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09 décembre 2007

chiasme

non, non, je ne suis pas devenue soudainement malpolie...

je vous propose un nouveau concours because it's sunday...

et comme je vous sens en forme en ce moment, je corse (comme le bon café du sieur George -petit clin d'oeil pour ma Jill ) les choses : je vous demande donc cette semaine d'écrire un chiasme...

qu'est-ce cela me diront d'aucuns ?
j'y viens...

le chiasme (qui signifie « disposition en croix », proprement « en forme de Χ ») est une figure de rhétorique qui a pour effet de donner du rythme à une phrase.
les éléments de deux groupes parallèles sont inversés.
le chiasme peut souligner l'union de deux réalités ou renforcer une antithèse.
il s'agit d'une construction du type ABBA ("Il faut manger pour vivre...") ou ABB'A' ("la neige fait au nord...") avec A' et B' le contraire de A et B.

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ne paniquez pas, voilà des exemples :

- tu es beau de loin alors que tu es loin d'être beau !
- l'horticulture, c'est la culture des orties...
- rester dans le paradis, et y devenir démon, rentrer dans l'enfer, et y devenir ange! (Victor Hugo)
- il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger (Molière)
- les désespoirs sont morts, et mortes les douleurs (Albert Samain)
- en temps de paix, les enfants enterrent leurs parents. en temps de guerre, les parents enterrent leurs enfants.
- la guerre, c’est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas.

bon, ça ira ?
alors je suis déjà impatiente de vous lire...

08 décembre 2007

je sais plus

avant de partir sur Marseille, je voulais glisser ça...

allez savoir...



Je sais plus si j'ai mal
Ou si c'est l'habitude
D'être toujours celle qui chiale et qui se prend tous les murs
Je ne sais plus si j'ai froid
Ou si c'est le vide qui me glace
Les os et puis les doigts quand ça devient trop dégueulasse

{Refrain:}
Je sais plus si je rêve encore
Ou si les songes mêmes sont morts
Je sais plus si je t'attends
Ou si je fais juste semblant

Je sais plus si je veux mourir
Ou si je veux croire toutes ces conneries
Que je me raconte pour dormir et sortir de mon lit
Je ne sais plus si je cicatrise
Ou si je pisse encore le sang
Si je suis moi, si je me déguise, si je voudrais encore un enfant

{au Refrain}

Je sais plus si je suis foutue
Ou si je vis effrontément
Suis-je malheureuse ? Je sais même plus
Si je recule ou vais de l'avant,
Je sais plus si c'est ta voix
Qui me donne la nausée au réveil
Ou si c'est le gris au-dessus des toits
Et si c'est le gris c'est pas pareil

{au Refrain}

Je sais plus si j'ai peur
Ou si je ne crois plus en rien
Si mes larmes coulent sur ton cœur
Si mes rires brûlent dans tes mains
Je sais plus si c'est normal d'avoir le cœur trop haut
Qui se soulève dans mes entrailles
Et bousille mon cerveau

{au Refrain}

Je sais plus si je suis trop moche
Ou si c'est ce foutu miroir
Qui me brise en morceaux et m'écorche
L'estime et le regard
Je sais plus si sur ta langue
Il te reste un peu de mon amertume
Si je coule ou si je tangue entre la mer et l'écume

{au Refrain}

quels sportifs !

voilà donc les résultats de vos exploits...
plutôt que de juger la prestation, j'ai choisi d'orienter mon choix vers l'émotion...
voilà le podium de cette semaine...

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merci encore.
c'était un drôle de défi. et vous l'avez relevé encore une fois...
votre participation est un vrai cadeau... chaque semaine...

1)
Papa, une amie me demande quel est le meilleur souvenir de sport que j'ai.
Il est avec toi bien sûr.
Rappelle toi quand j'ai réussi mon premier 360° en ski nautique..
Tu étais là et tu souriais avec fierté.
Je me demande pourquoi nous sommes si éloignés aujourd'hui..

