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30 mars 2010

because the night

c'était en 1985.

le Boss passait à Montpellier, j'y allais en vieux pull bleu marine et je n'ai pas coulé au fond de la piscine.

je n'étais pas la seule à y aller.

et ma vie aurait pu basculer là... allez savoir...

because the night... there is a man with a sweet skin i want to believe again..


Bruce springsteen - because the night

roman policier (4)

chapitre 3

 

Accoudée à la fenêtre, Nina, mélancolique, regardait la jolie fontaine d’Albertas. Les vasques en fonte s’illuminaient à la lueur du soleil. A la fois passionnée et contrariée par ses lettres, Nina lisait et relisait ses mots doux. Nina comprit peu à peu que son admirateur secret la connaissait bien.

-       Peut-être que quelqu’un m’espionne, pensa-t-elle, ou, peut-être que je le croise tous les jours mais que je ne le remarque pas…

-       Oh ? Et si c’était Monsieur Rémy ? Ce visiteur vient trois fois par semaine au Museum. C’est vrai qu’il est bel homme avec sa moustache et ses cheveux courts… Mais quand même, il a une alliance !

-       Ou peut-être est-ce le marchand de sandwiches du bout de la rue. Lui aussi il est pas mal avec ses beaux yeux bleus et timides. Quand je lui fais un sourire, il rougit et a toujours un petit mot gentil pour moi…

Nina, curieuse, voulait savoir qui lui écrivait ces lettres. Mais d’un autre côté, si elle allait au rendez-vous, elle ne recevrait plus de poèmes…

Après une longue après-midi de réflexion, elle se décida d’aller à ce rendez-vous galant. Nina alla voir Yanis et lui parla de sa décision.

-       Yanis, je vais aller au rendez-vous. Surtout n’en parle pas aux parents !

-       Ah ! Sûrement pas ! Tu n’iras pas à ce rendez-vous, c’est trop dangereux ! répondit Yanis

Nina ignora son petit frère et partit se changer. Elle enfila sa magnifique robe rouge et ses chaussures à talons aiguilles. Elle se mit de son parfum à la cannelle, se recoiffa, se para de bijoux, enfila son manteau blanc et sortit. Pendant ce temps, Yanis, prétexta de ne pas avoir faim et partit se coucher. Il enfila un pantalon noir et sa veste noire puis se faufila dehors. Il essaya de ne pas faire grincer la porte pour ses parents ne l’entendent pas. Yanis traversa la place d’Albertas puis aperçut sa sœur devant le Museum. Il se cacha derrière une voiture dans l’espoir que Nina ne le voit pas. Nina prit la rue Fabrot, entendit un bruit derrière elle… Elle se retourna et vit son frère entrain de la suivre. Elle l’ignora et continua son chemin vers la Statue du Roy René. Un l’homme l’attendait, une rose jaune dans la main droite.

-       Oh ? Olivier ? Si je m’étais doutée…

Nina avait le visage émerveillé, le sourire aux lèvres.

-       Ma chère demoiselle, voulez-vous m’accompagner au théâtre du Jeu de Paume voir Cendrillon ? proposa Olivier

-       Avec plaisir, cher monsieur ! s’exclama Nina

Ils rigolèrent et partirent au théâtre. Ils rentrèrent, s’installèrent au balcon corbeille, ils remarquèrent un gigantesque lustre de cristal et d’or.

-       Qu’il est merveilleux ce lustre ! s’exclama Nina, et ces fauteuils de velours rouge sont très confortables.

-       C’est incroyable, tout est rouge dans ce théâtre à l’italienne, dit Olivier

-       Non, regardez, sauf le rideau, il est multicolore, c’est de l’art moderne, compléta Nina.

Olivier, transpirant, retira son veston. C’est alors que Nina vit un pansement sur le poignet d’Olivier.

28 mars 2010

5e élément

- cette nuit j'ai rêvé que je tuais quelqu'un... un homme...

- waouh, tu as du te sentir rassurée de te réveiller...

