Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01 juillet 2016

la permaculture à Brachoua

le vendredi c'est le jour de l'écologie qui fait sourire, qui fait du bien, qui donne de l'espoir..

voilà une expérience qui vaut la peine d'être connue.

Brachoua se situe à une cinquantaine de kilomètres de Rabat, la capitale du Maroc. en 2013, usés par leurs interminables difficultés financières, les habitants des 60 familles du village ont décidé de se regrouper au sein de l’association Agriculteur Moderne. objectif : identifier et mettre en oeuvre des solutions collectives et pérennes.

 

Source : Workaway

soutenus par une association voisine (l’association Ibn Albaytar), les villageois sont alors invités à visiter une ferme biologique. Et là, c’est la révélation. D’un commun accord, tous décident d’apprendre les techniques de la permaculture et du développement durable pour les dupliquer chez eux.

très rapidement, les jardins potagers se mettent à fleurir aux quatre coins du village, un peu à la façon des "Incroyables Comestibles" (qui ont d’ailleurs envoyé quelque-uns de leurs membres en renfort).

de 2013, à 2015, le nombre de jardins potagers est passé de 1… à 40 ! suffisant pour fournir assez de nourriture à toutes les familles !

Source : Workaway

10 juin 2016

le potager de mon grand-père

le vendredi c'est le jour des infos écolos, et je ne résiste pas à vous parler de ce film.
un bonheur pur, un joyau qui réconcilie définitivement avec le genre humain.
merci Martin Esposito.Afficher l'image d'origine
 
j'ai décidé de demander le même grand-père au Père Noël, mon fils en serait raide dingue !
 

24 mai 2016

Bayer + Monsanto = amour éternel

bon bon bon, on n'est pas vendredi, alors vous pouvez chipoter, mais je me sens l'âme écolo-bobo-intello même le mardi...

il y avait le "tueur d'abeilles" et "l'assassin d'hommes", chacun détruisant pour l'argent, le pouvoir, la gagne, surtout pas pour le confort de notre vie, pour le respect de l'environnement et pour le développement équilibré de nous tous.. (pardon, je vis dans un monde décalé, faut croire)

ils étaient concurrents, ils pourraient devenir fusionnels... 

Bayer veut racheter Monsanto, des noms qui nous font fondre de plaisir juste en les entendant (et que dire en les écrivant !) à moins que je ne me trompe et que ce soit juste mes os qui fondent, mes muscles, ma constitution même, avec un tel taux de pesticides cancérigènes, allez savoir...

lisez un peu :

"Soixante-deux milliards de dollars américains (81 milliards de dollars canadiens), soit environ 55 milliards d'euros. C'est l'énorme prix que Bayer met sur la table. Le succès de cette fusion en ferait la plus grosse acquisition d'un groupe étranger par une entreprise allemande, loin devant celle à quelque 36 milliards de dollars américains de Chrysler par Daimler à la fin des années 90."

imaginez : un géant mondial du pesticide-engrais-semences ! on en rêvait !! si si !!

Monsanto a mauvaise réputation ? en voilà un méga-défi à relever !! rien n'effraie Bayer, qui se vante de cultiver une "science for a better life"...

la voilà, elle arrive la vie meilleure, n'en doutez pas !!

merci qui ??

 

08 mai 2016

greenwashing

quand j'entends cette chanson, je me sens en plein dedans, avec mon numérique connecté sans cesse, mon souhait de réseau, mes lessives sans phosphates et mes envies de voyager loin...

08 avril 2016

le diméthoate et les cerises

le vendredi c'est la rubrique écolo-ras-le-bolo.

aujourd'hui, pour changer les pesticides.

"Par souci de santé publique, l'Etat vient d'interdire l'utilisation du diméthoate dans l'agriculture. Un produit qui fait courir des "risques inacceptables" aux consommateurs et professionnels, selon les autorités, mais dont les agriculteurs ont besoin pour protéger les fruits rouges, notamment les cerises qui arrivent bientôt à maturité, d'un moucheron dévastateur. "

"Le diméthoate, un insecticide organophosphoré, déjà interdit pour la plupart des productions mais encore autorisé pour les cerises, a été retiré du marché le 1er février par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). L'Anses pointe des "risques inacceptables" pour le consommateur, les cultivateurs ainsi que pour les oiseaux et les mammifères.

