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14 août 2011

Olga tralala

elle s'appelle Olga Tralala et je lui fais vivre de chouettes aventures toute rebondissantes... et en rimes...

je vous la présente... elle cherche un éditeur...

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un extrait d'un des textes dont le titre est "Olga, petite pluie" :

1 - Olga aime bouger, sauter, danser.

C’est une étoile, une coccinelle, un farfadet.

 

Elle fait des roulades sur le tapis.

Tête en dedans, fesses qui montent, pieds qui…

Patratra

La voilà allongée par terre, oh la la !

 

2 - Olga veut sauter comme un kangourou.

Elle s’accroupit, plie bien ses genoux.

 

Elle prend son élan, un, deux, trois,

Fait un rebond, allez encore une fois !

Bidiboum

Elle tombe sur son derrière, poum !

13 août 2011

en mer

elle regarde s'éloigner le bateau qui embarque son père une petite fille une jeune fille et une femme triste.

elle agite la main, le coeur léger, elle se dit qu'ils vont tous voguer loin dans une île inconnue, une île où elle n'ira jamais, une île où ils échoueront un de ces matins.

elle aperçoit sur le ponton une belle femme au chignon épais, aux yeux de biche et un homme qui sourit, un homme avec un casque coincé sur le poignet.

elle sait qu'ils vont partir aussi mais elle n'est plus triste.

elle reste sur le quai, le soleil brille et dans sa main une carte au trésor encore lisible.

l'aventure est pour demain. alors elle est prête.

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12 août 2011

Marelle in live

pour illustrer ce livre à découvrir, à ne pas douter, voilà une petite chanson... à cases

07 août 2011

Marelle

voilà un livre que j'ai bien envie de décourvrir : "Marelle" de Julio Cortazar.

je vous glisse un tout-petit extrait en dessous :

 

"Horacio me traite de sentimentale, me traite de matérialiste, me traite de tout parce que je ne t'amène pas ou parce que je veux t'amener, parce que j'y renonce, parce que je veux aller te voir, parce que je comprends soudain que je ne peux pas y aller, parce que je suis capable de marcher une heure sous la pluie pour aller voir Le Cuirassé Potemkine dans un quartier que je ne connais pas, et je n'y renoncerais pour rien au monde, Rocamadour, parce que le monde n'a plus d'importance si on n'a pas la force de choisir soudain une chose qui vaille la peine, si on est rangé comme un tiroir de commode, si on te met toi d'un côté, le dimanche de l'autre, l'amour maternel, le jouet neuf, la gare Montparnasse, le train, la visite qu'il faut faire. Je n'ai pas envie d'y aller, Rocamadour, et tu sais que c'est bien ainsi et tu n'es pas triste. Horacio a raison, je ne pense plus du tout à toi, parfois, et je crois que tu m'en seras reconnaissant un jour quand tu comprendras, quand tu verras que ça valait la peine que je sois comme je suis.

 

 


Julio Silva:"sybille"

 

Mais je pleure quand même, Rocamadour, et je t'écris cette lettre parce que je ne sais pas, parce que je me trompe peut-être, parce que je suis peut-être mauvaise, ou peut-être malade ou un peu idiote, pas beaucoup, un peu seulement mais c'est terrible ça, la seule idée me donne la colique, me fait rentrer la tête dans les épaules, je vais éclater si je ne me lève pas, et je t'aime tant, Rocamadour, bébé Rocamadour, petite dent, grain de riz, je t'aime tant, nez en sucre, petit arbre, petit cheval de bois..."

