Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29 avril 2010

besoin d'air

Tout devient confus dans ma tête 
Juste une plume pour me donner des ailes 
Tel un grain de sable dans le vent j'veux dépasser le désert 
Désert obscur où même les oasis manquent 
Figurante de l'histoire, comme toi j'ai pas choisi c'monde 
Alors je vis à ma vibe, ma bulle est résistante 
Anti-système! j'y vis, mais ma vie n'est qu'hors-piste 
Amoureuse de l'imprévu, bref de la Vie 
Du voyage "à la roots" et de la vibe sous adrénaline 
Pourtant j'ai mal, alors parfois j'déconne 
Parce que quand je déconne, j'pense pas à toutes ces choses sérieuses!!! 
Et j'gobe pas ce qu'on m'dit, j'avale pas non plus mon passé 
Du moins certaines choses... Ne vois-tu pas mon âme angoissée?!! 
Rongée mais t'inquiète! le temps s'écoule, la vie passe 
Je plonge dedans à l'improviste pour quitter la glace 
La routine, la "babylone life", nos rêves engloutis 
Si j'tiens pas en place, c'est pour pas les jeter dans l'oubli... 

Refrain : 
J'ai besoin d'air, j'étouffe, j'ai vraiment besoin d'air 
D'évasion, mais pas celle comme après un gros joint d'herbe 
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle 
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes 
J'ai besoin d'air, j'étouffe, j'ai vraiment besoin d'air 
D'évasion, mais pas celle comme après un gros joint d'herbe 
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle 
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes 

J'ai besoin d'air, style parcourir la terre 
Foncer droit devant sans jamais regarder en arrière 
Que chaque jour soit un changement, bien loin de leurs barrières 
Ici l'horizon est prison, et qu'on ne me parle pas de carrière 
Moi j'parle de présent, l'avenir n'est pas que dans mes mains 
Le mien, je l'ai confié au Ciel et à mon Ange Gardien 
Parce que l'intuition vaut tous les raisonnements 
Et parce que leurs institutions ressemblent à des emprisonnements 
J'me sens clostro même dehors, j'ai besoin de changer de décor 
Alors j'bouge à la roots, mais chaque retour est de plus en plus hardcore 
Comme si je tombais prise dans leur piège 
Alors j'hurle à la mort qu'on m'laisse, car j'en ai raz-le-cul d'être incomprise! 
Merde! j'ai besoin d'air et de grands espaces 
Aspirée par le béton qui souhaite juste que je casse! 
J'en ai marre de la zone, de voir les frères en zon 
J'veux une vie vécue à grand bol d'air et l'expirer dans l'son... 

Refrain : 
J'ai besoin d'air, j'étouffe, j'ai vraiment besoin d'air 
D'évasion, mais pas celle comme après un gros joint d'herbe 
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle 
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes 
J'ai besoin d'air, j'étouffe, j'ai vraiment besoin d'air 
D'évasion, mais pas celle comme après un gros joint d'herbe 
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle 
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes 

J'ai besoin d'air, d'aventures, d'espaces et d'horizons 
De me jeter dans la Vie pour la sentir profondément 
Entends-tu le chant de l'usure qui nous ronge, et 
La danse finale de nos vies quand le moule tente de nous ranger? 
Pourtant j'ai gardé mon coeur d'enfant, 
Et j'lutte pour pas entendre leur fanfare qui souhaite que je flanche... 
J'étouffe! prisonnière de leur colisée 
La où l'air ne se trouve que dans la fumette et les soirée alcoolisées!... 
J'veux partir loin des automates que le néant habite 
Vivre mes rêves, crois pas que je laisserai leur machine dictée ma vie! 
Non! je veux pas de leurs repères! j'ai opté pour les risques 
De la liberté, ouais je resterai aussi libre que mes lyrics! 
Comprends-tu? ici j'suis perdue comme une chanson sans air 
Comme une gosse dans un cachot, ou un oiseau sans ailes 
J'pète les plombs! Imagine un océan sans sel 
Où un bruit qui tape sans cesse dans un cerveau sans air 
J'ai besoin d'air! 