Mais les producteurs de cerises français se disent du coup démunis face à la drosophile suzukii, un moucheron invasif arrivé en France vers 2010, qui a pour particularité de s'attaquer aux fruits en train d'arriver à maturité. Ce moucheron de 2mm, qui se reproduit à une vitesse fulgurante, s'attaque surtout aux fruits rouges, par exemple les tomates, et peut détruire la totalité de la production d'un verger."

ces extraits trouvés sur le journal en ligne de France Soir, pour expliquer le douloureux dilemme de cette nécessité de retirer les pesticides de l'agriculture.

hier, chez moi, dans le Luberon, des agriculteurs ont abattu cinquante de leurs cerisiers car, sans ce pesticide dangereux, le diméthoate, les productions de cerises va diminuer considérablement, voire de 80% pour certains.

alors, oui, c'est terrible parce que le marché français de la cerise, fleuron de l'agriculture provençale est en train de mourir, et avec lui, le travail de plusieurs agriculteurs qui vont se retrouver sur la paille.

mais faut-il pour sauver ces exploitations-là permettre que notre santé et notre environnement soient mis en péril ?

n'y a-t-il aucun autre moyen pour chasser la drosophile nuisible des champs de cerisiers ?

 

25 mars 2016

graines de liberté

le vendredi, quand je n'oublie pas, c'est la rubrique écolo-info-conso.

depuis le 20 mars, a débuté la 11e semaine pour les alternatives aux pesticides.

je suis en plein sur le sujet avec mes étudiants, je m'en donne à coeur joie.

alors je vous propose de regarder ce film qui en dit long sur la façon dont l'industrie a "labellisé" et commercialisé la nature que les agriculteurs se contentaient de faire pousser pour se/nous nourrir.

on se sent impuissant devant tant de pouvoir...

05 mars 2016

grainothèque

le cafébibliothèque de Chabrillan on peut boire un café et lire ou emprunter des livres mais on peut également profiter depuis peu d'une grainothèque... évidemment, ça intéresse ma défense d'une culture diversifiée, sans pesticides et saine... (et je suis invitée au slaon du livre qu'organise cette chouette cafébibliothèque en novembre)

" C'est une action locale imaginée par l’association « Graines De Troc  » qui agit pour la défense de la biodiversité cultivée. Concrètement, c’est une boîte mise à disposition et qui permet à chacun de déposer et/ou prendre des graines de légumes, fleurs, fruits, bio, non hybrides, et parfaitement reproductibles. A l’occasion de cette inauguration toutes les informations seront données. Nous invitons les jardiniers à amener les premières graines et nous partagerons le pot de l’amitié.

En France il existe déjà 150 grainothèques accueillies dans divers lieux comme des restaurants  ,  diverses associations et bien sûr des bibliothèques !
En phase avec les objectifs du mouvement  » les incroyables comestibles « qui propose la « nourriture à partager » la grainothèque propose  « les semences à partager ».
Attention ce n’est pas une vocation conservatoire qui demande des compétences précises  mais il n’est pas question de faire n’importe comment non plus.
Cette action est encadrée par des personnes référentes susceptibles de répondre aux questions qui se posent. Une documentation simple et concise sur la manière de faire ses graines sera disponible sur place.

Visitez: http://grainesdetroc.fr

Accès à la grainothèque aux heures d’ouverture du Café et de la Bibliothèque. "

visuel-hiver16-1.jpg

03 mars 2016

insectes but no insecticides

« Nous n'inventons rien, nous prenons des insectes dans la nature, nous les faisons croître et se multiplier, puis nous les remettons dans la nature pour la protéger. »
c'est ainsi que Marc Vignau, directeur général de Biotop explique la mission de son entreprise implmantée dans la Drôme.

il n'est pas le seul.

la société Savéol, implantée elle en Bretagne, spécialisée dans la culture de tomates, pratique la même conscience environnementale en remplaçant les produits chimiques utilisés classiquement en agriculture par l'introduction dans ses serres d'insectes dits 'utiles" pour lutter contre les insectes nuisibles.

