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10 juin 2016

le potager de mon grand-père

le vendredi c'est le jour des infos écolos, et je ne résiste pas à vous parler de ce film.
un bonheur pur, un joyau qui réconcilie définitivement avec le genre humain.
merci Martin Esposito.Afficher l'image d'origine
 
j'ai décidé de demander le même grand-père au Père Noël, mon fils en serait raide dingue !
 

22 mai 2016

le Festival de Cannes

Le palmarès complet de cette édition 69ème édition du Festival de Cannes qui s'est terminé ce soir : 

  • La Palme d’or à I, Daniel Blake, du Britanique Ken Loach
  • Le Grand Prix à Juste la fin du monde du canadien Xavier Dolan 
  • Le prix de la mise en scène ex-aequo au Français Olivier Assayas (pour Personal Shopper) et au Roumain Cristian Mungiu (pour Baccalauréat).
  • Le prix du scénario à l’Iranien Asghar Farhadi pour Le Client (Forushande)
  • Le prix d’interprétation féminine à Jaclyn Jose, pour son rôle dans Ma'Rosa de Brillante Mendoza
  • Le prix du jury à American Honey de la Britannique Andrea Arnold 
  • Le prix d’interprétation masculine à Shahab Hosseini, pour son rôle dans Le Client (Forushande) de l’Iranien Asghar Farhadi
  • La Caméra d’or à Divines, premier long-métrage de la Franco-Marocaine Houda Benyamina (Quinzaine des réalisateurs)
  • La Palme d’or du court-métrage à Timecode, de l’Espagnol Juanjo Gimenez, ainsi qu’une mention spéciale du jury pour le Brésilien Joao Paulo Miranda Maria, pourLa Jeune Fille qui dansait avec le diable

Le comédien Jean-Pierre Léaud a par ailleurs reçu lors de cette cérémonie une Palme d'Or d'honneur au Festival de Cannes, le public réservant une ovation debout à celui qui était venu à Cannes pour la première fois à l'âge de 14 ans.

22:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

20 mai 2016

Ma Loute

Bruno Dumont est un réalisateur du nord (les hauts de France, sorry) beau gosse mais tellement étrange... ancien prof de philosophie, il fait des films qui ne laissent pas indifférents, mais qui ne séduisent pas toujours.

je n'ai pas toujours aimé, loin de là.

"Ma loute" se promettait loufoque, toujours étrange, mais moins statique que les films classiques de Dumont, moins taciturnes..

il n'empêche... faut adhérer...

sérieusement, je trouve que ça vaut la peine de rester scotcher deux heures sur un siège de cinéma (oui, d'accord, moi je suis accro à ça) pour arriver au bout de ce film. mais tout le monde n'est pas de cet avis..

alors allez-y et dites-moi...

13:24 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

14 mai 2016

reuf

pour la peine je vous glisse la chanson, parce que Nekfeu, c'est bon aussi..

"je parle de mes reuf, les vrais pas les faux, les frères pas les potes..."

 

23:28 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

Five

déjà l'homme j'en suis fan, il est classe, pertinent, drôle, émouvant.

du comédien aussi je suis fan.

il n'est plus sociétaire de la Comédie française, mais il joue toujours divinement bien.

et là, j'avoue que cela faisait longtemps que je n'avais pas ri comme cela (ces derniers temps, je n'étais pas emballée des films vus).

cet homme m'enchante à tous points de vue.

Pierre Niney.

23:22 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

29 mars 2016

ave Cesar !

voilà un épisode cinématographique que j'ai oublié de mentionner ici et pour cause, je n'en suis pas fière.

aller voir un film avec George Clonney et dormir pratiquement toute la totalité du déroulement, c'est une honte absolue.

bon, OK, le beau George a perdu de sa superbe et je passe une période éreintante mais vous avouerez que ce n'est pas très glorieux.

si quelqu'un d'entre vous a vu ce film, venez en parler, parce que moi, là, sur le coup, j'en suis infoutue..

mea culpa...

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20:19 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

25 mars 2016

nébula

j'aime les courts métrages et celui-ci est vraiment délicieux.

accepter de partager l'eau du puits.

et boire cette eau pour mieux s'envoler..

09:21 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

26 février 2016

César

voilà voilà ce soir c'est la cérémonie des César un truc super superficiel, mais je me détricote rien que de voir cette cérémonie, j'adore le cinéma, je ne suis pas une pro juste une fan, et je voudrais me promettre, comme ça, parce que la vie est faite de promesses que l'on se fait et que parfois on tient qu'un jour, j'écrirai un scénario d'un film, ou un de mes livres sera adapté ou...

un jour, je voudrais, je voudrais participer à ce moment particulier, pas comme un sacre mais parce qu'on doit bien choisir les choses auxquelles on tient et que me retrouver à cette cérémonie serait vraiment une belle chose, pas un indispensable mais une envie....