Refrain : J'ai besoin d'air, j'étouffe, j'ai vraiment besoin d'air 
D'évasion, mais pas celle comme après un gros joint d'herbe 
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle 
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes 
J'ai besoin d'air, j'étouffe, j'ai vraiment besoin d'air 
D'évasion, mais pas celle comme après un gros joint d'herbe 
Ma Foi, c'est tout ce que j'ai... j'ai vraiment besoin d'elle 
Mon rap et ma folie pour respirer et me donner plein d'ailes 

 

Keny Arkana - "J'ai besoin d'air" (album "l'Esquisse")

28 avril 2010

170e

fin du 170e jour sans...

sans...

sans...

sans lendemain ni espoir.

sans lui et désormais sans elle...

sans...

sans...

27 avril 2010

spirale


keny arkana Désobeissance civile

Proust

« Proust, du temps perdu au temps retrouvé »

le musée ouvre sur une exposition consacrée à une figure majeure de la littérature, un écrivain dont la vie tout entière fut placée sous le signe de l’œuvre gigantesque qui le consuma, Marcel Proust (1871-1922).

 

à travers quelque 160 documents dont plusieurs n’ont jamais été publiés, le tout nouveau Musée des Lettres et Manuscrits présentera un fonds exceptionnel consacré à Proust. Seront exposés aussi bien des lettres que des manuscrits, des dessins, des photographies ou des éditions originales, couvrant presque toute la vie adulte de l’écrivain, de 1894 à sa mort en 1922. De nombreuses pièces sont exposées pour la première fois et ne figurent pas dans l’abondante bibliographie consacrée à l’écrivain.

cette source inestimable sur la vie de l’auteur comme sur la genèse de son grand oeuvre contient des informations précieuses sur la structure de La Recherche, qu’il appelle son « roman plein de malédictions ». Proust confie ainsi son peu d’affection pour Swann, ou ses réticences à l’égard deA l’Ombre des Jeunes Filles en fleurs, qu’il trouve « trop fade ».

cette correspondance est également riche d’informations sur les personnes qui, dans l’entourage de Proust, en ont inspiré les personnages, soit qu’il les évoque dans ces lettres, soit qu’elles leur soient adressées (ainsi de Gilberte Swann, inspirée par Jeanne Pouquet - mère de Simone de Caillavet -), du baron de Charlus qui doit beaucoup au comte de Montesquiou, ou d’Albertine, qui emprunte à Alfred Agostinelli et Albert Nahmias, pour ne prendre que ceux-là).

on découvre également de nombreuses considérations de l’écrivain sur la vie, sur l’amitié, sur l’amour (à Léon Bélugou en 1906 : « y a-t-il un amour que la présence de ce qu’on aime n’affaiblisse ? »), sur le temps fugace (à sa mère : « dis-toi que cette lettre est l’expression d’une réalité fugitive qui ne sera plus quand tu la liras ») et sur cette « mémoire fatiguée par les stupéfiants ».

ce sont enfin mille et un détails sur sa vie mondaine, amicale, familiale qui forment au fil des lettres le portrait kaléidoscopique de Marcel Proust. Au-delà de l’auteur, c’est en effet un Proust intime et multiple qui s’exprime à travers cette correspondance quotidienne : c’est l’ami, qui s’enquiert des siens avec une exubérante sollicitude, c’est le fils, qui partage avec sa mère ses tracas quotidiens et les incessants tourments que sa santé fragile lui inflige (« cela me fait tant de plaisir de me plaindre à toi »), c’est l’écrivain qui, soucieux de la promotion de son œuvre, nourrit d’abondants échanges avec ses éditeurs et avec la presse, c’est jusqu’au locataire, dont la relation tendue avec son propriétaire est le fruit d’un soin jaloux, pour ne pas dire maniaque, apporté à la préservation de son univers calfeutré. La sensibilité extrême de l’écrivain transparaît à chaque ligne, exacerbée par l’omniprésence de la maladie qui le confine dans sa chambre et dont on voit combien elle rythmait ses jours et occupait ses pensées et ses écrits. L’écriture « domestique » et quotidienne de Proust, si éloignée de la plume incomparable qui fut celle de l’auteur de La Recherche, porte un éclairage intime sur la personnalité de cet hypersensible mondain, qui se déclare « moins vaniteux que sensible ».