- en fait, au moment de me réveiller j'ai paniqué grave parce que durant le rêve je me cachais pour qu'on ne me trouve pas et là, subitement je prenais conscience que rien ne pourrait effacer la mort de quelqu'un qu'on allait forcément s'en rendre compte et qu'on allait m'attraper. mais que c'était pas un jeu pas de la tarte d'avoir tué quelqu'un lui avoir ôté la vie alors qu'il avait un bateau une belle maison des petits-enfants et tant de belles choses à vivre qu'hier encore il fumait le cigare en regardant avec fierté son grand jardin, après le repas alors qu'il sentait son ventre bien rempli bien rebondi de tant de ripailles... et que comme ce n'était pas de la tarte j'allais finir mes jours en prison dans une cellule crasseuse et inconfortable tout le reste de ma vie maltraitée et privée de liberté... impossible de revoir mes enfants de voir les fleurs pousser dehors et le ciel se dégager au petit matin quand la nuit s'éclipse...

- la vache... t'es tracassée en ce moment toi...

- non, je crois que je prends juste conscience que j'ai intérêt à vivre avant que cela ne soit plus possible. peut-être que je viens de tuer en rêve un idéal un homme que j'ai idéalisé et que j'ai pris conscience du risque de finir prisonnière de mes pensées si je continue ainsi...

- ouais, ben, c'est ce que je disais, t'es tracassée toi en ce moment.

- je crois juste que je me sens bien...

 

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26 mars 2010

Paris

lundi 29 mars, je serai là pour dédicacer mon recueil "Haut les filles !" sur le stand Belgique Wallonie Bruxelles.

de 14h00 à 15h00... va falloir viser juste pour me voir... mais bon, je vous y attends !!

roman policier (3)

Carole enfouit la carte de visite dans sa poche. Ils continuèrent leurs recherches.

Louise et Yanis essayaient de trouver des indices au premier étage. Ils regardèrent près du squelette du tyrannosaure et virent une belle et grande trace de chaussure boueuse.

-       Mais elle est énorme cette empreinte, je n’en ai jamais vu de pareille ! s’exclama Louise

Yanis réfléchit un instant, il trouvait lui aussi que cette trace était de grande taille au moins autant qu’une patte d’éléphant, ce qui lui donna l’idée de taquiner Louise une nouvelle fois :

-       Tu as vu tes petits pieds de fourmi à côté de cette trace d’éléphant !

La fillette rougit, comme d’habitude…

Ils se retournèrent ensuite et découvrirent le coffret de l’alarme incendie cassé. Le petit marteau avait disparu…

Les deux enfants se précipitèrent vers Tâo resté près de la vitrine de l’œuf volé. Là, à demi dissimulé sous une table, ils découvrirent le marteau, plein de boue.

-       Tiens, c’est bizarre, encore de la terre ! remarqua Yanis

Tâo intervint :

-       Non, moi c’est du sang séché que j’ai trouvé sur la vitre brisée, il y en a même par terre, venez suivons ces gouttelettes de sang.

C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent tous les cinq au rez-de-chaussée.

Nina les attendait :

-       Alors, qu’avez-vous trouvé ?

C’est Tâo qui commença :

-       Moi, j’ai trouvé des gouttelettes de sang, je pense que le voleur s’est égratigné en cassant la vitre.

-       Nous, on a trouvé un marteau plein de boue, le voleur l’a sûrement utilisé pour casser la vitrine. On a aussi vu une énorme empreinte boueuse près du boîtier incendie, expliquèrent Louise et Yanis

-       Si elle est aussi énorme que ce que vous dites, ça signifie que c’est une empreinte d’homme, le voleur est un homme ! Mais quel homme ? lança Nina

jaloux de tout

j'adore...

évidemment...


Benjamin BIOLAY " Jaloux de tout " (Album La superbe)

saint-hippolyte

ce soir je file direction Saint-Hippolyte pour un chouette premier salon des jeunes lecteurs...

voilà le programme :

Toute la journée, des ateliers gratuits en continu :
**Puzzles : viens découvrir de célèbres châteaux !
**Coloriage : amuse-toi à colorier princesse et chevalier !
**Fresque : avec les illustrateurs présents, viens montrer tes talents d'illustrateur en participant à une fresque géante de 10 m...
**Chasse au trésor : à toi de résoudre des énigmes
et te montrer digne de devenir chevalier ou princesse
**Lecture : découvre des livres et écoute de belles histoires
**Maquillage : viens te faire maquiller de 14 à 16 h

 

**Badge : viens créer ton badge ( 2 euros )

 

**Marque-Page : Décore et fabrique ton marque-page ( 2 euros )
Mais aussi : une buvette, la vente de livres, d'affiches ...