écrire une histoire, filmer une histoire, partager cela avec un public qui apprécie, c'est le même plaisir.

 ce n'est guère la récompense qui me plait, mais le cinéma j'adore...

vous savez quoi ? il paraît qu'en Allemagbne, les gens ne vont plus au cinéma... 

waow !

la France reste un pays très cinéphile... ben, je suis très cinéphile.

c'est la 41e cérémonie et j'en suis toute... bon zut !! allez au cinéma !

 

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20:14 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2)

23 février 2016

les temps modernes

j'ai oublié de vous parler d'un film.

alors autant vous prévenir, le film n'a aucune importance pour moi dans ce que je vais vous dire, même si le contexte social est important pour l'époque, la nôtre, celle concernée.

si je veux vous parler de ce film, c'est à cause de lui.

James Therriée.

savez-vous qui est James Thierrée ? si ce n'est un fabuleux artiste, homme de cirque, de théâtre, de spectacle ?

James Thierrée est le fils de Victoria Chaplin, la fille de Charlie Chaplin.

Il est le petit-fils de Charlie Chaplin.

Et... il lui ressemble à s'y méprendre.

donc, je reprends, je suis allée voir "Chocolat" au cinéma et tout le film j'ai frissonné de cet orgueil de voir jouer devant moi sur un écran géant, certes, mais là, juste devant moi, le digne héritier d'un artiste que j'admire.

le petit-fils de Charlie Chaplin, tellement différent et tellement semblable, bizarrement par la même beauté d'âme et richesse artistique.

(et en plus son 5e prénom; c'est Marcel... hummmmm !)

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22:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

12 février 2016

cultiver nos différences

un petit message au travers un court-métrage drôle et vivant...

un petit message pour que les combats de boxe ne se terminent jamais sur un KO..

16 janvier 2016

Marnie

"Il y a en ce monde un cercle magique invisible. Et on est soit à l'intérieur de ce cercle soit à l'extérieur.

Ces gens-là sont à l'intérieur du cercle alors que moi je me situe à l'extérieur. Mais je m'en fiche..."

"Souvenirs de Marnie". Hiromasa Yonebayashi.

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23:21 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

Tarantino

je ne vous ai pas parlé du dernier Tarantino.

et ça ne vous a pas manqué.

soit.

après avoir ingéré les deux "Kill Bill" d'un coup, regarder "Les huit salopards", ça peut virer juste un peu à l'overdose de douceur et de savoir-vivre..

ceci dit, ça deviendrait presque une drogue les films de Tarantino, tant c'est réellement bien construit, fourni, recherché, sauvage... et violent, certes !

sans parler de Kurt Russell... grrrr...

 

10:15 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

30 décembre 2015

Nanni... oh Nanni, Nanni blue, oh Nanni Blue...

j'ai oublié de vous parler du dernier film de Nanni Moretti.

depuis Caos Calmo, je suis sous le charme de cet acteur-réalisateur italien.

"Mia Madre" n'a pas le ciment que j'aime mais Nanni y est assez déroutant. Sincère. Subtile.

et John Turturro y est impressionnant !

alors que les files d'attente sont ultra longues pour Star Wars (je n'en ai jamais vu aucun, je signale au passage), je me faufile discrétos pour voir d'autres films moins "gros budget"..

je me laisse cueillir.

parfois non.

MiaMadre2.jpg

 

00:16 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

05 décembre 2015

Gattaca

je discute souvent avec mes étudiants de ce formatage vers lequel la société nous entraine, cette impérieuse nécessité de ressembler à un modèle qui ne fume pas, et surtout pas en voiture avec des enfants, se vaccine, a une mutuelle, ne manifeste pas, n'a pas le droit d'exprimer un mécontentement, doit honorer une minute de silence imposée, doit penser identiquement aux autres, doit payer des impôts et des assurances sans un jour de retard sans quoi, ne doit pas rouler 5 kms/h plus vite, ni téléphoner avec des oreillettes en roulant, ni manger de viande sous risque d'un cancer, ni...

beurk beurk beurk... ce formatage me sort pas les trous de nez, cette ingérence dans la vie des gens qui est si mal faite que l'on peut laisser une femme se faire taper dessus par son mari pendant 47 ans sans réagir et mettre celle-ci dix ans en taule quand enfin elle a le courage de lui tirer un coup de fusil dans la gueule...

je voulais donc vous parler de ce film. déroutant. intriguant. qui pose des questions, les bonnes et n'apporte pas toutes les réponses, mais quand même...

23:01 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3)

18 novembre 2015

mon roi

c'est un hasard, mais en ce moment je vincent-casselise pas mal.

filmographiquement j'entends.

celui-là, ça vaut le coup de vous en parler :

un coup de poing dans le ventre, un vrai trouble.

une certitude qui se dessine...

23:19 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

27 août 2015

the sens of touch

j'ai cette chance de pouvoir voir des films avant qu'ils ne soient en salle.

aujourd'hui dans un quartier aussi délicieux que celui de l'Estaque à Marseille, j'ai vu, entre autres, un court métrage appelé "Le sens du toucher" réalisé par Jean-Charles Mbotti Malolo.

c'est une merveille. sensitif, pur, réconfortant avec le sens de la vie.

si d'aventure cela passait près de chez vous...