Ecrit par : Eric

ex aequo
Je m'appelle Delphine. Ca veut dire "dauphin" mais je nage comme un caillou....La honte.
J'ai donc pris des leçons de natation, il y a de ça, trois ans. A la sélection ils m'ont dit "Vous allez en perfectionnement","mais non! moi, je ne sais pas nager droit! et j'ai peur du grand bain !"ah, bon, alors, ils m'ont mise dans le groupe des meilleurs du groupe de ceux-qui-ne-savent-pas-nager. C'est moins la honte.
J'ai donc appris à nager droit, j'ai appris que la brasse, il fallait la faire "coulée" (c'est une nage pour moi celle là!).
Mon plus grand défi a été le jour où le maître nageur nous a dit de sauter dans le grand bain: cette grande surface bleue, ce fond si profond, je m'y jette, des bulles s'envolent de ma bouche, je tape du pied en bas, et, c'est incroyable, je remonte !
Il est loin le stade où je m'amusais dans ma baignoire en apnée à l'époque du "Grand bleu"...mais, depuis, quand je vais à la piscine, j'ai toujours peur du grand bain car il n'y a pas mon maître nageur à côté. Je vais donc reprendre des cours l'année prochaine.
Je m'appelle Delphine, ça veut dire "dauphin", je sais nager la brasse coulée dans le petit bain.

Ecrit par : magic punaise

2)
Les samedis d'hivers, c'est le ski. Ma soeur à 8 ans, elle est blonde, ravissante comme Brigitte Fossey dans jeux interdits, sportive déjà et elle adore le ski.
Trop petite pour y aller seule, ont décidé mes parents .
Alors qui s'y colle ? Ya des moments où moi je déteste ma soeur, et mes parents en même temps !
Le ski : Ma soeur a une paire de ski bleus , plus légers, peu encombrants , adaptés à sa taille. Elle n'a peur de rien et participe déjà à de petites compétitions avec succès. Moi, j'ai hérité de la paire de skis de Papa trops grands, trop vieux, trop moches (la honte) !. J'ai le vertige, j'aime pas les descentes, je crève de trouille, j'aime pas la neige, j'aime pas le froid, je déteste le ski.
Quand le cours est terminé, mon calvaire est presque fini! Mais avant, il faut remonter la pente jusqu'au car en trainant mes skis qui pèsent une tonne! Ma soeur est devant, toute souriante : Un moniteur porte ses petits skis bleus ! Je déteste ma soeur et je hais le moniteur !
Le seul moment que j'aime c'est celui on l'on ouvre le termos poour boire un chocolat chaud !
Heureusement pour moi, l'année suivante, on quittera Grenoble pour Annecy. Là je dirai encore j'aime pas Annecy mais c'est une autre histoire sans skis.

Ecrit par : jill.C

ex aequo
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Ecrit par : Cécile

3)
Je vais plutôt vous raconter un match de baket. Je n'étais pas très grande pour le basket (1,66 m) mais je me démenais comme un beau diable !
Dernier match qui comptait pour la coupe de France cadets. Dans l'équipe de Lorraine, j'étais la plus jeune. Je n'ai pas joué tout le match, mais je crois qu'on m'a repérée quand même !
Quelques minutes avant le coup de sifflet final, la lutte sous les paniers était très très âpre. Ca se "battait" des deux côtés et il n'y avait que 2 points d'écart.
Je me suis élancée, dribblant, déjouant l'adversaire et au moment de marquer, au lieu d'atteindre le panier, j'ai atteint l'arbitre ! Vlan, on s'est télescopé de façon très brutale !
Aie aie aie, le souvenir que j'en ai est encore cuisant : je lui ai éclaté la pommette et lui m'a cassé le nez ! Arrêt du match, soins, et tout le tralala...
Le match a été remporté par l'équipe concurrente sur un dernier coup franc. Et l'arbitre et moi avons sympatisé aux urgences de l'hôpital du coin.
C'est ce qui s'appelle un souvenir qui marque !!!

