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08 novembre 2012

happy birthday

pour elle, number one aussi...

ça

numéro un

elle a dit : "tu es peut-être celle qu'il aime, la numéro un dans son coeur, mais tu n'es pas la seule à l'aimer. et tu vas devoir apprendre à partager."

exact !

j'ai appris.

ou pas d'ailleurs.

mais j'ai vu.

ces photos, ces messages, ces déclarations... cette façon de vénérer, adorer, s'approprier...

une proie jetée en pature aux charognards...

chacun voulant récupérer un morceau.

elle a ajouté avant de raccrocher : "il ne te reste qu'une chose à faire, écris !" quand je lui ai avoué que c'était si dur si dur...

ça, je n'ai pas encore réussi.

j'ai commencé plusieurs fois et puis... je n'ai pas tenu.

toujours ce décalage.

07 novembre 2012

sainte Karine

effacer les souvenirs ne pas revenir en arrière trois ans plus tôt un samedi 7 novembre c'était un samedi ne pas entendre sa voix qui avait dit on ne se voit pas du weekend je règle tout et ensuite l'avenir sera à nous ne pas se rappeler qu'il avait appelé j'ai besoin de te voir je ne tiens pas je ne peux pas respirer sans toi et ne pas revoir le restaurant où l'après-midi avait filé entre confidences et espors de construction future ensemble ensemble ensemble. ne pas revivre ce samedi de grosses courses pour l'anniversaire du lendemain la réunion de famille à faire semblant que tout était normal à ne pas pleurer de la maladie aggravée à ne pas attendre l'appel tant espéré les retrouvailles programmées à faire semblant de vivre légère ventre serré pourtant âme en dérive l'amour tout partout tatoué.

ne pas souffrir de ce 7 novembre veille du grand chaos du tsunami qui a tout chamboulé tout emporté tout dévasté laissant ce goût amer pour toujours sur cette année supplémentaire qu'une blonde fête pourtant sourire aux lèvres.

stopper ces vibrations qui font que ce jour et celui d'après restent si particuliers, ne pas y penser pour ne pas laisser se déverser le torrent de boue noire qui empêche de respirer normalement et d'avancer, pieds coincés englués mains collées contre la poitrie qui suffoque...

effacer oublier stopper... sainte Karine, il va falloir m'aider !

made in USA

pas d'entrave sur le corps qui assume sa nudité

comme un vent de liberté qui se serait mis à souffler

du bout des lèvres se faire une promesse

quatre nouvelles années sans répit ni faiblesse

 

là-bas

du sable chaud, du rhum du vin du miel, du soleil...

quand tu veux, on y va...

 

06 novembre 2012

Ô bats-moi !

attendre le moment fatidique, guetter la montre

du bout des doigts, compter les pour, ignorer les contres

frissonner de cette attente qui va nous basculer

parce que la vie soudain a un parfum fruité...

livrets cartes postales

voilà un message paru sur le site des éditions D'un noir si bleu, chez qui donc, je serai éditée :

Appel à textes jeunesse : la sélection

 
Nous tenons à remercier ici tous les auteurs qui ont répondu à notre appel à textes de mai dernier. Nous avons sélectionné les textes suivants pour notre série particulière de Livrets cartes postales destinée à un public de jeunes lecteurs :
  • Du vent dans la plaine, de Calouan
  • Petit dernier, de Manu Causse
  • Une fée en salopette, de Gudule
  • La Table de sept, d’Étienne Guéreau
  • Le Chevalier sans ouvre-boîte, d’Éloïse Lièvre
  • Mateo ne dessine pas, de Gaëlle Pingault
  • Le Travail secret de Lola, de Corine Pourtau
  • Pour qui, ces bonnes carottes ?, d'Isabelle Provost
  • Tifeu le petit dragon, de Jessy Rizt
  • La Vie géante, de Renata Ada Ruata
  • Ce qu'endurent les anges, d'Emmanuelle Urien
  • Les Têtes de mademoiselle Pauline, de Marie Zimmer
Une nouvelle phase de travail commence maintenant pour pouvoir vous proposer ces Livrets cartes postales en juin prochain.
 

la nuit américaine

il ne reste pas longtemps désormais à attendre pour savoir qui de l'un ou de l'autre l'emportera (et tant pis pour le 3e qu'on a oublié !!).

est-ce que nous avons conscience, nous Européens, de ce qu'il adviendra ensuite ?

nous en inquiétons-nous ?