 

 

lettres et manuscrits

le 15 avril 2010, le Musée des lettres et manuscrits a ouvert ses portes au 222 boulevard Saint-Germain à Paris.

cet immeuble haussmannien classé monument historique a été entièrement réaménagé afin d’offrir aux écrits manuscrits de Proust, Hugo, Napoléon, Eisenhower, Baudelaire, Einstein, Saint-Exupéry, Verlaine et des centaines d’autres grandes figures de notre histoire un écrin à leur mesure.

parmi les nombreux trésors du musée, les visiteurs pourront découvrir les pièces suivantes :

  • - en sciences: le manuscrit d’Einstein ayant servi de base à la théorie de la relativité
  • - en littérature, les manuscrits des deux Manifestes du surréalisme d’André Breton ou celui de Cellulairement de Paul Verlaine (Trésor national)
  • - en histoire, le testament politique de Louis XVI, écrit juste avant la fuite à Varennes et la déclaration de cessez-le-feu d’Eisenhower
  • - en musique, de très nombreuses partitions notamment de Mozart, Chopin, Debussy ouWagner
  • - en arts, des correspondances de Manet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, Monet ou Ingres

 

un programme de visites et d’ateliers est également proposé aux scolaires, adultes, groupes ou visiteurs individuels.

 

24 avril 2010

Gréasque

aujourd'hui j'ai dédicacé mes ouvrages au salon du livre de Gréasque, en compagnie de Françoise Guyon et Michel Bonnefoi...

le soleil n'était pas au rendez-vous mais les enfants, si !

j'essaierai de vous récupérer des photos...

 

maison Tellier

on dit que pour détruire un homme il faut lui donner ce qu'il veut...


La Maison Tellier - Suite Royale [Clip Officiel]

19 avril 2010

bibliothèque bleue

 

Sabine écrit au fil d'un blog Ma bibliothèque bleue ses impressions sur les livres qu'elle rencontre...

elle a laissé une trace de sa rencontre avec mon recueil : "Haut les filles".

je l'en remercie...

 

en toute amitié

elle

sc00ba8d3e.jpgelle a les yeux couleur noisette, forme en amande

une peau de pêche une allure de chêne, droite solide forte

ses mains sont longues et noueuses comme des bambous agiles

sa bouche maquillée ressemble à une figue délicieuse et amère

ses cheveux fins comme des fils de soie se gonflent s'entortillent deviennent coque

j'aime la regarder je voudrais lui dire des mots des milliers de mots mais le silence est plus à-propos

elle est mère-nature source de vie air qu'on respire horizon qui nous entraine au loin.

elle est hier aujourd'hui demain, éternité.

elle est la terre le ciel et toutes les mers assemblées même si l'eau... l'eau...

18 avril 2010

Lilou et compagnie

une classe d'une école de Gradignan rencontrée à l'automne a travaillé sur "la semaine de Lilou" un de mes ouvrages jeunesse.

les élèves ont écrit à leur tour une semaine à leur façon...

ça donne ça :

 

DSC05066.JPG
DSC05067.JPG

merci à eux.

 

16 avril 2010

morcelée

les morceaux sont là, par terre.

elle les rassemble et regarde le tube de colle dans sa main.

alors quoi ?

recoller ?

faire avec ces petits bouts qui la constituaient qui étaient elle sa vie sa base ce sur quoi elle s'appuyait pour croire qu'elle pouvait un jour y arriver ?

refaire un puzzle auquel il manque des pièces ?

recoller et vivre avec cette structure de guingois ?

c'est beau ce mot "de guingois".

non.

elle prend la balayette récupère chaque morceau éparpillé les pousse dans la pelle

et jette le tout à la poubelle

sentir les fondations bien présentes comme une force indescriptible

les fondations seront toujours là

et c'est à elle qu'elle les doit.

elle lui a donné la vie la force la dignité et le courage

elle sera tout ça pour elle pour toujours

pour ne jamais la faire mentir

pour qu'elle y ait cru pour une vraie belle raison.

parce qu'un jour il y a eu un "autre" qui a vu tout cela

et qu'il ne s'est pas trompé lui non plus

elle sera lumière

pour elle

pour lui

à jamais

 

photo-enfant-018

photo de Marc Lucascio

 

12 avril 2010

bd bastia

Loin des grosses usines à dédicace, les Rencontres de la bande dessinée et de l’illustration de Bastia proposent une autre façon de voir les auteurs de BD, lors de rencontres-débats ou autour d'expositions exigeantes. Pour la 17e édition, qui avait lieu ce week-end, Jean-Pierre Gibrat, Blexbolex, Jean-Christophe Menu, ou encore les auteurs russes étaient à l'honneur.

