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04 août 2017

earth overshoot day

voilà la date a été fixée, impossible de s'y tromper, on a encore abusé..

depuis le 2 août, la planète a épuisé toutes ses ressources pour l'année, sept mois pour consommer l'équivalent de ce que la planète peut renouveler en une année.

à quoi correspond cette date ?

c'est l'ONG Global Footprint Network, qui l'a baptisée "Earth overshoot day", soit le Jour du dépassement de la Terre en français.

bon, ben, on peut dire que nous sommes forts pour trop consommer, on le savait déjà, ça se confirme...

dites, on pourrait faire un peu attention ?

 

27 juin 2017

back market

et dans le genre de produits qui circulent, qui circulent, dont plus personne ne peut se passer, les appareils de communication : téléphone, tablette, ordinateur.

sur ce site, on reconditionne et revend ces appareils afin d'éviter les accumulations sur les bords des rivières lointaines.

pour moi, les prix restent effarants tant je ne mettrai pas une telle somme dans un téléphone, mais c'est tout de même mieux que les prix d'origine.

le site backmarket

économie circulaire

aujourd'hui et demain se tiennent les 3e assises de l'économie circulaire.

une belle chose de tenter de faire "circuler" les objets pas encore totalement "périmés" pour d'autres vies tout aussi intenses...

"Depuis 2015, l’économie circulaire est inscrite dans la loi française faisant de la gestion efficace des ressources un élément majeur de sa politique.
Ainsi, la France s’est fixée comme objectif une hausse de 30%, entre 2010 et 2030, du rapport entre son produit intérieur brut et sa consommation intérieure de matières premières.
Par ailleurs, la Commission Européenne a publié son « paquet économie circulaire » révisé comportant un plan d’actions de plus de 50 mesures. L’économie circulaire s’ancre chez de nombreux acteurs, que se soient entreprises ou territoires pour se généraliser. La transition vers l’économie circulaire doit coupler ambitions politiques, stratégies territoriales ou d’entreprises avec des actions concrètes sur le terrain.

Les idées avancent, des expérimentations font école pour limiter le gaspillage, s’approvisionner en matières premières recyclées ou renouvelables, modifier la conception des produits ou encore innover sur les modèles d’affaires et les modèles sociaux.

Si le prix des matières premières et de l’énergie a aujourd’hui diminué, la demande continue à croître, augmentant les émissions de gaz à effet de serre. Or, un rapport récent des Nations Unies montrent l’efficacité renforcée d’une politique conjointe associant gestion efficace des ressources et lutte contre le changement climatique.

Les 3e Assises de l’économie circulaire, organisées par l’ADEME entendent fournir des éléments d’action aux acteurs pour la transition vers l’économie circulaire en :
 

  • faisant le point sur le développement des stratégies des acteurs,
  • présentant les démarches, outils et méthodes permettant à tous les acteurs de s’inscrire dans cet objectif,
  • exposant les témoignages et retours d’expériences montrant que cette voie fait sens sur le terrain et est accessible à tous pour un bénéfice induit économique et social."

22 juin 2017

les 21 propositions de Biocoop

l'enseigne Bioccop qui regroupe des magasins vendant des produits biologiques a adressé une liste de 21 propositions au nouveau gouvernement, donnant à réfléchir sur l'évolution d ela filière bio en France, afin d'encourager la production, la vente et donc la consommation de produits issus de la culture biologique.

voilà en quoi cela consiste :

Aujourd’hui, même quand on achète à manger, on paye de la TVA. 5,5%. Biocoop propose de la baisser à 2,5. Et pour que Bercy ne grince pas trop des dents, elle propose cette compensation en forme de petit coup de griffe à la concurrence.

Pour les non bios, une augmentation de la TVA. Il y a aurait même une règle pour encadrer tout ça. Fruits et légumes produits à moins de 200 kilomètres de chez nous, TVA à 2,5%. Aujourd’hui quand on achète à manger on rémunère les agriculteurs et leurs distributeurs.

il suffirait de baisser les marges.

L’argument préféré des grands céréaliers c'est que « c’est bien beau le bio, mais ça nourrit pas 67 millions de Français ». Mais non répond Biocoop. D’accord la filière bio est moins productive, mais pas beaucoup moins : 8 à 9% de moins c’est pas tant que ça.

Ensuite, c’est parce que la filière bio est moins aidée : 160 millions d’euros d’aides européennes pour le bio.11 à 12 milliards d’aides pour l’agriculture conventionnelle. Il y a comme un petit hiatus. Pour pousser les fermiers traditionnels bios à se convertir, ils ont évidemment besoin d’une carotte. La magie de la conversion, ça passe par le coup de baguette financier qui l’an dernier a tant tardé à arriver. Mais la Biocoop, elle, l’avait compris depuis longtemps. Elle provisionne donc chaque année, entre 200 000 et 800 000 euros pour aider les producteurs à faire la transition.

