Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30 septembre 2014

love-story V

Lucie, une des jumelles, lui donnait la main joyeusement.

de l'autre côté Marie, la plus petite des trois soeurs, avait accaparé son autre main. ils s'amusaient en riant à faire une sorte de balancier et Victoire, l'autre jumelle rythmait le convoi de chansons absurdes mais entrainantes.

Olivier se demandait ce qu'il allait leur cuisiner à toutes ces filles, leur mère comprise, à leur retour. ce soir, il était prévu une partie de Monopoly géante et pour l'occasion, Olivier avait acheté un bac de glace à la framboise, la préférée des gourmandes.

il n'en revenait pas de tout ce bonheur. il en parlait régulièrement à Emilie sa soeur. il avait juste la sensation de planer. il avait hérité soudain d'une femme merveilleuse, une amante divine et de trois fillettes qui l'adoraient déjà. il avait si peur, pourtant.

il planait, c'était le mot, et tout ce bonheur lui donnait une énergie incroyable. il ne trouvait pas les disputes des filles pénibles, il savait déjouer leurs embrouilles, il ne trouvait pas l'emploi du temps trop chargé, lui qui avait passé des années dans le désert du silence de la maison. il était heureux de préparer ces repas pour cinq, rien n'était pénible. 

rien.

il planait.

et si Emilie était heureuse pour lui, elle s'inquiétait malgré tout.

que son frère ait trouvé si rapidement une place dans cette famille était une belle chose, vraiment, mais ce qui la chagrinait, c'était Marc, le père des filles.

elle n'arrivait pas à accepter.

basket dames

hier, l'équipe de France de basket-ball féminin a remporté son deuxième match du Mondial 2014-dames, contre le Mozambique.

aujourd'hui, elles devront affronter l'équipe du Canada... ça risque de chauffer...

 

La joueuse française de basket, Céline Dumerc, lors d'un match de l'Euro féminin contre la Biélorussie, le 23 juin 2013 à Mouilleron le Captif.

la fête du livre de Toulon

Toulon et sa fête du livre du Var c'était :

des petits lecteurs à gogo, des dédicaces des dédicaces des dédicaces, du soleil, des auteurs très très sympas, des discussions passionnantes, des soirées tardives, des visites qui font plaisir et des retrouvailles, des copains-pines de lycée retrouvés, un jogging matinal jusqu'à la plage, le port... et beaucoup de fatigue au retour... et beaucoup de beaux souvenirs aussi...

26 septembre 2014

love-story IV

Olivier allait la retrouver une fois encore. cette fois, c'était officiel, leurs conjoints n'avaient plus le choix : Marc avait de suite proposé d'aller s'installer ailleurs, mais comme d'ailleurs il n'avait pas, il s'était pris pour quelques nuits assurait-il une chambre d'hôtel, pas très loin du domicile quand même pour pouvoir lesfilles, les emmener ou aller les chercher à l'école.

son seul bonheur c'était elles désormais, il n'avait pas l'intention de s'en priver.

Olivier allait retrouver Anne et c'était le coeur léger qu'il chantait dans sa voiture.

il se sentait tellement différent, tellement vivant.

quand il entendit sonner son téléphone portable, son coeur s'emballa : c'était Anne.

il adorait ses appels surprise durant lesquels elle lui murmurait des doux mots, des mots épicés aussi, des mots sensuels, torrides, excitants, heureux.

il décrocha avec un sourire joyeux :

- Olivier ? je ne viendrai pas mon amour.

- qu'est-ce qu'il se passe ?

- je t'expliquerai, on se voit demain, mais là, ce n'est juste pas possible. c'est Marc !

Marc ? qu'avait-il Marc ? il lui avait fait une crise de jalousie, il ne voulait pas la laisser partir finalement ?

il pensa l'instant d'un instant qu'Anne allait se rétracter, qu'elle allait choisir la sécurité, revenir dans son ancienne vie insipide.

Olivier était furieux. il en voulait soudain au monde entier. les gens ne sont que des égoïstes, incapables de laisser filer l'amour quand il est mort...