Ecrit par : Marie Zim

ex aequo
J'allais avoir 15 ans le lendemain en ce Dimanche de Septembre 1974. Dans mon village de Sault, dans le Vaucluse était organisée la première Ascencion du Mont-Ventoux en course à pied. A l'époque les courses sur route n'avaient pas le succès qu'on leur connaît aujourd'hui. Je pratiquais la compétition depuis deux ans, mais c'était ma première course sur route, à fortiori en montagne. Mes amis et connaissances locales m'avaient convaincu de m'engager dans cette course de 26 km. Je pris le départ dans la course des jeunes et des vétérans, qui partait une heure avant les cracks. Une sorte de saut dans l'inconnu. Mais une fois arrivé au Chalet Reynard, à 6 km du sommet, là où la pente se fait plus raide et où la végétation disparait, j'ai compris que l'affaire était dans le sac. Pourtant j'avais un défi à relever: Ne pas être rattrapé par les meilleurs partis une heure plus tard. Je croyais tenir le défi lorsque à 500 mètres du sommet,je vis de sa foulée aérienne fondre sur moi Pierre Liardet, de 10 ans mon ainé. Gloire locale il était auréolé de son double titre de Champion de France des 5000 et 10000 mètres Séniors conquis deux mois plus tôt au Stade Jean-Bouin. Il volait littéralement en cette fin de course. Je n'eus que le loisir de le regarder passer. Je savais que je lui devais tout: Ma première licence, mes premiers entraînements et surtout beaucoup de joie à le voir gagner presque tous les Dimanches. Il me tapa sur l'épaule. En arrivant, je n'étais pas peu fier, de ces 2Heures 40 minutes d'effort. De ce souvenir il me reste une belle photo en noir et blanc, un peu jaunie car elle avait longtemps trôné comme un trophée sur le buffet de la salle à manger familiale. Pierre lui avec ses 1H39' flirtait avec les étoiles. Nous reparlons encore volontiers de cette anecdote aujourd'hui.
Ironie de l'histoire, exactement au même endroit tout près du sommet du Mont Ventoux, mais cette fois en vélo, je fus rattrapé et "laissé sur place" un matin de Juillet 1987 par Jean-François BERNARD champion cycliste en reconnaissance de l'étape contre la Montre du Tour de France . Il pleuvait ce matin là et il avait été le seul coureur à affronter la pluie pour effectuer cette reconnaissance en cette journée de Repos. Preuve de sa détermination. Il remporta brillamment l'étape le lendemain, sous le soleil, s'empara du Maillot jaune mais il le perdit le lendemain sur les routes du Vercors et ne gagna pas le Tour de France.

Ecrit par : Gérard

07 décembre 2007

noël

vous avez senti que le temps se rafraîchit que les vitrines s'illuminent que les enfants s'impatientent...

noël approche...
avec ses grandes bottes et sa hotte presque pleine.

alors s'il vous reste des cadeaux à offrir, venez découvrir les belles créations des filles de Marseille demain (et tout le week-end) au théâtre Bompard (à Marseille, té, pardi !) où nous ferons des étincelles...

je vois déjà vos yeux qui pétillent...

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06 décembre 2007

divine idylle 2

elle est revenue.
il était là.
il s’est approché.
ils ont accroché leurs regards, accrochés leurs sourires.
accrochés.
attirés.

- viens…
- oui.

des mots partagés.
des mots en suspens.
des mots au téléphone.
des mots écrits, murmurés, à peine osés.

un premier rendez-vous.
déjà un futur.
les pages du calendrier…

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marine

cette chanson revient régulièrement dans ma tête.

à cause du pull marine ? des Isabelle qui se sont souvent positionnées en "concurrentes" dans ma vie ?
des paroles de Gainsbourg ?
de la voix de la belle à peine audible comme un souffle en souffrance ?

aujourd'hui je la partage avec vous...



paroles: Isabelle Adjani & Serge Gainsbourg.
musique: Serge Gainsbourg 1983
© Melody Nelson Publishing

J'ai touché le fond d'la piscine
Dans l'petit pull marine,
Tout déchiré aux coudes
Qu'j'ai pas voulu recoudre,
Que tu m'avais donné.
J'me sens tellement abandonnée.