24 mars 2010

are you ill ?

Réforme de la protection sociale aux États-Unis ?


Barack Obama n'a pas gagné contre le lobby des assurances privées
: il a même dû faire des concessions importantes !

À l'aune de nos valeurs et de nos références, la réforme de l'assurance-santé est bien timide... La solidarité n'est pas dans la culture américaine. 


Dimanche 21 mars à 23 heures à Washington, par 219 voix contre 212, le plan adopté par le Sénat en novembre 2009 a été voté par la Chambre, malgré une ultime intense guérilla parlementaire républicaine. La loi sur l'assurance-santé signée, le Sénat devra se prononcer sur une série d'amendements également adoptés par la Chambre. Mais cette réforme correspond-elle au contenu originel de Barack Obama ?

À la mi-août 2009, le président américain avait présenté les "quatre principales voies" de sa réforme :
Un : l'octroi à ceux qui en sont dénués d'une assurance "de bonne qualité" que les bénéficiaires conserveront "qu'ils changent d'emploi ou qu'ils le perdent". 
Deux : "contrôler les coûts exponentiels de la santé" - ils atteignent 16,4 % du PIB aux États-Unis, contre 10 % à 11 % dans les autres pays développés. 
Trois : améliorer l'efficacité de l'assurance publique des retraités (Medicare) pour qu'elle "cesse d'enrichir les assurancesprivées". 
Quatre : imposer aux assureurs de ne plus "discriminer" les contractants, c'est-à-dire les exclure pour dossier médical trop lourd.

Cette réforme devrait permettre à 95% des Américains de bénéficier d'une assurance médicale, contre 83,5% actuellement, soit 31 millions de personnes supplémentaires sur les quelque 50 millions qui sont dénués d'assurance.

Le bureau du budget du Congrès indique qu'il s'agira, pour 60%, de personnes qui seront subventionnées pour accéder à l'assurance privée (par un financement public de la contribution patronale des PME, par exemple) et pour 40%, de bénéficiaires d'une extension des programmes offerts aux retraités et aux plus indigents. Les assureurs privés ne pourront plus refuser une couverture santé aux malades "à risques". Enfin, le bureau du budget a calculé que cette réforme (coût : 940 milliards de dollars) permettra de rogner 138 milliards de dollars sur 10 ans sur les dépenses générales de santé - un vrai premier pas dans un dossier longtemps négligé.

Pour le reste, M. Obama envisageait aussi d'améliorer la couverture de quelque 100 millions d'Américainsqui n'ont pas les moyens de payer pour une "bonne" assurance, et de se doter de moyens pour imposer un encadrement des tarifs aux assureurs privés. L'adoption d'une assurance publique concurrente du secteur privé était la pierre angulaire de cette ambition.

Le président y a renoncé, sentant que l'opinion basculait progressivement contre un tel plan, comme plus généralement contre le trop-plein de dépenses publiques.
Mais en y renonçant, la Maison Blanche a pris le risque de scier la branche sur laquelle est assise sa réforme : tel est le reproche des démocrates progressistes. L'assurance privée, disent-ils, continuera de déterminer la politique tarifaire. Et l'État, élargissant sa prise en charge des 2 populations les plus "à risques" - les retraités et les plus indigents - tout en renonçant à offrir au commun des assurés une couverture de qualité égale à moindre coût, se prive de la recette la plus "profitable" : celle de la couverture des 25-50 ans.

L'État va donc assumer l'essentiel des surcoûts de la couverture d'une population vieillissante (la retraite des baby-boomers devrait faire passer les inscrits à Medicare de 45 millions de personnes aujourd'hui à 77 millions en 12 ans), tout en offrant au secteur privé d'augmenter plus encore son ratio de rentabilité... Money is money.

