pour rester sur un mardi écolo-économico-positivo, voilà une bien belle découverte.
dans certains villages des Pyrénées orientales, la vie s'écoule étonnamment.
allez, je vous raconte un peu l'histoire, à la manière d'un conte de fées.. parce que bon..
" il était une fois trois compagnons débrouillards qui cherchaient un coin paisible de verdure, pour y passer un bout de temps, un bout de vie, un bout de bonheur.
c’est alors qu’ils tombèrent sur un petit village perdu dans la vallée d’Arce et abandonnée depuis les années 50. Erwan, Valérie et Lucie, décidèrent alors de quitter le système. pour commencer une nouvelle aventure …
@David Baché
mais cela ne s'arrête pas à nos trois héros. devant le succès de l’initiative et les aspirations grandissantes à un nouveau mode de vie, d’autres les rejoignent, définitivement ou temporairement, poussés par la même envie de quitter la société de consommation pour vivre différemment. ah... vivre différemment...
pour quitter le système et vivre sans argent il leur fallait gagner en indépendance : énergétique, mais pas que...économique également. la solution de ce mode de vie : l’autonomie. un rêve moi je dis.
imaginez... ne plus être dépendant des factures d’EDF et d’eau courante, ni de leur bon vouloir pour vous mettre en place des réseaux, des abonnements, j'en passe et des meilleures, je viens de vivre ce délicieux épisode de vie..
lorsqu’ils se sont installés dans le village, ils ont commencé à s’intéresser aux énergies renouvelables et à la fabrique d’éoliennes en matériaux de récupération.et peu à peu, les choses évoluèrent.
globalement, le village fonctionne en autosuffisance économique : l’argent n’ayant plus de valeur là-bas, tout est basé sur la récupération, l’entraide et la débrouille. des toilettes ont été construites dans la nature, l’eau potable et de la douche provient de la rivière, ...
en ce qui concerne l’alimentation, le village est 100% autonome. avec ses chèvres, ses brebis, ses vaches et ses poules, la petite communauté possède de quoi subvenir à ses besoins en viande, œufs, lait, autres produits laitiers.
et ils ont un potager commun.. tous les fruits et légumes sont cultivés sans pesticides. ah ??? parce que c'est possible alors ??? non ???
parfois, les animaux en liberté piétinent le petit jardin : ce sont les risques de cette communauté sans clôture ! il faut alors aller glaner quelques graines, pas celles qui coûtent une formule dans les rayonnages de Monsanto, non, non, les graines de leur culture.. ben, si, c'est possible !
le seul argent de la communauté est un système de pot commun, qui est le fruit de la vente de leur pain bio."
je voudrais conclure avec : ils ne se marièrent pas mais vécurent tellement heureux et eurent de beaux enfants responsables pour perpétuer ce bel élan de responsabilité civile, mais je ne suis pas certaine que les frères Grimm ou Perrault apprécient le concept.