L’an dernier par exemple, Biocoop voulait vendre plus de lait de brebis et de chèvre bio, elle a donc appâté les éleveurs en les subventionnant, elle toute seule. Mais cet argent fait-elle valoir devrait venir de l’Etat qui, aujourd’hui, nous entraîne dans un système cher absurde : nos impôts servent en partie à payer pour lutter contre une pollution générée parfois par l’agriculture que nous subventionnons. Bref, c’est la double peine. Triple, si on considère en bout de chaîne le surcoût généré par les maladies liées à l’alimentation.

 Plus de subventions pour l'agriculture bio permettrait notamment de pouvoir l'élargir

24 mai 2017

Twiza

ils évoluent dans un esprit de faire ensemble, ils ont constitué un réseau de nouvelle génération : Twiza

ils ont pris le parti d’être annonceurs des chantiers participatifs en France.

le site twiza.org rappelle la définition du chantier participatif : « un événement durant lequel des personnes se retrouvent pour travailler ensemble, bénévolement et dans la convivialité ».  Sur ce site, les chantiers sont des activités qui relèvent du domaine privé et sont à vocation non commerciale. Ils sont dédiés à l’habitat quelque soit leur importance. Twiza n’organise pas, mais publie les annonces qui concernent les organisateurs, les participants et aussi les accompagnateurs professionnels. Un exemple « enduit à la chaux d’une maison pendant 5 jours, à mi-temps (chantier le matin et temps libre pour découvrir la région l’après-midi) ouvert aux bénévoles, gîte et couvert offerts) ».

ils sont deux copains, Cédric et Vincent, poussés par le même goût du partage et de l’amitié.

06 mai 2017

et c'est pas fini...

voilà une autre découverte qui va nous permettre de ne pas arrêter de jeter impunément toutes sortes de plastique dans la nature.

youpi !!

(si au moins ça pouvait permettre de protéger réellement la forêt amazonienne, ce serait top..)

"Des étudiants américains ont découvert un incroyable champignon jusqu’alors inconnu qui est capable de digérer le plastique :

Un groupe d’étudiants de l’université de Yale se sont rendus dans la forêt amazonienne, en Equateur, dans le but de rapporter des plantes et des champignons. Ils ont participé à la Rainforest Expedition and Laboratory avec leur professeur afin d’améliorer leurs connaissances dans le domaine de la botanique. Ils sont revenus chargés de nombreux spécimens végétaux qu’ils ont étudiés pour découvrir une nouvelle espèce de fungus très intéressante qu’ils ont nommée Pestalotiopsis microspora.

Ce champignon pourra se révéler très utile à l’avenir, d’une part parce qu’il est capable de survivre en se nourrissant de plastique (de polyuréthane pour être précis) et d’autre part parce qu’il peut le faire dans un milieu anaérobie, autrement dit sans oxygène. Le Pestalotiopsis microspora pourrait donc être utilisé dans les décharges de détritus, qui sont généralement privées d’oxygène, pour faire disparaître les nombreux déchets de plastique que nous produisons en permanence. Une bonne alternative aux méthodes employées aujourd’hui, notamment celle qui consiste à enterrer le plastique et à attendre qu’il se décompose de lui-même, ce qui prend entre 150 et 400 ans."

04 mai 2017

galleria mellonella

les scientifiques ne cherchent de faire évoluer la nature ou de trouver comment la nature pourrait s'adapter à l'Homme, à ses destructions, ses pollutions, ses nuisances.

mais les recherches pour faire en sorte que l'Homme s'adapte au mieux à la nature, c'est moins fréquent...

allez, voilà une découverte qu'il reste à confirmer et qui pourrait nous aider à déculpabiliser de nos gestes irrespectueux, comme "jeter dans la mer, nos déchets"..

Description de cette image, également commentée ci-après

La Fausse teigne de la cire (Galleria mellonella) est une espèce de lépidoptères de la famille des Pyralidaevivant en Europe. Elle est aussi appelée « gallérie » en France. C'est la seule espèce du genre Galleria.

Ce papillon volant de mai à octobre a une envergure de 30 à 41 mm.

La larve pose problème aux apiculteurs car elle se nourrit des rayons de cire des ruches. Pour s'en protéger, certains apiculteurs favorisent l'installation d'un nid de frelons européens (Vespa crabro) à proximité des ruches car ceux-ci consomment bien plus de fausses teignes que d'abeilles.