(c) Zurbains.com

CO2 mon amour

Au surlendemain des élections régionales, le premier ministre François Fillon a annoncé le report "sine die" de l'une des réformes qui est devenue subitement un facteur de division dans le camp de la droite : la taxe carbone.

Cependant, "le gouvernement mettra en oeuvre la taxe carbone, qui constitue un engagement du Grenelle de l'environnement", et demandera à la Commission européenne "d'accélérer la mise au point d'une proposition en vue d'une harmonisation des dispositifs de fiscalité écologique dans l'Union européenne" a affirmé F. Fillon.

De leur côté,le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo et Chantal Jouano, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie ont pris acte de la décision du Premier ministre et confirment leur volonté que la directive européenne sur l'énergie, permettant la mise en place d'une contribution carbone européenne, soit présentée, "comme prévu", à la fin de cette année.

(c) Enerzine

Report de la taxe carbone "sine die"

 

23 mars 2010

les 9 points d'un contrat

Les « six points » deviennent… « neuf »

Il y a déjà un certain temps, devant le manque de transparence de certaines pratiques éditoriales, une complexification sans cesse accrue, mais pas forcément justifiée, des contrats d’édition et une dégradation des conditions de travail des créateurs, les auteurs et illustrateurs pour la jeunesse ont décidé pour se défendre de jouer la carte de la solidarité. 
Pendant des années, la Charte a ainsi souligné 6 points à respecter. Les choses bougent, le numérique pointe largement son nez… Lors du CA du 9 mars 2010, ces six points sont devenus 9 points essentiels à respecter.

1 · Une cession, une rémunération

Vérifiez qu’à chaque cession de droit corresponde une rémunération.

2 · Montant des droits d’auteur

Nous vous conseillons de ne pas signer en dessous de 6 %(en tout pour un livre, à répartir entre d’éventuels co-auteurs). C’est un minimum. N’oubliez pas de demander en outre desdroits progressifs.

3 · Cession numérique

Les droits numériques feront l’objet d’un avenant au contrat initial. 
En attendant que les choses se clarifient, la durée de leur cession sera limitée à trois ans tacitement reconductible, et la hauteur des droits ne sera en aucun cas inférieure aux droits papier.

4 · Format poche

Lors du passage en format poche, veillez à conserver lemême pourcentage de droits d’auteur.

5 · Forfait limité

La rémunération au forfait est limitée aux seules œuvres collectives du type encyclopédie ou à la cession de quelques illustrations (article L 131 — 4 du Code de la Propriété intellectuelle). Selon le Code des Usages, la rémunération forfaitaire ne s’applique qu’au premier tirage. Prévoir dans le contrat une nouvelle rémunération à chaque réimpression.

6 · Droits audiovisuels

Les droits audiovisuels doivent faire l’objet d’un contrat distinct des droits d’édition. Leur cession n’est ni obligatoire, ni automatique. Nous vous conseillons d’attendre une proposition d’adaptation pour le signer.

7 · Provision pour retour

La provision pour retour fait l’objet de visibles abus de la part de certains éditeurs. Veillez à ce qu’elle ne dépasse pas 
20 % la première année, et soit réintégrée l’année suivante.

8 · Relevé de comptes

Un relevé de comptes conforme à l’article L 132 — 13 du CPI doit obligatoirement comporter le nombre d’exemplaires fabriqués en cours d’exercice, la date et l’importance des tirages, le nombre des exemplaires en stock. Vérifiez que ces mentions figurent dans vos contrats, puis dans vos relevés. 
Le cumul des ventes permet d’apprécier l’application des droits progressifs. 
L’éditeur est « tenu de fournir à l’auteur toutes justifications propres à établir l’exactitude de ses comptes (article L 132 — 14) et a une obligation légale de rendre des comptes sur l’exploitation des œuvres à l’étranger. »

9 · Les commandes refusées

Le dédommagement en cas d’ouvrage de commande exécuté par l’auteur mais refusé in fine par l’éditeur est prévu par une clause du Code des Usages signé par le Syndicat National de l’Édition en 1978 et a été fixé à 30 % minimumdu montant initialement prévu. Pour cela, à défaut de contrat, pensez à garder des traces écrites de toute commande.