Cortazar - Marelle [32] , trad. Laure Guille-Bataillon - Gallimard


05 août 2011

messages

on me propose de suivre un morphorégime ou un chronorégime, d'avoir des "fesses au top" et en même temps de gagner un kilo de cookies d'un seul coup, de rajeunir de quelques années, de me racheter tous mes crédits, de devnir testeur de vacances et de profiter d'un comparateur bancaire, on me demande si j'ai envie d'être invitée au restaurant et on me promet que mon avenir va me sourire, on me dit qu'un chèque m'attend et que mon profil est intéressant....

on ? Genevieve, Marie, Rachel, Julien, j'en passe et des meilleurs...

mais qu'ai-je fait ? ma vie va plutôt bien, il me semble... enfin je crois... peut-être... quoi que... de quoi douter, assurément !!

vigne

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la vigne avait envahi une partie du mur et les volets avaient été repeints en un bleu plus chatoyant plus moderne.

mais ce n'était pas possible de se tromper, c'était bien là.

des images floues d'un temps où il était gamin lui revenaient en mémoire.

il n'avait que dix ans la dernière fois où il avait passé l'été ici. ils se retrouvaient à plusieurs sur la place du village, sous les cerisiers, assis sur les bancs de pierres et ils s'amusianet toute l'après-midi. qui emenait un ballon pour un foot improvisé, qui emmenait des dés, ou des billes. ils se parlaient de leur vie, dans d'autres régions de France, où toute l'année ils allaient en cours.

seuls Franck et Philippe habitaient ici. ils avaient un accent terreux, qui traînait sur certaines syllabes et la peau mate, déjà bien hâlée quand les "étrangers" débarquaient.

lui faisait partie des étrangers. mais il s'intégrait vite. ici, c'était son paradis.

et il y avait Cathy qu'il espérait revoir et qu'il revoyait, chaque année plus jolie. dix ans, on n'est pas très grand à cet âge-là mais son coeur battait déjà comme un fou quand il l'apercevait. il y pensait tout le reste de l'année à ses yeux verts qui riaient dans son visage aux joues rebondies, sa chevelure châtain qui flottait sur ses épaules bronzées.

même si chez lui il y avait aussi Nathalie qui lui plaisait, Cathy ce n'était pas pareil. il se disait qu'il se marierait un jour avec elle. ici dans le Sud.

cet hiver-là, son père avait été très malade. "longue maladie" dit-on couramment. il ne s'en était pas remis. était mort.

et c'en fut terminé des vacances dans le Sud. de la vie jyeuse et insouciante. c'en fut terminé de son enfance maladroite et émerveillée.

il avait attendu trente-quatre ans pour revenir ci, mais il en était heureux. profondément heureux. une partie de lui venait de faire la paix avec ses souvenirs.

04 août 2011

Castellet

je serai à partir de 16h en dédicace au Castellet, joli village médiéval du Var en compagnie d'une vingtaine d'autres auteurs...

une belle promenade opur la fin de journée...

 

03 août 2011

sur le banc

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ça faisait vingt ans que Mathurin attendait sur ce banc.

non, dix-neuf pour être exact.

il l'avait promis comme un engagement biblique : je t'attendrai.

je te prouverai mon amour.

il était certain qui'l la retrouverait un jour.

Blandine.

là, sur ce banc où il lui avait tripoté le haut de l'épaule cette rondeur osseuse qui se continue en longueur coudale. dix-neuf ans auparavant... et avait laissé sa main s'égarer vers le creux de son corsage.

là, également, où elle avait dit : on arrête Mathurin, je ne veux pas passer à côté de ma chance, de ma vie, de mes espoirs. je veux respecter qui je suis, je pars.

et elle était partie.

merde ! s'était écrié Mathurin, elle l'a fait la garce.

il pensait qu'elle n'oserait pas, que leur amour était plus fort que tout.

vas-y fais-toi plaisir, ne pense qu'à toi, avait-il crié quand elle lui avait annoncé la nouvelle : c'est fini, Mathurin, on arrête. je veux du beau et du solide dans ma vie, pas des rendez-vous à la sauvette.

merde, elle l'avait fait. elle l'avait fait. Blandine était partie, n'était jamais revenue. pas un seul regard en arrière, jamais de retour.

il s'en foutait Mathurin, ça faisait dix-neuf ans qu'il l'attend, pour lui prouver son amour, il n'avait pas envie de changer ça...

bang bang bang

c'est en concert, un peu difficile à écouter clairement, mais si ça peut vous donner envie de la découvrir moi j'aime beaucoup...

 

02 août 2011

Bambi d'été

et deux comptines, deux, dans le Bambi du numéro estival...

illustrations Camille Dubois (j'adore !!)

 

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