En 2017, une équipe internationale de chercheurs a publié dans la revue scientifique Current Biology que la chenille pouvait également dévorer le polyéthylène. Cette particularité serait due aux enzymes que la fausse teigne a développé au cours de son évolution pour dégrader la cire, dont la structure est assez proche du polyéthylène. Cela ouvre une porte au traitement des plastiques usagés, le polyéthylène constituant 40% des plastiques produits en Europe3 mais ce plastique se dégrade très mal, posant un problème majeur de pollution de l'environnement.

«100 vers placés au contact d'un sac à provisions durant 12 heures aboutissent à une perte de poids de ce sac de 92 grammes»

22 avril 2017

les racines du ciel

j'aime l'écriture de Romain Gary.

et ses écrits.

mon "internénette numertwo" a comme projet de partir dans un an, avec sa meilleure amie, défendre et prendre soin des éléphants.

ce livre est pour elle, un encouragement à sauver ce qui peut encore l'être dans cette société dévastée par l'envie, le pouvoir et la possession... la destruction.

"Morel, le principal protagoniste du roman, décide de faire cesser l'extermination des éléphants en Afrique au milieu du xxe siècle. Or, en AEF (Afrique-Équatoriale française), l'idée d'indépendance commence à prendre forme ici et là.

L'histoire raconte la lutte de Morel, ses actions en faveur des éléphants, la traque dont il est l'objet de la part des autorités, et, en parallèle, les conflits d'intérêt entre les engagements des uns et des autres : pour les éléphants, pour l'indépendance, pour la Puissance coloniale, pour la sauvegarde des traditions, pour la marche en avant de l'homme vers la modernité, pour l'intérêt à court terme, pour l'honneur de l'homme.

L'idée centrale défendue par l'auteur est la protection de la nature (« et cette tâche est si immense, dans toutes ses implications », écrit l'auteur dans sa courte préface). Mais, par ce biais, il expose la protection d'une « certaine idée de l'homme » que Morel, Minna, Schölscher et d'autres illustrent tout au long du roman.

Les Racines du ciel évoque aussi les parcours qui ont conduit chacun à se retrouver là, dans la condition où chacun se trouve."

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brikawood et a maison magique

je rêve... je rêve non pas d'une maison en bonbons, comme Hansel et Gretel mais d'une maison en bois, écologique, économique, saine et facile à monter.. 

je pense aux oiseaux dans les arbres, certes, à cette faune et flore invisibles qui gravitent autour des arbres, mais si je plante à mon tour d'autres arbres, si j'achète un lopin de terre pour faire pousser des arbres où des écureuils des oiseaux des fourmis et autres bestioles viendraient s'installer, si...

je sais, on dirait un conte de fées, mais après tout, pourquoi ne pas rêver..

19 avril 2017

écocide

le tribunal Monsanto, je vous en ai parlé ?

Marie-Monique Robin avait suivi le déroulement de ce tribunal informel composé de cinq juges qui jugeaient Monsanto, cette firme géante américaine qui produit, développe, vend des produits chimiques à effets indésirables pour la planète : les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les OGM...

la justice citoyenne a condamné Monsanto, accusé mardi de violation des droits de l’Homme, d’impact négatif sur l’environnement ainsi que du crime d'« écocide ».

chargés de répondre à six questions sur l’environnement, l’alimentation et la santé notamment, les cinq juges professionnels internationaux avaient alors entendu une trentaine de témoins, dont des scientifiques, agriculteurs et apiculteurs. ce tribunal citoyen a rendu un avis consultatif destiné à alimenter les lois existantes, notamment via la création d’une jurisprudence au sein du droit international, après un événement de trois jours organisé en octobre à La Haye par des centaines de groupes citoyens.

un nouveau mot vient donc de voir le jour "écocide" et je le trouve à propos.

15 avril 2017

déchets au Sri Lanka

hier, au Sri Lanka, une pile de déchets de 91 mètres de haut, déstabilisée pendant la nuit par des pluies torrentielles et un incendie, s'est écroulée en ensevelissant les cahutes d'un bidonville, situé près d'une immense décharge d'ordures de Kolonnawa à la limite nord-est de la capitale Colombo. 

des soldats creusaient aujourd'hui à main nues les immondices à la recherche de victimes de l'effondrement (au moins 15 personnes, selon un dernier bilan dont quatre enfants).

 

et ceci, alors que le pays célébrait le traditionnel Nouvel an cinghalais et tamoul.Des soldats sri lankais et des sauveteurs s'affairent après l'effondrement d'une montagne d'ordures sur un bidonville près de Colombo, le 15 avril 2017.

 

environnement et centre culturel

hier soir, j'étais au centre culturel Leclerc, à Carpentras, pour discuter environnement, ozone, société et espoir autour de mon roman "Ozone" paru aux éditions Carlo Zaglia jeunesse.

un merveilleux moment de convivialité, de rires et de partages. 