Soyez vigilants avant de signer vos contrats.

Faites circuler ces neuf points…

Être Chartiste, c'est ça aussi.

À bientôt !

La Charte

• Retrouvez ces 9 points sur le site de la Charte : 
Les neuf points de la Charte

22 mars 2010

roman policier (2)

Nina leur montra ensuite les hommes préhistoriques. En passant devant une vitrine, Carole vit un homme à l’allure d’un grand singe et dit :

-       Tenez, regardez, ce sont nos ancêtres, peut-être y a-t-il ton frère, Bilel ?

Bilel ouvrit ses grands yeux marron.

-       Mais si, il te ressemble comme deux gouttes d’eau ! renchérit Carole.

Tâo, toujours sérieux, intervint :

-       Mais non, vous voyez bien que c’est un homosapiens.

Bilel, un peu vexé, haussa les épaules :

-       Tu n’es pas sympa Carole !

-       Oh je rigole !

Carole, avec son allure sportive, lui donna un petit coup de coude pour qu’il retrouve son sourire. Derrière sa frange, on pouvait voir ses yeux noisette qui souriaient.

Ils décidèrent ensuite d’aller voir les dinosaures.

 

 

chapitre 2

Comme tous les mercredis, Louise se leva tôt pour aller au hip-hop. Elle était de bonne humeur. Elle s’habilla, se dépêcha de finir son petit déjeuner, fit son sac de danse et sortit. Elle acheta un ticket et prit le bus en cachette de ses parents. Ce matin, elle n’irait pas au hip-hop, elle voulait aller mener l’enquête avec ses amis. Le bus partit vers le centre ville d’Aix-en-provence. Elle descendit à La Rotonde et monta le Cours Mirabeau en direction de la Fontaine des Neuf Canons. Puis, elle continua jusqu’à la Fontaine Moussue. Quand elle y arriva, elle retrouva ses amis Bilel et Yanis en train de se réchauffer les mains dans la source d’eau chaude de la fontaine. Ils se firent un signe de la main pour se dire bonjour. Tâo arriva suivi de Carole. Yanis dit à Carole :

-       T’es toujours aussi en retard !

-       J’étais trop fatiguée de la gym, je n’ai pas entendu mon réveil, désolée ! répondit Carole.

Main dans la main, les cinq amis montèrent le Cours Mirabeau, tournèrent à la première à gauche, rue Clémenceau et arrivèrent  au Museum d’Histoire Naturelle.

 

Nina les attendait, très fébrile :

-       Venez vite, j’ai peur qu’un autre vol soit commis. Heureusement le courant est revenu.

Ils montèrent et regardèrent la vitrine cassée.

-       Je ne comprends vraiment pas, cet œuf était là avant que vous n’arriviez hier pour la visite. Le voleur a du profiter qu’on était dans la salle du bas pour commettre son méfait, se lamenta Nina.

Yanis suggéra à ses copains :

-       Dispersons-nous pour chercher des indices, j’ai vu les inspecteurs de police faire ça dans un film de Sherlock Holmes. Bilel, Carole et toi, allez voir l’exposition itinérante et essayez de trouver des indices

Tâo, fâché, dit à Yanis :

-       Arrête de donner des ordres !

-       Vu que tu es le petit génie, inspecte la vitrine et trouve-nous le plus d’indices possible pendant que Louise et moi cherchons avec quoi le voleur a cassé la vitre, rétorqua Yanis

-       Peut-être a-t-il utilisé « une plaque spéciale » comme dans les films, proposa Bilel

-       Tu regardes trop la télé, se moqua Carole, t’as vu l’état de la vitrine, elle est en mille morceaux !

Les cinq amis commencèrent les inspections pendant que Nina retournait à son bureau, toujours aussi inquiète.

 

Bilel et Carole descendirent au rez-de-chaussée. La salle était déserte comme tous les mercredis, jour de fermeture hebdomadaire du musée. Ils se séparèrent pour aller plus vite. Chacun regardait de son côté, vérifiait le moindre centimètre carré du sol. Tout à coup, Bilel aperçut un bout de papier rouge et jaune qui dépassait de dessous la bibliothèque des hiéroglyphes. Malgré son surpoids, il se pencha pour récupérer ce papier. Puis il appela Carole, surpris par sa découverte.