BD à BASTIA

"Demandez aux auteurs qui sont venus à Bastia, ils vous diront quasi-tous la même chose : "C'est quand même agréable de faire des dédicaces dans ces circonstances ... Au coin d'une table, à la faveur d'une rencontre, sans chichi, sans pression ..."

 

Ce samedi a respecté la règle, le public était présent, les auteurs ont dessiné et discuté, tous ont pris le temps de boire un café, de refaire un tour des expos et de dialoguer autour d'un livre, d'une BD, d'une expo, ou de tout autre chose ...

 

Quant à dimanche, malgré le mauvais temps, l'ambiance fut identique, plus calme, plus "fraîche", mais avec toujours autant d'échanges ..."

sacrifice


SINEAD O'CONNOR - SACRIFICE

11 avril 2010

mortel ennui

- eh, salut ! comment tu vas ? ça fait super longtemps qu'on ne s'est réellement croisés... ah si deux fois à la piscine un midi, mais on n'a pas parlé.. alors ?

- je viens de partir de chez moi.

- non, tu déconnes. tu me fais marcher. pas toi...

- si ! j'en avais marre de faire des concessions. Monique ne voulait rien entendre, j'ai dit à plusieurs reprises que je voulais partir que je ne tenais plus...

- mais pétard Bruno, vous étiez le couple le plus amoureux que je connaisse...

- en apparence... moi, je n'en pouvais plus...

- mais tu as quelqu'un d'autre ?

- non... je suis parti sans rien, pas d'argent, pas d'affaires, mon patron m'a aidé...

- c'est quoi ce délire...

- je te jure que je me sens tellement mieux désormais.

- tu as raison, après tout on n'a qu'une vie, il ne faut pas la gâcher..

- non, je crois qu'on a plusieurs vies mais une seule mort.. et le jour où la mienne viendra je ne veux avoir gâché aucune de mes vies...

10 avril 2010

absolu

elle entend le signal de son téléphone : message.

il l'attend devant la poste juste à côté du conservatoire.

comment sait-il qu'elle est au conservatoire ? cours de son fils. guitare.

elle descend le grand escalier, comment de marches tout ça ? elle n'a jaamis fait attention q'il était aussi haut, et se précipite au-dehors.

elle a un petit blouson léger et la pluie la glace immédiatement.

elle court, elle s'en fout de la pluie, même si elle déteste ça, elle court, elle cherche sur le parking la moto verte... et soudain, il est là, casque sous le bras, sourire délicieux, dégoulinant de pluie.

elle s'approche en courant encore. elle a tellement hâte. deux jours qu'il est parti à Paris. et même si le lien n'a pas été rompu, si le stextos et les appels se sont succédés, il lui a tellement manqué. déjà.

elle s'approche en courant, ses yeux à lui brillent, il est heureux elle le sait heureux de la revoir heureux de la surprise qu'il lui fait heureux.

avant qu'elle n'enroule ses bras autour de son cou il la tend à distance la dévore des yeux et murmure "waouh!"... ça lui fait toujours un drôle de coup au milieu du ventre chaque fois qu'elle apparaît. pour lui, cette femme est une évidence, son évidence, une lumière. belle, si belle. il n'en revient jamais. il se dit : qu'est-ce qu'elle fait avec un type comme moi ? j'ai du ventre, je suis vieux, moche... elle est si belle, si vivante... un jour elle ralisera et elle partira avec un autre.

mais elle n'aime que lui, n'attend que lui, ne vit que par lui.

il la laisse se coller contre son corps et l'entraîne derrière la poste, dans un recoin même pas abrité.

et comme à chaque fois, elle ouvre son blouson de moto, soulève son gros pull à lui, relève ses habits à elle et colle son ventre contre le sien. c'est leur truc à eux. peau contre peau pour renouer ce lien vital.

il sort un petit paquet de son blouson : tiens, c'est pour toi, j'ai fait toutes les boutiques à Paris pour te le trouver, mais ce n'est pas encore tout à fait ça ce que je voulais.

elle l'embrasse, elle s'en fout du paquet, elle pense juste : il est venu jusqu'ici pour moi, a acheté un cadeau pour moi, rien que pour moi, rien que pour moi... ça la rend folle de bonheur. elle aime cet homme et elle voudait le hurler au monde entier.