 Aucun texte alternatif disponible.

24 mars 2017

appel des solidarités

Nicolas Hulot et 80 organisations non gouvernementales ont lancé un appel durant ces présidentielles afin d'insuffler un "supplément d'âme" dans tous ces programmes proposés, afin de  parler de la lutte contre les inégalités et la fraude fiscale, ou de la priorité à la santé et l'environnement.

Nicolas Hulot se demande : "La solidarité est-elle une option ou une condition à la paix sociale et à la paix dans le monde ?"

les associations précisent : c'est "un appel pour que nous ne soyons pas seulement guidés par la peur, les crises que nous traversons sont toutes liées à un déficit de solidarité". elles invitent le plus grand nombre de citoyens à y adhérer, à un mois de l'élection présidentielle.

"Dans la lignée de l'appel de l'abbé Pierre en 1954, cette démarche de quelque 80 associations - inédite par son ampleur - veut pousser les politiques à faire de ce principe la pierre angulaire de leur action. Parmi ces ONG figurent le WWF, Greenpeace, ATD Quart Monde, la Fondation Abbé Pierre, Les Petits Frères des pauvres, Action contre la faim, Oxfam, ou encore l'Association des paralysés de France, Médecins du monde, le Secours catholique, le Secours islamique, ou SOS Racisme. Priorité mise en avant, "la lutte contre les inégalités, la fraude, l'évasion fiscale, l'impunité des banques, des politiques ou des multinationales".

"Tout le monde parle d'équité ou de solidarité, très bien. Mais comment partager la richesse quand elle se concentre dans les mains de quelques-uns ? Comment la solidarité peut-elle s'exprimer quand l'évasion fiscale représente l'équivalent de notre déficit budgétaire ? C'est impossible !", a lancé le leader écologiste. "A-t-on besoin d'être à la gauche de la gauche pour exiger que ce soit une priorité diplomatique, française et européenne ?", a-t-il ajouté. "La violence latente n'est pas née par hasard (...) Si nous aspirons à des relations pacifiques, il faut changer de focus et faire que les solidarités deviennent le 1er critère dans nos choix de politiques."

Autre priorité, l'écologie : "C'est aussi la solidarité avec nos enfants, avec ceux qui sont victimes du changement climatique", a fait valoir l'ex-envoyé spécial de François Hollande pour le climat. "Les candidats pourront s'appuyer sur "cette exigence" : "Nous pouvons imposer un référentiel" dans cette élection, a fait valoir Nicolas Hulot. Pas question en revanche pour le collectif de donner une consigne de vote, a ajouté l'ancien candidat à la primaire des Verts en 2011. "Ce n'est pas à nous de nous substituer à la conscience du citoyen", a-t-il expliqué. En revanche, les initiateurs du mouvement donnent rendez-vous d'ici un an pour faire le bilan des progrès et reculs. Un panel de solutions sera remis aux parlementaires à la rentrée.

L'appel insiste aussi sur la solidarité avec les personnes en difficulté ou discriminées en défendant l'accès aux soins, au logement, à l'éducation et l'égalité des territoires. La solidarité internationale est mise en avant, via la coopération et l'accueil de ceux qui fuient la misère et la guerre. Le texte s'adresse à ceux qui "sont parfois envahis par une sentiment d'impuissance", qui "continuent à s'entraider là où on nous dit qu'il faudrait se replier" ou qui "protègent la nature là où d'autres veulent la détruire", disent les ONG. "Il ne s'agit pas d'interpeller les candidats comme les enfants tirent sur la manche d'un adulte mais bien de leur donner un cap, un mandat impératif", expliquent les ONG et "pour l'imposer, il faut peser et pour peser il faut se compter".

Chaque citoyen est invité à signer l'appel sur le site www.appel-des-solidarités.fr ou gratuitement par SMS au 32321 en tapant le mot "Présent". "On fait l'appel, comme à l'école, et on répond présent", commente Hulot. Un index levé sera le signe de ralliement des soutiens. Symboliquement, la réplique de la statue de la Liberté à Paris au bord de la Seine, troquera jeudi sa flamme contre une main reprenant ce geste."

18 mars 2017

le papillomavirus et le Danemark

un scandale secoue le Danemark depuis quelques mois : des jeunes filles vaccinées contre le HPV (vaccin appelé là-bas Gasdasil), comprenez le papillomavirus, qui serait à l'origine du cancer du col de l'utérus, présenteraient depuis de graves problèmes de santé.