-       Carole, viens vite, j’ai trouvé une carte au nom de Nina !

-       J’arrive ! Montre-moi ce bout de papier ! ordonna Carole

Bilel, tout tremblant, paralysé, tarda à donner le papier. Carole le lui arracha des mains. Perspicace, Carole annonça :

-       Mais, c’est un morceau de carte de visite, tu as raison Bilel, elle appartient à Nina. Mais qu’est-ce que ça fait là ? Tu crois que…

-       Que Nina est dans le coup ? Non, ce n’est pas possible, je vais souvent chez Yanis, je connais bien Nina, je suis sûr que ce n’est pas elle. Ce n’est pas une menteuse ! Et puis elle était avec notre classe pendant le vol, souviens-toi !

21 mars 2010

dans la presse

dans le Haute Provence infos du 19 mars, un de mes textes du recueil "haut les filles" mis en exergue...

d'accord ils ont écrit Caluan au lieu de Calouan, mais c'est ce texte est bien de moi...

 

 

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dimanche

c'est dimanche... encore un... le 19e...

ce qui représente 133 jours...

c'est dimanche le printemps est là hier une bibliothécaire m'a dit : la dernière image que j'ai de "lui" c'est en septembre vous deux main dans la main amoureux comme des ados... quand je pense à lui je pense à toi..."

c'est dimanche le printemps est là hier j'ai rencontré une femme exceptionnelle mère d'âme aujourd'hui je vais tenir le bureau de vote et j'ai des odeurs qui s'accrochent à mes narines qui me font chavirer et me remplissent...

c'est dimanche le printemps est là j'ai des bourgeons dans la tête hier la France a battu l'Angleterre au Tournoi des 6 nations, remportant ainsi son 9e chelem c'est terrifiant de voir combien la vie continue et pourtant tellement évident... tellement logique...

c'est dimanche... encore un... le 19e...

alors j'ai envie de me laisser fondre aux bords de Seine...


Les Bords de Seine - Benjamin Biolay et Elli Medeiros

La Tour d'Aigues

hier, j'étais là :

"Les Associations Tour'Arts et Éditer en Vaucluse ouvrent à la Tour D'Aigues la première édition du Printemps des éditeurs en étroite collaboration avec la Municipalité de La Tour D'Aigues, le Château, les Amis du Livre, le Centre Social L'Aiguier qui aura lieu le samedi 20 mars 2010 de 10 h 00 à 19 h 00 au Château de la Tour d'Aigues.

Le “printemps des éditeurs” est le témoignage d'une volonté réelle de soutenir le monde du livre, les maisons d'éditions indépendantes, les auteurs et les illustrateurs.

Ce patrimoine est souvent méconnu pourtant, des prix littéraires ont été décernés en Vaucluse. Le Livre est le vecteur de transmission de toutes les formes d'arts et d'expression artistique.

C'est dans cette dynamique que nous avons voulu conjuguer passion du livre et professionnalisme et nous “enlivrer” avec le public.

Samedi 20 mars 2010 de 10 h 00 à 19 h 00 au Château de la Tour d'Aigues de La Tour d'Aigues (84), entrée libre."

19 mars 2010

BB

je l'ai vu, je l'ai vu, je l'ai vu...

hier soir devant la salle du cours Julien remplie à craquer j'ai vu un homme tour à tour intimidé galvanisé porté joyeux et humble.

un chanteur qui sautait sur scène et dansait, envoyait des baisers à la foule religieusement massée et enthousiaste...

un chanteur venu saluer avec sourire aux lèvres en compagnie de ses musiciens... saluer comme un comédien après une pièce saluer longtemps parce que nous quitter lui semblait difficile...

cet artiste est un délice. un homme écorché peut-être un caractère inaccessible peut-être mais un délice quand il est aimé.

son concert fut un délice.

merci à lui

 

18 mars 2010

roman policier (1)

j'écris avec une classe de CM1 un roman policier qui se déroule dans la ville d'Aix.

pour le plaisir, je vous glisse ici le début... c'est un vrai bonheur cet atelier d'écriture...