- ouvre.

il s'impatiente, il voudrait qu'elle regarde ce qu'il a ramené pour elle.

elle défait l'emballage, la pluie a plaqué ses cheveux, elle tremble, elle a froid. et pourtant non. elle se réchauffe à sa chaleur. il l'embrasse, la caresse, la désire pendant qu'elle défait le fil doré, le papier blanc. elle a lu sur l'étiquette que ça vient d'une bijouterie. un bijou...

et dans le petit coffret blanc, elle découvre une chaine dorée où pend un petit diamant en forme de goutte.

- pétard ! c'est trop beau ! c'est pour moi.

- oui. je voulais vraiment trouver ce style mais...

il essaie de se justifier mais elle a mis sa bouche sur ses lèvres et fait papillonner doucement sa langue avec la sienne, leur souffle s'accélère, elle arrive à murmurer des mercis et si ses yeux sont mouillés, elle ne sait plus si c'est la pluie ou les larmes.

- c'est parce que pour moi, tu es ça.

- quoi "ça" ?

- cette goutte d'absolu.. tu es ma goutte d'absolu...

elle entend sonner les cloches de l'église qui est sur la place, il est l'heure de récupérer son fils. 11 coups. 11 heures.

elle se détache à regrets.

et quand elle s'arrête au stop, cinq minutes après, fils et guitare rentrés dans l'auto, il est là, sur sa moto prêt à partir aussi.

elle à gauche, toujours comme une règle de vie qu'elle s'est fixée, meme si là, la circulation lui donne raison, et lui à droite. dernier regard à travers le casque.

s'il pouvait il ne la quitterait jamais plus. si elle pouvait...

 

09 avril 2010

something stupid

Sattouf

ce matin, sur France Inter, j'ai entendu ce type-là venu parler à l'occasion de la sortie de l'opus 2 de "la vie secrète des jeunes".

je vais être honnête, je ne connais pas son travail mais l'homme qui s'exprimait, certainement un jeune homme au vu de mon grand âge déclaré !, était très intéressant. je suis allée chercher des choses sur ce livre, cet artiste et je vous en glisse un morceau. je crois qu'il vaut la peine qu'on le découvre !

 

La vie secrète des jeunes La vie secrète des jeunes - La vie secrète des jeunes, T2

"Depuis trois ans, Riad Sattouf livre hebdomadairement ses Vies Secrètes des jeunes à Charlie-Hebdo, chroniques d'observation sociale redoutables et désespérément drôles. Sattouf y développe une taxinomie sans appel des tares de nos jeunes contemporains, en laissant traîner ses yeux et ses oreilles dans les endroits publics. Son regard perçant vaut déjà à certaines scènes urbaines d'être appelées des vies secrètes des jeunes... L'accumulation de ces 150 planches donne une consistance impressionnante à l'ensemble, et la chronique devient autobiographie quand on commence à saisir les coïncidences et les obsessions personnelles de l'observateur Riad. Sa fascination pour les dialogues aberrants ou son attirance vers les scènes de ménage misérables nous ramènent alors vers ses thèmes favoris (Jérémie chez Dargaud, Pascal Brutal chez Fluide Glacial, Retour au collège, etc.) La Vie Secrète des jeunes est donc bien plus qu'une légère rubrique de presse et pourrait bien être la pierre de voûte de l'œuvre sattoufienne en construction.."

07 avril 2010

moriarty


Moriarty "Jimmy" acoustique

des goûts

goût dans la bouche qui jamais ne s'en va

humidité aux coins des lèvres

l'odeur le goût la saveur

douceur sous les doigts

caresses infinies incontrôlables

chaleur dans la bouche

au creux du ventre des cuisses des idées

nuits partagées qui jamais ne reposent

le bruit le silence le bruit

et l'envie de dormir qui ne vient pas

c'était quand déjà ? où ? quand ?

 

Bouche