"La tomate a un ennemi, l'aleurode, la mouche blanche. Mais elle-même, dans la nature, a ses propres ennemis."

deux prédateurs peuvent être utilisés :

  • Encarsia formosa, une micro-guêpe qui pond ses œufs sur les larves d’aleurodes, à utiliser d’avril à octobre car cette guêpe a besoin de chaleur pour se reproduire ;
  • Macrolophus caliginosus, une petite punaise verte qui se nourrit des adultes et des œufs d’aleurodes.

l'avantage c'est que la punaise verte et la micro-guêpe ne peuvent pas survivre sous le ciel peu clément de la Bretagne, pas de risque d'invasion massive donc !

de même, Cyril Vignon, producteur bio de fruits et de légumes à Loriol, à un vol de coccinelle de Livron, est un adepte. « J'ai fait le choix de ne plus utiliser de produits chimiques, pour ma santé et parce que je fais de la vente directe et que c'est important pour mes clients », explique-t-il en inspectant ses plants de tomates, d'aubergines et de poivrons, sur lesquels il a dispersé une escouade de punaises. « Pour une serre de 400 m2, il faut compter entre 150 et 250 euros, dit-il. C'est un peu plus cher que la lutte chimique, mais une fois que la serre est traitée, il n'y a plus besoin d'y revenir. »


12 février 2016

tous en boîte

le vendredi c'est le soir des sorties en boite, je suppose.

alors, je vais vous proposer les entrées en boîte pour ma part. les boîtes qui contiennent tout, belles et pratiques, assorties à vos vies..

c'est la rubrique recyclo du vendredi..

 

 

 

06 février 2016

la givebox

(oui je sais j'ai loupé le vendredi écolo, je me rattrape le samedi...)

on connaît tout un tas de box, celle des menus enfants au fastfood, la box qui connecte téléphone, télévision et Internet, la box pour les jeux vidéo...

il existe désormais la givebox...

de quoi s'agit-il ?

comme ont fleuri sur le continent, ici ou là, des petits kiosques contenant des livres déposés par des anonymes qu'il est possible de récupérer pour lecture, désormais ce sont des "box" complètes, des sortes d'armoires ou d'étagères, où chacun peut y déposer des objets, vêtements, accessoires dont il ne se sert plus et qui pourrait intéresser d'autres personnes.

ça a commencé à Berlin, il y a trois ans, dans les quartiers branchés... parce qu'être généreux et solidaires c'est aussi être dans le vent...

non, je plaisante.

voilà un extrait du "Journal International" :

" Basée sur un principe de partage et d’échange donc, la Givebox participe au phénomène Freegan, un mouvement alternatif impulsé aux Etats-Unis à la fin des années 1990 dans la prolongation du concept de décroissance, qui se manifeste principalement par la consommation de tout ce qui est gratuit. Depuis on a pu voir s'organiser en Amérique du Nord comme en Europe tout un tissu d'associations collectant la nourriture dans les déchets des consommateurs ou des supermarchés pour lutter contre le gaspillage, organiser des systèmes de trocs pour dénoncer la surconsommation ou établir des réseaux de transports en commun comme le covoiturage pour réduire leur empreinte écologique. "

alors... are-you freegan ?? 

 

"Crédit DR

 

04 février 2016

les pesticides c'est CASH... investigation

Elise Lucet est connue (ou pas) pour son franc parler, son travail d'une rigueur et d'un sérieux hors pair, sa pugnacité et son envie de dénoncer les coulisses de ce monde qui nous gouvernent, sourire aux lèvres, matraque dans le dos...