 

I kissed your sister then I kissed your mama
Usually this time of day I'm in my pajamas
Let's vote for the man who got Osama
Forward, and away we go

I came to Ohio looking for a date
We kissed and I said it was a hell of a state
We made love but it wasn't so great
Forward, and away we go

Smiling Joe he rarely bought the drama
Tuesday Romney was schooled by Obama
[Then I couldn't find another word to rhyme with Obama, so that was the end of it]
Forward, and away we go


"Forward And Away We Go" - Bruce Springsteen

05 novembre 2012

du noir en fond d'espoir

il est des jours, et des jours, et des jours, où le noir s'impose

le coton sur le corps et l'âme en osmose

du noir qui tient chaud qui enveloppe et rassure

pour contrer le gris mouillé du dehors qui torture

04 novembre 2012

dessous dessus

à cause d'un dessin marrant sur le FB de Lila Spring (dessinée par Didier Cassegrain), il m'est venu une idée.

une idée clin d'oeil, une idée promotionnelle aussi, une idée Ilovia après tout, puisque c'est tendance.

je crée une nouvelle rubrique : "dessous dessus"

chaque jour, ou presque, je vous glisse la photo de mes dessous et vous parle de mes états d'âme qui vont avec.

juste histoire d'accrocher un peu plus de mecs à mon blog, d'accrocher plus de lecteurs, de décrocher de supercontrats (ouais pourquoi pas), histoire de donner à voir et à lire...

histoire de plaisir partagé...

allez hop, j'attaque demain, alors soyez au rendez-vous...

morning bird

How could you 
You are the river 
Pour out of this life 
How could you 
You are the morning bird 
Who sang me into life every day 
Fly away 
You are the blood of me 
The harvest of my dreams 
There's nowhere I can find peace 
And the silence won't cease 
Nothing's quite how it seems 
The ghost of my joy 
Won't let me be 
If you set me free I will not run 
I will not run 
I will not run


pour toi, toujours et encore, jsuqu'à la nuit des temps..

Ilovia

je vous ai déjà parlé de ces sites de rencontres qui pulullent sur nos messageries en promesse de gourmandises à venir, promesse d'une vie rêvée avec l'homme idéal, promesse de la rencontre qui va bouleverser notre vie.

pour ma part, je n'adhère, surtout que MA rencontre je l'ai déjà faite et que je ne m'en remets pas, (vu dans l'état qui est le mien actuellement je ne sais pas d'ailleurs quand je vais m'en remettre... ceci dit en passant) et que je n'accroche pas à ce "catalogue" de "possibles" dans lequel on pioche, comme pour une petite culotte dentelle sur les pages de La Redoute.. 

bon, donc, j'en ai déjà parlé, vous devez vous demander quelle utilité d'en parler encore...

eh bien, là, comble du comble, non seulement le message suppose que je suis une célibataire patentée, et qu'il me faut d'urgence remédier à ça, mais en plus... il insiste sur le fait que je fais partie des "+ de 40 ans" ...

alors là, d'abord, je voudrais bien savoir qui a cafté...

et en plus, je ne m'intéresse pas aux "célibataires de mon âge et de ma région"...

moi, j'aime les beaux jeunes hommes sexy et musclés qui vivent vers... je ne sais pas moi, Montpellier (au pif, hein, Betty ???) ou ailleurs aussi...

je plaisante bien sûr mais je trouve ça affligeant et d'une de choisir sur catalogue internautique un amoureux et de deux, d'être cantonnée à une tranche d'âge.

je vous jure je me suis sentie un specimen, genre un dinosaure en voie de disparition qui ne pourra jamais séduire parce que trop vieille, pas compatible, plus en service, le genre de spécimen sorti de la circulation, (désolé, mais pour les pièces détachées, on ne fait plus ce modèle-là !!).

un truc du genre...

"des célibataires de votre âge" ça fait style : vous êtes tellement vieille que bon, là, on ne va pas avoir grand-chose à vous proposer, ou alors on va devoir aller chercher au fond de la cave voir s'il ne nous reste pas un petit croulant encore debout...

ilovia est donc un site de rencontres réservé aux plus de 40 ans (oui, bon, là j'en vois déjà quelques-uns qui hocquètent : quoi mais elle a plus de 40 ans, la super auteur si chouettos ??? ben je sais, ça étonne mais oui, merci Clarins pour les effets de tes produits sur moi... bon, je m'égare !).

bientôt, le site de rencontres réservé aux bruns, aux chauves, aux gourmands, aux cyclistes, aux mangeurs de chamallows, j'en passe et des meilleurs...

c'est étrange cette façon de toujours tout étiqueter dans notre société. étiqueter, cloisonner, sectorier, classer, caser.

cela ferme bien des portes, non ? ça tue le petit vent d'aventure, ça asphixie...

la prochaine fois, si je reçois une pub pour "un site de rencontres réservé aux foldingos dans votre genre", je porte plainte !!!

non mais !