 

En ce mardi du mois de mars, la classe de CM1 de l’école Mistral se rendait au Museum d’Histoires Naturelles. Les enfants entrèrent dans le musée et commencèrent la visite.

Nina commença la visite par la salle des anciennes écritures, l’exposition itinérante. Elle leur montra les outils de la calligraphie protégés derrière une vitrine. Carole appela ses quatre amis.

-       Regardez la pierre de Rose, elle est magnifique !

Les cinq amis, passionnés de la préhistoire, étaient ravis de visiter ce Museum.

Yanis dit :

-       Ne vous approchez pas trop, il y a une alarme !

Nina, la responsable répondit :

-       Aujourd’hui, il y a une coupure de courant, les alarmes ne fonctionnent malheureusement pas.

Nina amena le groupe vers les hiéroglyphes.

-       J’adore les hiéroglyphes, dit Tâo.

-       Ca ne m’étonne pas de toi l’intello, rigolèrent les copains

C’est vrai que Tâo, malgré sa petite taille pour ses dix ans, était le plus malin, le plus intelligent.  Son origine égyptienne faisait de lui un passionné des hiéroglyphes. En comparaison, Bilel, un peu trop enrobé, était le plus grand, le plus gourmand. Son origine nord-africaine lui avait donné son teint mat et ses beaux yeux marron.

Un peu plus loin dans la visite, Louise s’intéressa aux pierres gravées tandis que Yanis s’extasia devant les peintures rupestres. Quand le groupe eut fini le tour de l’exposition du rez-de-chaussée, Nina les fit monter à l’étage supérieur et leur dit :

-       Attendez-moi, ne vous précipitez pas dans l’escalier, tout est fragile là-haut !

 

Les enfants découvrirent un gigantesque squelette de tyrannosaure. Impressionnés, ils en restèrent bouche bée.

-       Va te mettre à côté Louise, lança Yanis

Louise, avec son allure mince, paraissait très petite à côté du tyrannosaurus Rex. Yanis, avec sa grande taille, son allure sportive aimait beaucoup taquiner la timide Louise.

Nina leur expliqua la scène suivante, de l’époque des dinosaures.

-       Celui-là, le diplodocus était herbivore, il…, expliqua Tâo

-       Oh Tâo ! Tu nous soûles, laisse un peu parler la pro ! répondit la bande de copains

Puis vint la vitrine des fossiles.

-       Ce sont des vestiges très anciens… commença Tâo

-       Arrête, tu vois bien que ce ne sont que des pierres avec des dessins dessus ! lança Bilel

16 mars 2010

la charte

 

Les salons

Bologne

Du 23 au 26 mars, le monde de l’édition jeunesse tient salon à Bologne. Parmi les heureux auteurs primés cette année, on relève le nom de la chartiste Anne Herbauts, pour l'album Ici Londres
A lire sur Livre Hebdo
et aussi sur le site du Salon de Bologne

Paris

Faute de toujours pouvoir se payer un stand, les petits éditeurs ont droit à des « cartes blanches » cette année au Salon du livre de Paris. Parmi eux, quelques éditeurs jeunesse (Motus, Rue de l’échiquier, Millefeuille…). 
A noter également la tenue, le 31 mars, des Assises professionnelles du livre, sur le thème : à l’heure du numérique. 
Programme complet à lire sur le site du Syndicat national de l’édition (cliquer sur "conférences organisées sur le stand du SNE")

Hachette vs Salon du livre

Pour ceux que le feuilleton passionne, sachez que le Salon du Livre répond ouvertement à Hachette, qui a refusé cette année d’être présent à cet « incontournable » rendez-vous. 
A lire sur ActuaLitté

Colloques, etc.

Adolescents, mode d’emploi

Les pratiques culturelles des adolescents ont fait l’objet d’une journée d’étude, le 24 novembre dernier. L’organisateur de cette rencontre, l’association Bibliothèques en Seine Saint-Denis, en propose un compte-rendu. 
A lire sur le site Bibliothèques en Seine-Saint-Denis.