Y a pas qu'au fond d'la piscine
Qu'mes yeux sont bleu marine.
Tu les avais r'pérés
Sans qu'il y ait un regard
Et t'avais rappliqué.
Maintenant, je paie l'effet retard.

Avant de toucher le fond,
Je descends à reculons,
Sans trop savoir c'qui se passait dans le fond.

C'est plein d'chlore au fond de la piscine.
J'ai bu la tasse, tchin tchin.
Comme c'est pour toi, je m'en fous.
J'suis vraiment prête à tout.
T'avaler, que m'importe,
Si l'on me trouve à moitié morte.

Noyée au fond d'la piscine,
Personne ne te voyait
Sous mon p'tit pull marine,
M'enlacer, j't'embrassais
Jusqu'au point de non-retour,
Plutôt limite de notre amour.

Avant de toucher le fond,
Je descends à reculons,
Sans trop savoir c'qui se passait dans le fond.

Viens vite au fond d'la piscine
Repêcher ta p'tite sardine,
L'empêcher de se noyer,
Au fond d'toi, la garder,
Petite sœur traqueuse
De l'air de ton air amoureuse.

Si nous deux, c'est au fond dans la piscine,
La deux des magazines
Se chargera d'notre cas
Et je n'aurai plus qu'à
Mettre des verres fumés
Pour montrer tout c'que je veux cacher.

Retrouve-moi au fond d'la piscine
Avant qu'ça m'assassine
De continuer sans toi.
Tu peux compter sur moi :
J'te r'ferai plus l' plan d'la star
Qui a toujours ses coups de cafard.

J'ai touché le fond d'la piscine
Dans ton p'tit pull marine...

05 décembre 2007

divine idylle

elle n'avait pas envie de venir.
il se demandait ce qu'il faisait là.
elle avec ces autres qu'elle connaissait.
lui seul.

elle errait d'une oeuvre d'art à l'autre, d'une photo à l'autre.
il restait mains dans les poches droit dans son jean's, écoutant les discours.
il n'a vu d'elle que son sourire.
elle l'a aperçu tout entier sobre, doux, élégant.
attiré.
attirée.

un clignement d'oeil, elle ne l'a plus vu.
un courant d'air, elle avait disparu.
partie.

pourtant un début...
la porte était restée ouverte...


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têtes raides

le 10e album des Têtes raides est sorti : Banco.

7239d03332f4e12d730bd604b87da4de.jpgun titre en forme de déclaration d’intention pour un groupe qui joue son va-tout à chaque étape de son parcours, remettant sans cesse en question le fondements même de son existence.
Banco est tout debout. un peu assis aussi.
après l’électricité farouche de Fragile, précédente livraison toute en nerfs, Banco sonne comme l’album de l’apaisement. non que Têtes Raides ait remisé ses emportements d’hier ni son caractère bien trempé. le groupe a juste profité de son expertise pour s’adonner à un tour d’horizon de ses différentes inspirations.
on retrouve dans Banco les textes et l'univers musical des Têtes raides, et une chanson de 20 mn qui reprend intégralement un texte de l'écrivain suédois Stig Dagerman "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier"

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le groupe Têtes Raides fête ses vingt ans. deux décennies déjà que le groupe formé en région parisienne dispense sa singularité et son énergie sur les scènes et les disques. rock ? chanson ? chanson-rock ? rock à textes ? il y a bien longtemps que Têtes Raides fait fi de ces distinctions et désobéit à toute catégorisation. voici une dizaine d’années, le groupe, pour répondre à l’ambivalence de son public lançait même une série de concerts tour à tour pour public assis ou debout, manière polie de ne pas répondre à la question de son appartenance à un clan ou un autre.

et en cadeau, surtout pour les dessins de Lionel Le Néouanic... fidèle complice du groupe. et talentueux illustrateur, dont je suis une fan des premières heures... ou pas loin.

