2010

guillon du matin

 

 

25 janvier 2010

Tomi Ungerer

Le singulier bestiaire de Tomi Ungerer

du jeudi 21 janvier 2010 au 24 avril 2010
bibliothèque départementale dans le 3e arrondissement de Marseille.

 



image
« Ainsi, lorsqu’on me demande de quelle école je fais partie, je réponds de l’école buissonnière… »
Tomi Ungerer

dessinateur et illustrateur de génie, l’Alsacien Tomi Ungerer est depuis un demi-siècle reconnu sur le plan international.
refusant de se laisser enfermer dans un seul genre graphique, il s’est livré avec autant de talent au dessin pour enfants que publicitaire, d’observation, satirique ou érotique, réalisant une oeuvre graphique inclassable aux expressions très diversifiées.
parmi les principaux thèmes abordés par Tomi Ungerer, celui de l’animal occupe une place particulièrement importante.
l’exposition Le Singulier Bestiaire de Tomi Ungerer, présentée à la bibliothèque départementale, rassemble une centaine d’oeuvres de styles et de techniques très différents : les collages relevant de la tradition du surréalisme (Clic Clac ou Qu’est-ce que c’est ?), les dessins de facture très classique (Les animaux de Tomi Ungerer) et satiriques (Amnesty Animal), les affiches publicitaires, les illustrations de livres pour enfants (The Mellops Quartett), et même les sculptures réalisées à partir de matériaux de récupération.

24 janvier 2010

regrets

ailleurs

je viens d'un autre monde. autre univers.

et il le savait.

le sentait.

comment t'appelles-tu ? me demandait-il souvent. parce que pour lui mon nom, celui donné à ma naissance, n'est pas le mien.

qui suis-je ? comment je m'appelle ? que fais-je ici ?

je n'ai pas trouvé encore mais nos chemins ne se sont pas croisés au bon moment.

j'ai rebondi de chapitre en chapitre, alignant aventures, luttes et liberté quand il n'en était qu'à l'introduction. 1er chapitre tout au plus...

11e dimanche.

le livre s'est refermé. avant le mot fin.

11e dimanche.

23 janvier 2010

Haïti

Avatar

Avatar

 

c'est un vrai succès, et là en général, je bloque.

quand tout le monde court pour aller voir THE film, vous pouvez me croire, je n'y vais pas.

là, en regardant la bande annonce, je me suis dit : waouh !

et en regardant le film avec mes lunettes 3D sur le nez, j'ai eu envie d'y croire.. à cette possibilité de renaitre, comme nous dit Jake Sully lorsqu'il devient définitivement un Na'vy...

un autre monde...

le scénario n'a rien de nouveau mais franchement c'est intense... magnifique... j'ai adoré !

22 janvier 2010

orange

je vais devenir prétentieuse si je continue sur cette pente glissante.

mais une amie m'a avertie que je faisais partie du prix Orange des livres 2010 (page 16 pour ma soeur... parce que je suis allée vérifier...).

ça ne signifie certainement rien mais cela ne me coûte pas plus de partager avec vous... j'ai l'impression d'être une enfant devant le père Noël...

Calouan Calouan
Haut les filles !

Résumé :

Ces nouvelles invitent à partager le destin de femmes d'aujourd'hui qui aiment, souffrent, se sentent seules et vivent.

Editeur :

Quadrature

Date de parution :

10 décembre 2009

N° ISBN :

978-2-930538-07-5

Tetro

j'écris des histoires de femmes mais les hommes ne sont pas en reste quant à leurs interrogations, souffrances, quêtes.

puisque "un bon film" semble être une option partagée pour passer un bon moment, je viens vous parler de celui-ci.

étonnant pour un film de Coppola mais terriblement troublant.

en plus, je trouve que le comédien principal (Vincent Gallo) a une certaine ressemblance avec Bruce Springsteen lorsqu'il était jeune... ce qui ne gâte rien !!

 

Tetro

un film sur la filiation, sur le pouvoir retors de la notoriété, sur le respect, le courage et la quête de ce que l'on est...

honnêtement, je me questionne : saurais-je décrire aussi bien les états d'âme masculins ?

 

Paul, la blonde et son auto (1)

Lorsqu'elle rentre la clé dans la serrure de sa voiture, Elisabeth sent déjà que quelque chose ne va pas aller.

Il y a des jours où son instinct est tellement sensible. Alors elle ralentit ses mouvements et veut en détailler chacun d'eux. Elle tourne lentement la clé d'un geste délicat du poignet et le loquet de verrouillage se lève.

Tout semble correct. Elle ouvre la portière, s'installe avec soulagement et règle fébrilement le rétroviseur. ouf ! Il n'a pas cédé malgré le rafistolage infligé par son ami Paul lorsqu'elle l'a écrasé contre le mur de ses voisins en voulant décharger ses courses l'autre jour.

Clé : OK. Rétro : OK. Elle démarre l'auto et baisse le levier du frein. Le moteur ronronne, rien ne semble clocher.

Ben voilà, finalement elle s'est trompée. La journée ne fait que commencer mais elle avait une telle appréhension que ces quelques OK suffisent à la soulager.