Olivier était furieux. Il appela sa soeur, il avait besoin de parler...

 

fête du livre du Var

cet après-midi, je serai en partance pour la fête du livre du Var à Toulon où j'espère bien en croiser quelques-uns d'entre vous (Jean ?? ;) )

il fera beau et la fête est sublime..

Pierre Emmanuel : fresque

je vous en parle toutes les semaines de ce travail mené avec des CM1 dans une école située dans les Alpilles, travail sur les poèmes de Pierre Emmanuel.

voilà l('avancée de cette semaine : la mise en couleurs des fresques :

poème "Bouche" :

poème "Ocean" :

 

24 septembre 2014

love-story III

Olivier avait aimé la douceur de sa peau, la fougue de ses baisers, la candeur de ses envies, lui qui n'avait partagé avec Catherine que du conventionnel. avec Anne, il vivait le vrai, le fort, le pulsionnel.

cette femme était un bienfait pour lui et désormais il n'avait plus aucune culpabilité.

Catherine avait bien essayé l'apitoiement, les menaces, les larmes, puis les insultes.

mais elle n'était pas morte.

Olivier aimait Anne, plus que quiconque au monde, il venait de mettre un pied dans un royaume enchanté et rien ni personne ne le ferait revenir en arrière.

Marc avait quitté le domicile, la tête basse, emportant le strict minimum, se réfugiant dans une chambre d'hôtel les premiers temps.

Anne le savait fragile mais elle ne s'inquiétait pas. comme Catherine, il saurait rebondir. il était un père merveilleux, elle ne doutait pas qu'une autre femme lui donnerait sa chance.

elle, elle n'avait pas réussi à sortir cet homme au passé douloureux de son abîme, elle n'avait pas eu les épaules assez larges pour le porter encore, l'encourager, écouter ses jérémiades, affronter ses yeux de chien battu tous les jours en face d'elle.

Olivier était un homme vivant, pétillant, c'était un sportif, issu de bonne famille, c'était un homme cultivé, un homme de bien, un homme tout simplement.

et Anne pensait qu'elle méritait bien, à cette heure-là de sa vie de partager sa vie avec quelqu'un qui, enfin, prendrait soin d'elle.

elle avait été là pour Marc durant toutes ces années, puis quand les filles étaient arrivées, elle était restée vigilante au confort et au bonheur de tous les quatre. mais elle ? qui avait pris soin d'elle ? qui avait veillé à son bonheur ?

Heureusement, Olivier avait croisé sa route, elle n'avait nulle intention de le laisser filer, quel que soit le prix à payer.

les lendemains qui chantent..

il y a eu les Jean, les moi et les autres...

il y a eu mai 1981 et puis 1988... il y a eu toutes ces années, ces épopées, ces démarches, nos convictions, nos sincérités..

alors ce film est juste un cadeau... photos d'archives, souvenirs à retardement, des dates, des évènements...

je le redis ce film est un cadeau...

je vous assure que toutes les générations après moi, dans ma fratrie, verront ce film...

parce que si je dois trouver ce qui me définit... on y est... en plein dans le mille..

 

22:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3)

23 septembre 2014

vague... à l'âme

laisser passer, laisser partir, laisser vivre, ne rien retenir, ne rien garder, lâcher prise, accepter, se laisser aller...

ne plus attendre, ne plus espérer, ne plus rêver, fermer les yeux et se laisser emporter... où l'écume le voudra...

10487406_10202751606375395_1197904287406800823_n.jpg

Angus & Julia

c'est le dernier opus des frangins Stone, il passe en boucle dans ma voiture...

grizzly bear

23:43 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

love-story II

sa mère l'avait avertie, les yeux gonflés de larmes, elle qui venait de perdre son mari, l'homme de sa vie, le seul, l'unique : ne lui fait pas de mal, une femme on doit en prendre soin.

mais Olivier n'avait pas tenu longtemps.

il avait fini par tout dire à Catherine qui s'était effondrée, l'interrogeant bruyamment entre deux sanglots : qu'allait-elle devenir, elle, sans lui ?

si c'était de l'argent qu'elle voulait, il lui en donnerait, mais enfin quoi, ils n'avaient pas eu d'enfants ensemble, preuve évidente du désert qui avait été celui de leur vie partagée, et elle venait d'une excellente famille, avait un bon job, n'était nullement en difficulté financière.