"Le Dr Louise Brinth de l’hôpital Frederiksberg a personnellement examiné 80 jeunes-filles qu’elle soupçonne de souffrir des effets secondaires de la vaccination contre le HPV. Elle déclare : « elles ont toutes des vertiges, elles s’évanouissent et la plupart d’entre elles souffrent de graves maux de tête qui sont souvent chroniques. Elles se plaignent aussi de douleurs abdominales et de nausées. Elles présentent des mouvements musculaires bizarres qu’elles ne peuvent contrôler, et elles sont très fatiguées. »"les autorités sanitaires et politiques danoises se questionnent quant à l'interdiction de ce programme de vaccination.

ça laisse songeur...

glyphosate, le retour

voilà ce qu'on pouvait lire dans Le Monde de mercredi :

"L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a annoncé, mercredi 15 mars, qu’elle ne classait pas le glyphosate, principe actif du Roundup et substance pesticide la plus utilisée au monde, parmi les agents cancérogènes.L’agence d’expertise prend ainsi le contre-pied de l’Organisation mondiale de la santé et ouvre la voie à une réautorisation du produit en Europe."

de quoi faire froid dans le dos quand on connait les effets du glyphosate sur la santé.

mais qu'est-ce que le glyphosate ?

"Le glyphosate (N-(phosphonomethyl) glycine) est un herbicide systémique à large spectre qui bloque un enzyme dont la plante a besoin pour fabriquer des acides aminés et des protéines. Ce produit est toxique pour toute plante qui n'a pas été modifiée génétiquement pour le tolérer. Source : notre-planete.info, https://www.notre-planete.info/actualites/3764-glyphosate-danger-sante

Les résultats des expérimentations animales laissent à penser que lorsqu'on consomme du glyphosate, de 15 à 30 % sont absorbés par le corps. On peut alors le retrouver dans le sang et les tissus, et il a été démontré qu'il pouvait aussi traverser le placenta durant la grossesse.

Une faible proportion peut être dégradée en acide aminométhyphosphonique (AMPA). Les recherches montrent qu'après une semaine, 1 % du glyphosate demeure dans le corps, mais comme ce produit est largement utilisé, la majorité des personnes est exposée de façon régulière.

Les herbicides à base de glyphosate ont des niveaux de toxicité très variables, mais peuvent être mortels chez l'humain. Il a été démontré qu'ils sont toxiques sur des cultures de cellules humaines, notamment sur des cellules du placenta et de l'embryon. Le glyphosate peut perturber le système endocrinien, ce qui peut avoir des conséquences irréversibles à certaines phases du développement, comme la grossesse.

Dans les secteurs d'Amérique du Sud où est cultivé le soja, le nombre de malformations congénitales a augmenté. Une étude menée au Paraguay constatait que les femmes qui vivent à moins d'un kilomètre des champs sur lesquels le glyphosate est épandu, ont plus de deux fois plus de risques d'avoir des bébés malformés. En Equateur et en Colombie, où des herbicides à base de glyphosate ont été utilisés pour contrôler la production de cocaïne, il y avait un taux plus élevé d'altérations génétiques et de fausses-couches durant la saison d'épandage. L

e Chaco est une région d'Argentine où l'on cultive le soja. Les taux de cancer ont été multipliés par 4 durant ces dix dernières années.

Comme le glyphosate est conçu pour tuer les plantes, il peut avoir des conséquences néfastes sur la vie sauvage, réduire la biodiversité sur les terres agricoles et détruire les réserves de nourriture pour les oiseaux et les insectes. Des essais menés en Grande-Bretagne pour étudier l'impact sur la biodiversité des OGM tolérants à des herbicides, ont montré que les cultures traitées avec du glyphosate pouvaient avoir un impact néfaste sur les oiseaux des champs. Le glyphosate affecte directement les plantes, mais il est aussi lessivé des sols vers les ruisseaux, rivières et eaux souterraines.

En 2011, l'AMPA était présent dans plus de 60 % des cours d'eau français testés et le glyphosate dans plus de 30 %. En 2010, l'Agence de l'Eau de Seine-Normandie reconnaissait même que « le glyphosate était présent dans l'eau potable à des concentrations supérieures à la norme ». La contamination des eaux menace la vie aquatique et des études ont montré que les herbicides contenant du glyphosate peuvent être toxiques pour les grenouilles et les crapauds.

Cela est d'autant plus inquiétant qu'une espèce d'amphibien sur trois est menacée d'extinction. Il a aussi été démontré que des cellules de foie de carpe étaient endommagées lorsqu'on les exposait à des herbicides à base de glyphosate.

Le glyphosate modifie la chimie des sols. Dans certains sols, il se lie à des particules, ce qui le rend inerte. Dans d'autres types de sols, il reste actif et est dégradé par les microbes. Cela perturbe les processus chimiques dans l'environnement de la plante, notamment sa capacité à fixer l'azote, ce qui oblige à augmenter les taux d'engrais à base de nitrates."

bon, ben, tout va bien, non ?