04 décembre 2007

échec et mat

Vladimir Poutine a ignoré hier les critiques des Occidentaux sur les législatives russes où il a obtenu une victoire écrasante, y voyant un «signe de confiance» du peuple russe et une «légitimité» renforcée pour le Parlement.

derrière le parti Russie unie de Poutine qui a engrangé 64 % des suffrages, les communistes n’ont obtenu que 11,6 %, les ultranationalistes proches du Kremlin (LDPR) de Vladimir Jirinovski 8,2 % et Russie juste, (gauche pro-Kremlin) 7,8 %. L’opposition libérale n’a pas franchi le seuil des 7 % requis pour entrer à la Douma. Garry Kasparov a, lui, stigmatisé les élections «les plus sales de toute l’histoire moderne de la Russie».

Garry Kasparov a été en 1985 le plus jeune champion du monde d'échecs. il a conservé son titre le plus longtemps, pendant quinze ans.
il s'est résolument engagé dans le combat politique en 2005. il a été élu candidat du mouvement "L'Autre Russie".

il vient de publier un livre passionnant aux éditions Jean-Claude Lattès : "La vie est une partie d'échecs" dans lequel il nous offre une réflexion profonde et riche en exemples sur les liens qui unissent le jeu d’échecs et les règles de la vie.
de l’importance de la stratégie et du travail, des dangers de se sentir trop sûr de soi ou de l’improvisation… Le livre de Kasparov se lit comme un traité à la manière de Sun Tzu ou de Machiavel avec des expériences, des conseils qui sont tirés principalement de l’histoire des échecs, de ses grands champions, de leurs plus fameuses parties mais aussi de l’histoire militaire ou économique.
des actions psychologiques d’Emmanuel Lasker à la méthodologie de Capablanca, de la truculence tactique d’Alekhine à l’universalité de Spassky, du redoutable style défensif de Petrossian à la volonté de gagner de Fischer… des coups de génie de Napoléon à l’obstination de Churchill, de l’intuition formidable du fondateur de Boeing au travail méticuleux du créateur de Xerox...
où comment les qualités de stratèges sur les 64 cases de l’échiquier sont semblables à celles des grands stratèges militaires ou des chevaliers d’industrie.

le livre s’achève par une analyse de la situation politique en Russie et sur l’action personnelle de Kasparov.

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03 décembre 2007

plaisir imbécile


et parce que le plaisir aussi peut être... imbécile...

étonnants voyageurs

le festival Etonnants voyageurs prend sa vitesse de croisière : débats, films, lectures, le festival, organisé pour la 1re fois en Haïti a débuté dimanche à Port-au-Prince avec de nombreux écrivains des Caraïbes, mais aussi d'Afrique, d'Europe et d'Amérique.

longtemps rêvée mais aussi impossible à réaliser en raison de l'instabilité politique et l'insécurité, cette 1r édition se veut un "hommage aux écrivains haïtiens, ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui", dans un pays à la créativité foisonnante.

"nos écrivains ont par mauvais temps et dans les risque, parfois au péril de leur vie, rendu justice à leur peuple, en perpétuant ses rêves et en décrivant la réalité", a rappelé l'écrivain haïtien Lyonel Trouillot, coprésident du festival.

"c'est la 1re fois de l'histoire haïtienne qu'il y a autant de livres et d'écrivains haïtiens ici", s'est réjoui Dany Laferrière, Haïtien, devenu écrivain durant son exil à Montréal...

un beau programme, non ?
c'est jusqu'au 4 décembre.


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02 décembre 2007

souvenirs de...

et comme c'est dimanche, je lance donc le nouveau concours :

décrire son meilleur souvenir concernant le sport.

- la fois où vous avez battu votre record à la perche
- le jour où vous vous êtes écroulé dans le carré de sable du saut en longueur
- la superbe roue que vous avez faite en vélo
- le mauvais score en grimper de corde durant le cour de gym au collège...

voilà, juste un souvenir marrant croustillant touchant important qui a un rapport avec le sport.
et pas trop trop long...
à cause de l'affichage des résultats samedi matin prochain...

à vos mémoires...