- je te parle de ma solitude, ma détresse, la fin de notre amour ! avait-elle hurlé, pas de fric ! tu ne te rends pas compte qu'un mariage n'est pas juste une histoire de compte en banque commun ?

non, il ne s'en rendait pas compte en effet, lui qui rêvait déjà de sa liberté pour épouser Anne, même si tout cela était déraisonnable.

Olivier était, au collège, le prof de sport des jumelles d'Anne et de Marc, la troisième fillette allait faire son entrée dans l'antre collégienne dans une année.

oui, Anne avait trois filles, trois adorables princesses qu'Olivier adorait déjà.

là encore, sa famille l'avait mis en garde : pas question de prendre la place d'un père qui était très présent, très attentionné envers ses gamines.

Olivier ne le voulait pas, mais il ne pouvait s'empêcher d'imaginer cette nouvelle vie de famille lui qui n'avait vécu que le duo, silencieux et aride avec Catherine.

Anne avait parlé à Marc, ils étaient désormais libres de s'aimer vraiment,  de s'aimer physiquement, de s'aimer passionnément.

et justement, ce soir, Olivier avait rendez-vous avec la directrice de l'école qui faisait face au collège, celle qu'il avait rencontrée lors de réunions professionnelles, et aussi parce qu'il était le prof de ses filles : Anne.

21 septembre 2014

partout où j'irai

en cette période où je travaille 7 jours sur 7, sur des choses tellement diverses, je puise mon énergie et ma force tranquille dans les chansons de cet artiste que je n'ai plus écouté depuis quelques années et que je redécouvre avec bonheur...

Nuttea...

22:44 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

love-story I

il lui a dit "je t'aime" la première fois où elle est restée lovée contre lui plus longtemps que d'ordinaire, alors que leurs lèvres s'étaient enroulées tant et tant, alors que leurs mains avaient exploré chaque parcelle de leur corps, alors qu'ils avaient résisté à se donner l'un à l'autre mais à quel prix.

elle avait levé les yeux, éperdue d'amour et de reconnaissance de cette déclaration passionnée.

elle était prête à assumer, à le dire à son mari, à en finir avec un mariage en naufrage, elle avait bu ce "je t'aime" avec une ivresse non feinte et en était repartie grisée d'une force jusqu'alors insoupçonnée.

il n'était pas question qu'elle reste une minute de plus avec Marc. celui qu'elle aimait c'était Olivier et maintenant qu'elle était certaine de la réciprocité des sentiments, elle n'avait pas l'intention de faire semblant, de tenir plus longtemps.

elle allait quitter Marc, immédiatement.

Olivier, quant à lui, réalisait qu'il venait de d'impulser avec cet aveu amoureux, un nouveau tournant à cet "adultère", pas consommé physiquement mais bien enraciné émotionnellement. il n'aimait plus Catherine, il se demandait même s'il l'avait déjà aimée, tant la magie de ce qu'il vivait avec Anne le faisait voler dans des hauteurs encore inconnues.

il aimait, enfin, et il ne comptait pas s'en priver.

mais Catherine était fragile, il se devait de la ménager. il imaginait déjà la scène, les menaces de suicide, le chantage exposé, les cris, les insultes peut-être même.

il imaginait et le redoutait tout autant, il détestait les conflits...

 

conspiration

aussi...