07 mars 2017

Rob Hopkins

connaissez-vous Rob Hopkins ?
le National Georgraphic a réalisé un article sur cet homme qui croit en l'homme et à sa capacité à prendre les choses en mains à un moment...
je ne peux résister à vous copier cet article :
 

Rob Hopkins, l’homme qui croyait en vous

http://www.nationalgeographic.fr/wp-content/uploads/2015/12/Rob-Hopkins-2-May-2013-Photo-Credit-Jim-Wileman.jpg

Un gourou ? Même pas. Rob Hopkins est pourtant de ceux qui changent la vie des autres, sans même en avoir l’air. En 10 ans, ce britannique a donné envie à des dizaines de milliers de citoyens d’agir pour vivre mieux.

D’une simplicité désarmante, cet Anglais-là a l’art de transformer en colline ce que d’autres voient comme un Everest. Changement climatique, énergies fossiles, chômage, pauvreté : des problèmes insolubles ? « La plupart des gens pensent qu’ils ne peuvent rien faire contre ça. Or, tout ce qu’il faut, ce sont des étapes », assure-t-il d’une voix douce.

Lui, en a franchi une en 2005, dès son installation à Totnes, une ville de 7 500 habitants, dans le sud de l’Angleterre. Avec quelques amis, il commence à sensibiliser les habitants à la question de l’après-pétrole. La réponse est telle qu’il crée un cours du soir sur le sujet. Puis des groupes se forment pour lancer des projets concrets et se préparer à l’après-pétrole. À la fois dans l’alimentation (notamment en plantant des arbres fruitiers en ville), le transport (en promouvant le vélo), l’énergie (en passant à des sources renouvelables), l’habitat (en construisant des maisons écologiques)… L’organisation Transition Town Totnes (Totnes, ville en transition) vient de naître. Moins de dix ans plus tard, le mouvement a fait tâche d’huile, notamment grâce au blog, stimulant, de Rob Hopkins. 1 200 villes en transition, réparties dans 47 pays (dont, en France, les villes d’Épinal, de Rambouillet ou d’Albi, par exemple), sont en cours de transformation.

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Treize parcelles composent le potager de rue d’Alhambra. Chacune d’elle est entretenue par une famille du quartier.
Photo : Bernard De Keyzer

Dans le centre de Bruxelles (Belgique), les habitants de l’Alhambra, cherchaient à redorer la mauvaise image de leur quartier, envahi par la prostitution. Ils ont décidé d’implanter dans certaines rues… des potagers. « Du coup, dès qu’un habitant jardine, des enfants descendent jouer, se réjouit Rob Hopkins. Le potager est devenu une attraction sociale. Et pour la plupart des participants, c’est aussi une première expérience de changement, une occasion de prendre confiance en leur capacité de changer les choses. »

Aux grincheux qui lui rétorquent que ces actions collectives n’empêcheront pas le bouleversement climatique à venir, Rob Hopkins a un petit sourire : « Les gens ont l’habitude qu’on agisse pour eux. La Transition leur propose au contraire de se retrouver, de créer un projet et de s’entraider pour le mener à bien. Ces initiatives sont concrètes et visibles. Et ceux qui les ont mis sur pied en sortent différents : changer, ça nourrit l’âme. »

Par Céline Lison

21 février 2017

graines de rebelle

parmi les fruits et les légumes, il existe des variétés qui sont en voie de disparition.

"Et pourtant elles existent ces pommes et ces poires - délicieuses il faut le dire au passage

- chez quelques dissidents bien décidés à les préserver.

Vous me direz faire pousser des pommes, y a plus spectaculaire comme rébellion…

Mais détrompez-vous.

L’enjeu de ces pommes-là de ces poires-là est de taille.

Car vous avez 4 catalogues qui listent les semences commercialisables…

Poids taille, stabilité homogénéité c’est une sorte d’eugénisme si vous voulez mais appliqué aux graines de fruits de légumes et de céréales.

Dans ce catalogue hypersélectif ne sont restés que ceux qu’on a jugé les plus forts…

Eliminés 80% des légumes cultivés il y a 50 ans.

Pour les graines et les semences qui ne sont pas tombées dans le domaine public, les cultivateurs doivent donc payer des droits à ceux qui en ont la propriété intellectuelle.

Pour vous donner un exemple:

si une multinationale dépose un brevet sur un poivron résistant à une mouche, vous payez pour le cultiver.

Et cela alors que trois multinationales vont bientôt se partager le marché des semences.

D’où ce mouvement des semences paysannes….

Et si demain, on était libre d’échanger et de cultiver les graines?