 

21:46 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

16 juin 2015

les jardins du roi

vous répétez comme Voltaire qu'il faut cultiver son jardin, c'est une évidence.

mais à le cultiver seul, on risque de laisser pousser des mauvaises herbes et des plantes indésirables qui nuiront à l'harmonie de notre eden vert et empêcheront aux belles fleurs de s'épanouir.

ce film qui relate un fait de notre patrimoine nous entraîne dans cette constatation intimiste de la beauté naturelle et des éclats superficiels, des émois sincères et des pousses vagabondes.

Kate Winslet me laisse sans voix de plus en plus, chacun de ses rôles est joué avec une telle justesse.

ce soir, j'ai décidé d'enfiler mes gants de jardinier et, avec audace et détermination, de nettoyer mon jardin afin de faire de la place à d'autres plantations et surtout surtout afin d'en faire un monde qui me plait.

23:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

14 mai 2015

Cannes et les films

le festival de Cannes a ouvert ses portes et c'est Lambert Wilson qui s'est chargé hier du discours d'ouverture.

un discours dans lequel il a comparé Cannes à une femme parce que, dit-il, il veut opposer la femme mise en lumière par le cinéma à celle qu'on tient dans l'ombre, à qu'on bâillonne, celle qu'on violente, qu'on vend.

je n'irai pas à Cannes cette année, mais j'espère bien que l'an prochain, j'aurai carrément un pass pour assister à certaines projections.

après, le glamour, voir des acteurs en vrai, je m'en fous, mais voir des films dans de telles conditions, le rêve.

du coup, je voulais parler d'un film qui ne m'a pas laissé indifférente, loin s'en faut, un film d'animation plutôt, voire un dessin animé, que je trouve vraiment génial, même s'il date un petit peu, un film où la condition de la femme est mise en parallèle avec la vie politique, et un film tellement de circonstance...

 

 

 

 

07:17 Publié dans Film, lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

05 mai 2015

still Alice

un jour je me souviendrai de la classe de monsieur Barbazange, de Manuela, Mathieu, Bruno, Eric, Odile...

Odile... la fille de la prof de maths, Odile qui portait des robes à fleurs à col Claudine festonnée et des babies bleu marine, si belle avec ses cheveux bouclés attachés et son air doux, Odile qui me faisait concurrence sur les notes.. la fille de la profs de maths, une femme en tailleur et chemise d'homme, cheveux courts, parlé franc, lunettes sévères, tellement classe sur ses hauts talons quand elle écrivait au tableau. je voulais être cette femme-là, cette prof-là.

Odile dont j'ai appris la mort un jour, je ne sais plus comment. Odile.

un jour, je me souviendrai de ces moments de mon enfance, Catherine et nos fous-rires, le gâteau au chocolat du lundi dans la cuisine de Sandrine, les joggings au bois de Vincennes, les Noël en famille où tout le monde était encore en vie, les Paper Mate de toutes les couleurs, les autocollants Panini de foot. 

un jour je me souviendrai de ses années fac, Eric et mon parfum Chanel. cette sensation d'être enfin une femme à l'âge où ma fille est encore juste ma fille.

je repasserai chaque étape de ma vie, chaque ville, les moments clés.

et j'oublierai l'instant présent, là où je vis et qui je suis, ceux qui m'entourent et mes rdv...

un jour, je crois que moi aussi, je vais vraiment avoir la mémoire qui flanche.

on court après le temps, la réussite, les lignes d'arrivée, les livres édités, les succès.. et puis pouf, un jour tout cela disparaît..

pouf !



23:28 Publié dans Film, lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

01 mai 2015

Dupontel

il ne faisait pas partie de ma liste des "amoureux" atypiques et pourtant... j'ai de suite aimé la force de la folie qui était en lui, quand il faisait de sketches très particuliers.

et puis, chaque fois que je le vois jouer dans un film, je me concentre sur son visage, ses yeux noirs, les rides qui commencent à se creuser autour de sa bouche, ses cheveux qui, lorsqu'ils sont en bataille, le font ressembler à une "vieille".

sa bouche se tort, son débit s'accélère parfois, ses sourcils deviennent trop sérieux, et puis... un sourire et on est totalement soulagés.

le dernier film dans lequel il joue ("En équilibre") n'a rien d'extraordinaire mais la justesse de son jeu nous prend aux tripes.

et c'est là que j'ai compris deux choses :

1) d'abord que j'ai oublié de le glisser dans la liste des amoureux atypiques

2) qu'il ne faut jamais lâcher, même quand les choses semblent perdues d'avance.

donc : je reprends l'entraînement tous les matins que je le pourrais et je mets un coup de collier pour rendre toutes ces commandes que je dois rédiger.

merci Albert !

 

23:24 Publié dans Film, lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)