Elise Lucet est une femme que j'admire.

et que je regarde quand elle réalise son émission : CASH Investigation.

mardi soir, le sujet portait sur l'emploi abusif et malsain des pesticides. ça tombe bien, mon ouvrage "L'oeil d'Eunice" paru aux éditions La Pimpante parle du même sujet.

sujet préoccupant il faut bien le reconnaître...

je vous propose, tant qu'il est disponible, d'aller visionner le replay de cette émission..

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-mardi-2-fevrier-2016_1286821.html

 

24 janvier 2016

écoféministe 5

elle s'appelle Ellen Gabriel. Ellen Gabriel, la lutte des terres

"cette Amérindienne de la communauté mohawk, au Canada, se bat depuis trente ans avec la même ténacité pour préserver les terres et la langue de son peuple, longtemps opprimé.

 
à l’ouverture de la COP21, le 30 novembre 2015, Justin Trudeau, désigné Premier ministre du Canada trois semaines plus tôt, lance : « Les peuples autochtones savent depuis des milliers d’années comment prendre soin de notre planète. Les autres, nous, nous avons beaucoup à apprendre."
 
connue sous le nom Katsitsakwas, cette militante et artiste mohawk de la nation Kaneshsatà:ke (clan de la tortue), est connue pour son implication en tant que porte-parole officiel, choisi par le peuple de la Maison longue, au cours de la crise d'Oka (l'expansion d'un parcours de golf au Québec). elle a voyagé pour sensibiliser les populations à son problème, a fait des films, créé l'association des femmes autochtones au Québec...
 
 

20 janvier 2016

écoféministe 4

Evguenia Tchirikova, l'appel de la forêt

En Russie, Evguenia Tchirikova, s’est battue, en vain, pour qu’une forêt ne soit pas détruite. Malmenée, parfois arrêtée, cette trentenaire a su fédérer et devenir l’icône d’un mouvement citoyen.

 
Elle se dresse contre des bulldozers et accroche des icônes aux arbres. L’ange gardien des forêts moscovites, Evguenia Tchirikova, vit aujourd’hui à Tallinn, en Estonie.

Née le 12 novembre 1976 à Moscou, cette militante écologiste russe, a reçu, en avril 2012 le Prix Goldman pour l'environnement pour son combat en faveur de la préservation de la forêt de Khimki face à l'Autoroute Moscou-Saint-Pétersbourg.

En 2007, elle lance une pétition contre ce projet d'autoroute, qui prévoit 600 kilomètres de bitume sur une forêt primaire de chênes et bouleaux, qui rassemble des milliers de partisans. En 2011, elle l'est l'une des fondatrices de l'association Nacha Zemlia, Notre Terre.

15 janvier 2016

écoféministe 3

Nélida Ayay Chilòn : 

Au Pérou, cette jeune étudiante en droit se bat depuis plusieurs années contre une mine d’or qui a asséché les environs de son village. Elle est aujourd’hui l’héroïne d’un film.

 
Nélida Ayay Chilón, au nom de l'eau mère
 
 
 

 Nélida, une femme dans la Cordillère des Andes à parler aux esprits de l'eau, utilise ses pouvoirs pour faire face à une société minière qui menace de détruire la lagune qu'elle considère comme sa mère. Juste en dessous de lacunes Nélida, se trouve un gisement aurifère riche qui oppose les agriculteurs qui craignent de manquer d'eau à l'extraction de la plus grande d'or d'Amérique du Sud.

floro-recyclo

aujourd'hui je voudrais penser aux fleurs de la nouvelle maison..

alors quelques idées de recyclage florales...

pas mal, non ?

crochets pour fleurs avec pinces a linge

ampoule devient mini-vase pour fleurs

meubles palettes idée bacs à fleurs diy mural

10 janvier 2016

la mort aux trousses

j'ai entendu ce matin sur ma radio préférée une émission fort intéressante sur le taux de suicide en augmentation des agriculteurs.