Les moches, les fragiles, les rares, les pas homogènes? les pas stables? les pas à la mode?

Quatre catalogues listent les semences commercialisables.

C’est ça les semences paysannes: 80 organisations, associations paysannes qui en ce moment s’échangent des semences de choux contre des variétés de tomates: joue de boeuf, green zébra, noire de Crimée…

Et le savoir faire qui va avec.

De hors la loi qui bravent les brevets déposés sur le vivant, par ces multinationales.

Et qui ressuscitent une philosophie qui nous vient du Moyen-Age. Les Communs.

Cette idée qu’il y a un patrimoine commun à l’humanité et qu’on n’a pas le droit de privatiser.

ça vaut aussi bien dans le domaine de l’agriculture mais aussi dans le domaine des connaissances et des savoirs.

C’est un mouvement discret mais profond, dont l’économiste Jérémy Rifkin s’est fait le porte parole, mais vous en avez d’autres, le Français Gaël Giraud, chef économiste à l’AFD, l’Association Française de Développement.

Des voix discrètes mais qui demain pourraient prendre de l’ampleur. Au salon de l’agriculture. Et ailleurs."

Catherine Boullay a expliqué cela clairement dans sa rubrique "et si demain" alors je ne fais que la copier ici...

 

29 janvier 2017

recyclage des déchets électriques/troniques

Nathalie Fontrel, journaliste d'investigation environnementale qui anime une chronique sur ma radio préférée a parlé dernièrement d'un sujet intéressant.

je vous transmets intégralement sa rubrique :

"le bilan du recyclage des déchets électriques et électroniques .

Résultat de recherche d'images pour "électroménagers"

Conservez-vous chez vous un appareil qui ne fonctionne plus et que vous n’avez pas mis à la déchetterie. ?

Depuis 10 ans les déchets électroniques et électriques sont collectés et recyclés. 10 kilo par habitant et par an. Mais 8 objets en moyenne restent stockés chez les gens. Que l’on appelle Les gardeurs

 
Pour savoir pourquoi l’éco organisme éco système en charge du recyclage a demandé à une chercheuse spécialiste des relations entre les hommes et les objets. Valérie Guillard a fait l’inventaire.

En tête, l’appareil photo que l’on conserve alors qu’il est cassé ou dont on ne se sert plus en se disant « je vais le donner ». Et on ne le donne pas.

La machine à pain dont on s’est servi trois fois et qui dort dans un placard.

L’effet de mode remplit nos domiciles de produits qu’on n’utilise plus comme la yaourtière. Ces gardeurs-là se disent « ça pourra toujours servir ».

Et il y a le lien affectif

Les cadeaux, les héritages. Que l’on conserve même s’ils ne fonctionnent pas.

Enfin, le produit qui a coûté cher à l’achat. Même si on ne s’en sert pas ou qu’il en panne. On le garde.

« Nous avons des mines chez nous » dit Christian Barbant le directeur d’éco système. Mais ce sont des mines inexploitables. Tant qu’elles sont chez vous on ne peut pas les recycler. Cela signifie qu’on est obligé de continuer à épuiser les ressources naturelles, la terre, pour y trouver les matériaux nécessaires que nous stockons chez nous.

Il faut déstocker ! Ça fait de la place dans la maison. Et ça fait du bien à la planète.

Mais certains ont des doutes sur la filière du recyclage

Oui. Les filières illégales sont toujours là. Pour récupérer des réfrigérateurs par exemple. Quand ils sont déconstruits en Chine, inutile de dire qu’ils ne sont pas dépollués. Les gaz réfrigérants partent dans l’atmosphère. Ils participent au réchauffement climatique."

26 janvier 2017

une éolienne flottante

il fait froid, on chauffe à gogo et on n'est pas certains d'avoir de l'énergie pour passer l'hiver si les températures restent aussi basses...

l'énergie, voilà bien un problème actuel et les ressources renouvelables semblent être la meilleure voie pour oublier les fossiles qui polluent et s'épuisent.

et si, à l'avenir, on s'éclairait grâce à des éoliennes flottantes, installées au large de nos côtes ? Des industriels tentent de créer une filière française dans ce domaine.

une éolienne flottante devrait être installée cette année au large du Croisic, en Loire-Atlantique. Ce sera d'ailleurs l'une des premières au monde à être testées… En ce moment, à Saint-Nazaire, on construit des paquebots, et à quelques encablures des chantiers navals, on construit aussi une éolienne flottante. Des dizaines d'ouvriers s'affairent pour bâtir le flotteur de ce moulin à vent, un immense anneau de béton.