Princes et princesses

Comment expliquer une telle prégnance des princes et princesses dans la littérature jeunesse d’hier et d’aujourd’hui? Comment ces récits sont-ils reçus ? Quelles évolutions peut-on discerner? Autant de questions auxquelles tenteront de répondre les invités du colloque organisé par le SLPJ, les jeudi 27 et vendredi 28 mai 2010. 
Programme des réjouissances et inscriptions sur le site du SLPJ (salon du livre et de la presse jeunesse).

Livre électronique

Faut-il avoir peur ?

De passage au Québec (où il peaufine son projet de coopérative d’auteurs), François Bon répond aux questions d’un journaliste sur le livre numérique. 
A regarder sur le site Citrouille

« L’après papier »

Télérama propose un dossier sur le livre numérique, et propose notamment une sélection de sites où télécharger des livres. 
« Petit guide pratique de l’après papier » à lire sur Télérama.fr
« A quoi ressembleront les bibliothèques du futur ? » à lire également sur Télérama.fr.

On parle de nous…

A la radio

France Inter s’intéresse à la littérature jeunesse… Au micro de Pascale Clark, c’est Olivier Adam et Luc Blanvillain qui s’y collent. 
A écouter et voir .

Nouveautés éditoriales

Collection Mini Syros soon

Anticipation, science-fiction et voyages imaginaires pour les enfants à partir de 8 ans. 
Un entretien avec le directeur de collection, Denis Guiot, à lire sur Ricochet

Les éditions des Braques

Issue de la maison de disque Victorie Music, cette nouvelle maison d'édition jeunesse publiera des livres-CD et des livres-DVD. Parmi les premiers artistes publiés: Sophie Forte, Alain Schneider, Henri Dès... 
A découvrir sur le site des Editions des Braques.

Pierre Bottero en « cross-over »

Après Lian Hearn (Le Clan des Otori) et Philip Pullman (A la croisée des mondes), c’est au tour du regretté Pierre Bottero de passer de la littérature jeunesse à la littérature adulte. Rageot et Le livre de poche publient simultanément sa trilogie Le pacte des Marchombres. Le premier volume de la saga (Ellana) comportera un bonus sur la genèse de la trilogie. Le second tome sera agrémenté d’une scène érotique inédite, et le troisième volume d’un texte sur l’écriture. 
(Lu dans Livre hebdo)

Carnet

Hommages à Pascal Garnier

Pascal Garnier écrivait pour les adultes, mais aussi pour les enfants. Il est mort le 5 mars dernier. 
Un article à lire sur Télérama.fr
Et aussi sur Citrouille.

 

14 mars 2010

ton nom en grand sur les murs

je t'ai perdu, depuis je ne m'aime plus, depuis j'en suis sûre je ne peux fermer la blessure

je te vends mon âme fais de moi ce que tu veux en retour donne-moi la chance d'être mieux

je te vends mon âme prends ma vie et mon paysage en échange je veux voler ton visage

 

18

Pour un espace nuageux

Et un soleil en larmes


Pour un buisson en feu

Et pour un sourire en armes


Pour un pont traversé

Et pour une île endormie


Pour un miroir étoilé

Et pour un mirage saisi


Pour une main fanée

Et pour un grain qui murit


Pour un masque arraché

Et pour le poids d'une nuit


Pour un épi rugueux

Et pour un soleil en larmes


Pour un silence ombreux

Et pour un sourire en armes


je t'aime...


Bernard Hulin

12 mars 2010

long hard road


podcast

it's a long hard road...

gravées les émotions qui éveillent à la vie

gravées tatouées

mettant ma peau à nue mon âme en lambeaux

tatouage éternel qui brise les déclinaisons épidemriques

pourquoi ce manque de toi si terrifiant

it's a long hard road

tes mains sur mon corps tes yeux pétillants ta voix douce et rassurante rauque sur la fin tes silences qui donnent un souffle suspensif à tes propos ta bouche si avide

l'arrondi de tes épaules et la chaleur de ta peau

ce bonheur qui ne pouvait s'empêcher de fleurir quand nous étions deux

ce surprenant bonheur qui irradiait nos coeurs

jamais je ne le cueillerai à nouveau

it's a long hard road