atteints de cancers, à cause de l'emploi continuel et massif des pesticides, obligés de travailler leurs terres comme on leur impose, acculés à des dettes qu'ils ne peuvent plus payer et désormais seuls face aux difficultés, la solidarité ayant définitivement disparue dans les espaces ruraux, les exploitants ne tiennent plus et préfèrent en finir.

l'émission parle de ce qui se passe en Bretagne, mais ce n'est pas la seule région à subir ce fléau inquiétant.

les institutions commencent à réagir, des associations de parents de victimes se créent et il est possible aujourd'hui de recevoir de l'aide lorsqu'un malaise s'installe dans la vie d'un agriculteur.

espérons que les gouvernements réagissent vite, vraiment vite et fort pour que nous puissions continuer à manger des produits cultivés proprement et sainement. encourageons ces exploitants de notre terre à vivre mieux !

Afficher l'image d'origine

 

écoféminsite 2

Phyllis Omido, est jeune maman, allaitant son enfant, quand elle réalise que son propre lait empoisonne son enfant. elle décide de motiver la communauté de Monbassa pour se révolter contre la fonderie qui expose la population à des produits chimiques dangereux.

"L'industrie solaire en plein essor au Kenya a augmenté la demande pour le plomb, récupéré par recyclage des batteries de voiture dans les fonderies. Les bidonvilles à travers Mombasa, où les travailleurs pauvres, les marginalisés sont désespérément du travail, sont des points chauds pour une telle activité industrielle.Parmi eux se trouve Owino Uhuru, où une fonderie fumées émises chargé de plomb, souvent la nuit pour éviter la détection, et libéré eaux usées non traitées qui est déversé dans les cours d'eau que les résidents utilisent pour se laver, cuisiner et nettoyer."

que fait l'entreprise pour protéger ses salariés ? elle fournit une fois par mois des gants en coton qui se désintègrent en quelques jours.

Phyllis Omido, du plomb dans l'air des pollueurs

"Après un combat de cinq ans, cette Kényenne a réussi à obtenir la fermeture d’une fonderie qui empoisonnait des centaines d’habitants d’un bidonville oublié dans le sud du pays.

« Mama Moshi ! Mama Moshi ! » Phyllis Omido ne peut plus poser un pied dans ce quartier sans que les habitants l’interpellent. « Ce surnom signifie ’’ Mère fumée ’’ en swahili, la langue locale. Ils m’appellent comme ça depuis mon combat contre les fumées toxiques », explique-t-elle, tout sourire."

Phyllis Omido a remporté le prix "Afrique de l4est - Erin Brockovich"... tout un symbole !!

08 janvier 2016

écoféministes

le magazine Terra Eco a décidé de consacrer un article à 5 femmes : "Vandana Shiva, l’Indienne, Ellen Gabriel, la Québécoise, Evguenia Tchirikova, la Russe, Phyllis Omido, la Kényenne et Nélida Ayay Chilón, la Péruvienne qui ont, elles-aussi, inscrit dans leur ADN cette farouche nécessité de liberté."

"Pied à pied, elles ont décidé un jour d’aller affronter le lobby forestier ou celui de la fabrique dérégulée des organismes génétiquement modifiés. Elles ont vu face à elles des murailles entières se dresser. Mais sans renoncer, centimètre par centimètre, elles ont organisé leur résistance avant, quand les planètes se sont alignées, d’engager le combat contre ces puissances d’une modernité révolue.

Faisant corps avec cette terre que le capitalisme outrage, ces écoféministes sont de beaux symboles à suivre.

Tantôt semeuses comme Vandana Shiva, tantôt elfes comme Nélida Ayay Chilón, elles sont la fertile première ligne des amoureux de la nature.

Du Pérou à l'Inde en passant par le Kenya, le Canada et la Russie, ces 5 femmes combattent pour protéger l'eau, la terre, la forêt…

aujourd'hui, je vous parle de Vandana Shiva, semeuse de révolutions : 

"Cette Indienne de 63 ans milite depuis des années pour la liberté des semences et l’agriculture bio. Sa dernière bataille ? La création d’un tribunal pour juger le géant Monsanto.