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Les Pennes

aujourd'hui je suis allée dédicacer mes ouvrages au salon du livre jeunesse des Pennes-Mirabeau où j'ai retrouvé à nouveau Jean-Luc Luciani, Agnès Bertron-Martin, Jacques Venuleth, et également Sophie Rigal-Goulard, Marie Mélisou, Florence Hinckel, Christine Palluy... et de nombreux jeunes lecteurs.

quel bonheur de voir que les livres ont toujours autant la côte auprès des jeunes...

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en doutiez-vous ?

01 décembre 2007

Palme

cette semaine, vu les belles participations, il a fallu faire un choix, et ce fut cornélien...
j'ai essayé de mélanger les lettres (le A avec le M avec le T...) et les textes courts, longs, sucrés, salés...

alors, ne soyez pas inquiets si vous n'êtes pas prem's...
j'ai aimé chacun de vos tauto...

vraiment.
et vous avez été réellement impressionnants !!
je vous décerne une "palme d'or" à tous :

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1)
Angeline aime accrocher aux arbres : austères alphabets, anonymes alexandrins, argotiques anagrammes, anodines anecdotes.
Agile acrobate aux ailes azurées, Alex astucieusement attache , arrache, associe, apostrophe, arrange, aménage, argumente.
Assez ! assène Angeline agacée !
Allons aux arbres arabesques, aquarelles apporter !
Allez ... articule Alex amusé. Accrochons aussi Alliance ? Allégresse ? Amitié ?
Alouette... Ah ah ah ah ?
Amoureuse ... aiguillonne Angeline aguicheuse. Amoureuse...

Ecrit par : Marie Zim

ex aequo
Ton titi titille tes tresses, tortille tes tartines. Toujours triture, tripote. T'es tuant trésor ! Touche tes trucs, tourne-toi !

Ecrit par : virginie

ex ex aequo
"Matin-minou"
Minette miaule mollement, marmuse, m'écrase, malaxe mon matelas, murmure, minaude mille mimiques. M'observe. Mitraille.
Mirettes magnifiques, machoires mirifiques, minettes miaule, matin, midi, minuit, minette mange.....ma main, mille miaous, merci minou!

Ecrit par : magic punaise

2)
Mange, mignonne, mange ! me murmure ma muse.
Mes mille mets montrent mon mal : ma main malaxe ma mousse, mes molaires mordent ma moelle, mes maxillaires mixent ma miche, massacrent mes morilles, mâchent ma mozzarelle, massent ma mortadelle, mon munster moribond, mon miel, ma morue... Mes miettes meurent. Mais moi, maigre, maigre malgré ma météorisation, morfle maintenant ma margarine : miaaaam ! Maintenant, ma margaille médit. Mufles. Mangez !

Ecrit par : Cécile

ex aequo
Convivialité, complicité, considération, camaraderie, chaleur, curiosité
Consoler, cajoler, conjurer, correspondre, construire, communiquer
Chats, confitures, café (Nespresso), croissants chauds
Création, contes, charme, chansons, correctrice, coeur, concours, cadeaux
Citations, compliments, contemplation, contacts, contagion
Contraste, chronomètre, Clooney (Georges), cinéma, crayons (de) couleurs, conversations
(Toutes) Choses caractérisant Calouan!

Ecrit par : Gérard

ex ex aequo
La louve lascive, le lapin lubrique, la licorne lunatique longent le lac lentement.
Loupiotte lumineuse, la luciolle luisante lutine la luzerne.
le lezard libidineux lorgne la libre libellule.
Laconique, la larmoyante Loreilei lave les lambeaux lunaires.

Ecrit par : jill.C

3)
Coquette cocotte Calouette caquette... crie... cocorico !
Carabistouille ! confusion ! contrefaçon ?
Comment croire ?
Ce curieux coq Cocogérard, caché, costumé comme Calou !
Cours Cocogérard car cette cahutte comble cabriole ces coqs culottés !!!

Ecrit par : virginie

ex aequo
zut, z’ai le zizi en zigzag

Ecrit par : Eric