10649604_852579841441806_8942082369986043723_n.jpg

22:30 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)

20 septembre 2014

silence

 

Je ne dis pas ces mots Que tu veux entendre
Je mets seulement ma bouche Sur ta bouche 

Dehors cette lourde pluie Qui m'attend Si sombre et si dure

Il y a des moments Où c'est mieux De ne pas toucher
Le silence

Demain quand je pars Je te laisse dormir
Je vole seulement Un peu de ton odeur Que je trouve dans tes cheveux Que je trouve dans ton lit
Je pars sans rien dire Dehors il y a cette lourde pluie
Qui a vu ton corps Si pâle et si tendre
Maintenant elle essaye De laver cette ville
Mais cette ville est beaucoup trop sale

Il y a des moments Où c'est mieux De ne pas toucher
Le silence
Mon silence

 

Silence - Stéphane Eicher

journées européennes du patrimoine

aujourd'hui et demain (20 et 21 septembre) c'est le retour des Journées européennes du patrimoine pour leur 31e édition.

le principe est toujours le même : nous permettre de pousser les portes de lieux prestigieux ou insolites et de découvrir des monuments ou des institutions près de chez nous qu'on néglige de découvrir en temps normal.. 16 000 lieux sont ainsi à découvrir dans toute la  !

Cette année, le thème est "patrimoine culturel, patrimoine naturel", espaces protégés, vastes domaines naturels abritant du patrimoine, nature et éléments naturels sont à l'honneur.

près de chez moi, à partir de 13h30, on pouvait visiter le grand site Saint-Victoire, installé au coeur des paysages de Cézanne, à Beaurecueil dans la ferme d'un ancien pénitencier agricole restauré.

à l'occasion des Journées européennes du patrimoine, un récit à 3 voix à propos de cette bâtisse a été proposé. d'avant-hier à après-demain, l'histoire de ce patrimoine architectural a été conté aux visiteurs.

beaurecueilweb

iphonefou

hier c'était le lancement de l'iphone6 et dès 7h30 la queue s'allongeait devant l'Apple store d'Aix-en-Povence. et malgré la pluie qui s'est mise à tomber, à 12h, ils étaient encore nombreux.

quand je pense qu'on parle du niveau de vie qui baisse, et du seuil de pauvreté qui est catastrophique... je ne peux m'empêcher de penser qu'AIx-en-Provence est épargnée par la conjoncture économique difficile décriée partout.

se lever aux aurores pour être le premier à posséder un appareil qui vaut dans les mille euros... y'a de quoi penser que le monde marche sur la tête... mais soit, moi la fan de Steve Jobs, je ne peux que constater...

21:12 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)

19 septembre 2014

secret garden

dyn009_original_480_640_pjpeg_2607951_1558f4907b0fb0c564c3fb94fc11f3e9.jpget il y poussera un jardin, où chaque fleur embaumera, où la vie se logera dans chaque feuille, où les arcades cacheront les dangers.

et il y poussera un jardin.

le mien.

Niki de Saint Phalle

au Grand Palais à Paris, a lieu actuellement une rétrospective sur Niki de Saint Phalle, surtout connue pour ses "nanas" mais qui a créé bien d'autres oeuvres (200 sont exposés dans cette rétrospective)

image-work-de_saint_phalle_tarots_cards-20464-450-450.jpg006-003-l_600x399_md_adam_and_eve_0076.jpg512px-saint_phalle_hannover1.jpg

el-jardin-del-tarot-2.jpg

ils ont dit "non"

les écossais devaient décider de leur indépendance ou non d'avec le Royaume Uni, et si Glasglow s'était prononcé pour le "oui" c'est le "non" qui a fini par remporter le suffrage du pays.

si pour Alex Salmond, premier ministre écossais, c'est une défaite, pour David Cameron, premier ministre britannique, c'est un véritable naufrage, lui qui aurait été obligé de démissionner. il a promis des pouvoirs élargis pour l'Ecosse, l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Irlande.

on peut parler d'une vraie peur qui a étreint les Ecossais à cause de la dette, des réserves pétrolières, du système bancaire hypertrophié...

politiquement, la thèse défendue est qu'en restant dans le Royaume Uni, les Ecossais ont plus de chance de renverser David Cameron, qui inquiète par son programme proche d'une Margaret Tatcher d'avant...

bon, allez, c'est foutu pour dix ans... on en reparlera quand on sera plus vieux..

140915_mf8x7_mlarge_ecosse_sn635.jpg