Vandana Shiva, semeuse de révolutions

Les mains dans la terre, vêtue comme toujours d’un sari traditionnel aux couleurs éclatantes – rose et violet ce jour-là –, Vandana Shiva sème des graines d’ail des ours et d’épinard sauvage.

Demain, elle retournera dénoncer l’absurdité du consumérisme et défendre la liberté des semences."

Vandana Shiva est récipiendaire du prix Nobel alternatif en 1993, « pour avoir placé les femmes et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne », ainsi que du Grand Prix de la Culture asiatique de Fukuoka en 2012.

 

légo-écolo

paf, pif, pouf, je n'ai pas zappé le vendredi "écolo-rototo-on-y-croit-c'est-tout-beau..."

et justement, aujourd'hui, des petites nouvelles croustillantes, ça vous changera des meubles à rénover...

"Interdiction des sacs plastique à usage unique

Pour lutter contre la pollution, la distribution de sacs plastique est interdite.

A partir du 1er janvier 2016 pour les sacs plastique de caisse à usage unique ; à partir du 1er janvier 2017 pour les sacs destinés aux fruits et légumes.

La distribution d’ustensiles jetables de cuisine sera également interdite à partir de 2020. Dès aujourd’hui, j’opte pour des matières durables et des sacs à usage multiple pour préserver l’environnement. "

sauf que, initialement prévue pour le 1er janvier 2016, la publication du décret sur l'interdiction des sacs de caisse en plastique à usage unique, qu'ils soient gratuits ou payants, est reportée en mars 2016.

seuls les sacs plastique réutilisables (vendus en caisse), les sacs pour emballage de fruits et légumes en vrac ou les sacs constitués d'une autre matière que le plastique (papier, tissu, etc.) pourront être distribués pour emballer les marchandises dans les points de vente (art. 75 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte).

Résultat de recherche d'images pour "sacs plastiques à usage unique"

c'est un peu agaçant, cette manie de toujours reporter les échéances fixées.

de la même façon : "Les ampoules halogènes devaient disparaître du marché en septembre 2015; seules les ampoules fluocompactes (LFC) et LED de classe énergétique A ou B devaient rester commercialisées. Mais ce 17 avril, la Commission Européenne a voté le report de l’interdiction des ampoules halogènes à septembre 2018."

flûte, zut, flûte !

interdiction ampoules halogènes report

04 janvier 2016

boues rouges

"Le Parc National des Calanques (Bouches du Rhône)est une aire de protection depuis 2012. Depuis près de 50 ans, la Ste Alteo, site de production d'alumine (qui sert à fabriquer de l’aluminium) situé à Gardanne, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), bénéficie d'un droit d'expédier en mer ces résidus, à 7 km au large de Marseille et Cassis. Plus de 20 millions de tonnes de boues rouges ont été ainsi déversées sur les fonds marins de la fosse de Cassidaigne. Plusieurs associations de défense de l'environnement et de riverains dénoncent la toxicité de ces boues rouges.

L'industriel affirme avoir amélioré son procédé de production et ne plus avoir besoin de déverser des rejets solides, mais uniquement des effluents liquides.

Pour Ségolène Royal, "il aurait fallu avoir le courage d'imposer à l'entreprise une mutation du site et une dépollution". "Là, l'entreprise a obtenu une dérogation pour continuer à polluer", a-t-elle ajouté, espérant "qu'il y aura des recours pour que toute la clarté soit faite".

"Les dernières enquêtes de l'Anses (Agence française de sécurité alimentaire et sanitaire) publiées il y a quelques jours ont bien montré qu'à l'endroit des rejets, il y avait une contamination beaucoup plus forte, notamment en mercure", une pollution "dangereuse pour la santé", a-t-elle noté.

Il est impensable qu'un site naturel doive continuer à subir la pollution par une entreprise en toute légalité"

 

une pétition tourne en ce moment pour régir contre cette vile entreprise....