Chantier de construction, à Saint-Nazaire, de la première éolienne en mer de France

une éolienne qui flotte comme une bouée, alors que d'habitude une éolienne en mer est posée, fixée au fond de l'eau comme un phare. Le tout, loin de la vue des riverains qui bloquent systématiquement les projets d'éoliennes fixées le long du littoral.

la première éolienne en mer à produire de l'électricité sera une éolienne flottante

elle va être remorquée au large du Croisic, dans un site d'essais unique en France, celui de l’École centrale de Nantes. On appelle cela un démonstrateur en mer : il n'en existe que sept au monde. Et dans ce périmètre de 1 km² en mer, l'éolienne va subir une batterie de tests.

 

l'éolien flottant peut-il aller plus loin que le stade expérimental ? C'est toute la question. Pour l'instant, quatre fermes pilotes (donc expérimentales) sont prévues : au large de Groix en Bretagne et en Méditerranée, en face de Narbonne et de Fos-sur-Mer.

les services de l'État cartographient déjà les sites possibles d'implantation d'éoliennes flottantes. si l'éolien flottant se développe, toute la question sera de trouver un mode de cohabitation entre ce nouvel engin et les autres usagers de la mer.

Christian Berhault, directeur du site d’essai de l’école centrale de Nantes : " Identifier des zones propices, c'est trouver des endroits où il y a du vent, là où il y a de la ressource mais aussi là où il y a le moins d'impact possible. Les service de l'État mènent les études de cumul des autres usages, de l'impact environnemental, la distance à la côte, les possibilités de raccordement... C'est un sujet qu'on fait aujourd'hui avec les autres usagers surtout les pêcheurs, savoir comment on gère l'éolien flottant vis à vis de la pêche par exemple."

les promoteurs des éoliennes flottantes attendent maintenant le vrai coup d’envoi de l’éolien flottant en France : que le gouvernement lance des appels d'offre pour des parcs commerciaux... D’après le syndicat des énergies renouvelables (le SER), l’éolien flottant a un potentiel de six gigawatt en 2030, l’équivalent (si l’on tient compte de l’intermittence d’une éolienne) de trois réacteurs nucléaires.

19 janvier 2017

Ekwateur

Catherine Boullay a parlé d'une start up hier sur ma radio préférée et cela m'a interpelée.

voilà de quoi il s'agit...

"Ekwateur une start-up qui propose des alternatives pour éviter les coupures lors des périodes de pic. Elle s’approvisionne en énergie écolo, chez ses fournisseurs Smartgrid Energy à Capbreton, et elle les revend à ses 4300 clients à travers la France. Mais les deux fondateurs d’Ekwateur, Julien Tchernia et Jonathan Martelli se sont fixé un autre objectif : que leurs clients soient plus que des clients, des consommateurs responsables. Pour ça, ils ont donc mis en place un système d’alerte par SMS qui vous dit : "Attention ça va être tendu sur le réseau électrique aujourd’hui et demain. Donc évitez les machines à laver, les sèche cheveux, les fers à repasser entre 18h et 20h".

Mais leur idée c’est d’aller bien plus loin que le message d’alerte qui tourne déjà sur les ondes. Ce qu’il veulent c’est créer une communauté qui se sent impliquée. Cela commence par faire partager les infos sur l’état du réseau (pour ça ils aimeraient bien que RTE, Réseau Transport d’Electricité, la filiale d’EDF leur en donne un peu plus). Ensuite ça passe par l’auto-production : faire de leurs clients des fournisseurs d’énergie, en encourageant les particuliers à s’équiper en panneaux solaires photovoltaïques etc..

Alors évidemment, ça concerne en premier lieu les propriétaires de maison, mais Ekwateur a déjà une idée sous le coude pour les citadins et leurs appartements. Idée confidentielle pour le moment. Mais vous voyez la préoccupation ? C’est de créer un réseau qui se développerait en parallèle d’EDF. Dans leur système économique il y a d’autres idées encore, mais qui posent peut-être plus de questions en termes de droit du travail. Ils proposent aussi à leur clients de travailler pour eux.

Question d’état d’esprit : impliquer la communauté. C’est le client collaboratif qui répond aux nouveaux clients sur Facebook par exemple. Il est alors payé 3 euros la réponse. 25 euros de l’heure. Mais les deux fondateurs d’Ekwateur, ont aussi un œil rivé sur cette idée qui vient de germer aux Etats-Unis et qui peut révolutionner le système. Elle émane d’une fondation américaine. Pourquoi ne pas payer ses factures d’électricité en « Solar Coins », une monnaie virtuelle qui ne concernerait que l’énergie que vous produisez vous-mêmes. Toujours dans le même esprit: renforcer les liens de la communauté sans passer par le dollar et les euros. Car si demain, la transition énergétique était faite par chacun d’entre nous, disent-ils chez Ekwateur, elle prendrait 6 mois."