17:17 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (18)

viendra, viendra pas

je devais y aller, invitation de dernière minute, je me suis arrangée avec une gentille libraire qui m'a donné des stocks de mes livres que j'ai portés pendant une demi-heure jusqu'à ma voiture et...

j'étais prête.

enfin, je crois.

ou pas vraiment.

car j'ai envoyé un mail dithyrambique à l'adjoint, organisteur du salon, pour lui signifier ma mauvaise impression de cette invitation à la dernière minute dans un total anonymat (pour moi hein) avec cette nécessité donc de m'arranger pour avoir mes livres, pour venir les installer à 8h30 (le salon est à deux heures de chez moi, pour un dimanche je devais donc me lever à environ 5h, étant donné que je m'étais couchée à 2h, ça faisait un peu raide...)...

ma mauvaise impression donc.

celle d'une vache au milieu d'un troupeau tirée au sort.

sans âme culturelle, artistique, tout ce qu'on veut.

sans âme du tout.

j'avais déjà reçu les flyers (avec les grandes cartes ne nommant que les trois adjoints responsables du salon, en lettres énormes, et ma mauvaise impression s'est confirmée : ce salon c'est pour les auteurs ou pour les élus ???) quand le monsieur a finalement décrété que plutôt que je vienne semer la zizanie dans leur si merveilleux salon il valait mieux que je ne vienne pas.

je n'irai pas donc.

et j'en suis soulagée.

cent auteurs parqués comme des voitures qui vendent eux-mêmes leurs livres et sont ravis de venir, sans aucun remboursement de rien (je parle des frais de déplacement...) ? 

ben non, je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas du genre à avoir des caprices de star, ni même des exigences, je suis plutôt cool en général et arrangeante, ("il" disait que j'avais de l'instinct pour ça, une sorte d'intelligente très sensitive), mais là, en tout cas, j'ai eu une mauvaise sensation et je ne regrette rien.

ça m'est déjà arriver de venir sur un salon sans remboursement de frais de déplacement, de me débrouiller pour mes livres... mais je sentais de la considération derrière.

pas là.

ce salon n'est qu'un "show" qui valorise avant tout les élus.

Pierrefeu-du Var, adieu donc !

 

02 novembre 2012

un jour...

Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Un jour je courrai moins
Jusqu'au jour où je ne courrai plus

(...)

Un jour je te parlerai moins
Peut-être le jour où tu ne me parleras plus
Un jour je voguerai moins
Peut-être le jour où la terre s'entrouvrira


"Résidents de la République"

par Alain Bashung

Dana from Syria

sur Fb, elles se sont regroupées en une page "Arab feminists".

sur cette page, Dana a posté un message qui commence comme tous les messages postés sur cette page, par :

"I'm with the uprising of women in the Arab world because..."

Dana, ce qu'elle revendique c'est de pouvoir sentir le vent dans ses cheveux (qu'elle porte courts)...

ce n'est pas si extraordinaire que ça, me répondrez-vous, il y en a même que le vent agace et par chez moi, on dit qu'il rend fada...

elle, ce qui la rend folle c'est de ne pas y goûter à ce vent, de ne pas le sentir.

il paraît que la photo postée avec son message a été considérée comme "pornographique"...

jugez par vous-mêmes...

dans quel monde vivons-nous ? tant de décalalges !

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01 novembre 2012

my city is in ruins

Now's there's tears on the pillow
Darlin' where we slept
And you took my heart when you left
Without your sweet kiss
My soul is lost, my friend
Tell me how do I begin again ?
My city's in ruins...


lui et "lui"

Il n'a parlé que cinq minutes. il raccroche.

cette voix est un ronronnement qui coule en elle comme une étrange sensation de bien-être.

voix douce et rassurante. comme la "sienne".

il est doux et rassurant. comme "lui".

elle le range dans cette catégorie des Intouchables où elle "l"' avait mis aussi. ces hommes mariés, pères, apparemment épanouis, comblés par leiur boulot, leur vie, leur "réussite", le respect qu'ils imposent.

il est tellement attentionné comme "il" l'était. il l'écoute, elle parle. comme "lui" le faisait aux débuts, avant que... de lui, elle ne sait presque rien que ce que son image publique donne à voir, il connait tellement d'elle.

il écoute, rassure, s'inquiète, prend soin. comme "lui".

cette voix, cette plénitude, cette assurance dans ses propos. elle ne se demande pas s'il lui plait, elle est juste sous l'emprise de sa voix, de son être calme et protecteur. comme avec "lui".

mais quelles tempêtes vivent en lui ? quels doutes ? quelles questions ? ces deux hommes que rien ne semble atteindre se ressemblent-ils aussi au-dedans ?

elle devra attendre avant de le revoir. de l'entendre à nouveau. elle ne sait pas quand. seule la vie et ses hasards l'y amèneront. mais elle s'en moque. quelque part sur cette terre, il est là.

lui ici.

"lui" au-delà...

étrange parallèle entre deux hommes pourtant si différents en apparence... étrange...

(c) Margaut Segui