Lorsque la voiture se met en route, elle distingue un petit bruit qui l'inquiète.

ah ah ! Pas si fausse que ça, son intuition matinale.

Et soudain, le véhicule a quelques soubresauts et Elisabeth entend nettement le cliquetis qui accompagne le moteur.

Elle soupire. Chienne de vie ! Il ya des jours où elle devrait rester au lit, elle le sait que son instinct ne la trompe que rarement mais à chaque fois, elle passe outre.

Tant bien que mal, elle continue sa conduite jusqu'au village d'à côté car elle sait qu'un garagiste s'occupe des pannes en tous genres...

Elle se gare dans le parking bétonné devant l'enseigne du garagiste et compose le numéro de son travail...

- Bonjour Edouard, excusez-moi mais j'ai un pépin avec ma voiture, je risque d'être en retard...

- Oh... J'en suis navré... Voulez-vous que l'on vienne vous chercher ?

- Non... Merci... Je n'ai pas dormi chez moi hier soir et... Je vais me débrouiller, ne vous inquiétez pas. Merci encore..

 

 

(je l'avais promise à Babelle cette nouvelle, alors je me lance...)

21 janvier 2010

fun-sondage

pour reprendre une expression de Babelle, ma jolinénette number one m'a dit hier : j'aime bien les sondages sur ton blog....

pour lui faire plaisir en voilà donc un autre :

si l'envie de changer d'air vous prenait soudain, une envie d'évasion, un ras-le-bol du quotidien, quel serait votre choix :

1)

 

2)

 

3)

 

4)

alors, quand il y en a marre, vous optez :

- pour un bon livre qui permet de s'évader, tapez 1)

- pour le film de l'année qui permet de voyager, tapez 2)

- pour le restaurant qui fait décoller les papilles, tapez 3)

- pour la soirée entre amis toujours autant appréciée, tapez 4)

africamédia...

pour les fidèles de la première heure, j'ai déjà parlé sur ce blog de mon voyage à Joal-Fadiouth au Sénégal (à quand le retour ??? hum hum...) et du lien qui s'est tissé entre soeur Marie-Jeanne et moi.

aujourd'hui ma douce amie a besoin à nouveau d'ordinateurs, pas le dernier Mac ni le plus perfectionné, mais un ordinateur qui lui permettrait de travailler et certainement de capter Internet... un ou plusieurs...

si d'aventure vous avez des ordi-coucous dont vous ne vous servez plus et qui pourraient la dépanner, nous sommes preneuses. enfin, elle surtout !

alors, n'hésitez pas à me faire signe...

 

Livre de Corinne à Joal.JPG

 

 

20 janvier 2010

france culture

j'ai découvert Arnaud Fleurent Didier et cette chanson étrange...

un doux bonheur...

 

carabine (fin)

Mado regarde l’arme avant de la laisser tomber au sol. Sept ans presque qu’elle  prenait les devants, qu’elle offrait des voyages et même des cadeaux à gogo à ce gigolo en goguette… Mado rigole. Cette phrase lui plait… « Des cadeaux à gogo pour un gigolo en guoguette. »

Mado scrute le lointain. André git par terre. La blessure l’a épuisé. Il la fixe d’un regard vide absent.

Fini.

Lorsque le gendarme la saisit par le poignet et glisse un bracelet en fer qu’il clique d’un coup sec, Mado se sent enfin libre. Soulagée. Elle a fini de cette prison d’amour qui la détruit depuis sept années.

- Aux aaaaaaaarmes citoyennes !!!!!

19 janvier 2010

harry

méfiez-vous du Potter qui rode en vous...

 

 

DSCN0456.JPG
photo Louise-Cerise

 

 

carabine (5)

Les mois avaient passé et Mado ne demandait rien d’autre que ces deux soirées d’amour avec André chaque semaine. Après tout, que pouvait-elle attendre d’autre ? C’était déjà un miracle qu’un homme la désire encore à son âge. Et quel homme ! André était vraiment charmant. Que pouvait-elle attendre ?

Les mois avaient passé et Mado s’était mise à espérer un week-end, un petit séjour, des balades à deux, des…vacances. Voilà oui, des vacances.

Elle avait suggéré l’idée un soir où elle se sentait particulièrement bien. André avait haussé les épaules en répondant : Est-ce que nous pourrions être plus heureux qu’en ce moment ?

Elle n’avait pas insisté. Enfin, pas de suite. Lorsqu’elle avait proposé une nouvelle fois, et encore une fois après, de partir quelques jours à deux, André avait senti que Mado y tenait. Que cette femme ne pouvait plu se contenter de leurs rendez-vous volés.

Il avait alors parlé de ses problèmes d’argent. Les soins médicaux de son épouse étaient fort onéreux et il se plaignait de ne pas toujours réussir à joindre les deux bouts. Le club de poker, aussi « amateur » soit-il, lui permettait de gagner quelques petits sous quand la chance était de son côté…

Mado n’avait plus hésité. Et l’avait persuadé d’une journée à la mer, elle se chargeait de tous les frais, André n’avait qu’à accepter, il ne regretterait pas.