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31 janvier 2014

Cécilou

je voulais retrouver la chanson d'Anne Sylvestre "Cécilou" et pas moyen de mettre la main dessus sur Internet.

alors je glisse cette Fabulette-là, pour mon amie Cécile parce que je ne suis pas sa cousine, mais que...

et aussi pour mon Internénette qui a tant écouté ça, petite. ("ni le ciel ni les étoiles ne m'éloignent de toi, je te donnerai un père et une voix, je le jure je serai là du berceau à la tombe, je serai le monde car tu porteras mon nom...")

 

13:26 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

Cavanna...

quand j'étais ado, j'en étais fan. je l'écoutais dans les émissions télévisées, je lisais ses bouquins, sa voix rauque et ses bacchantes, ça me donnait la sensation d'être une rebelle, je ne glissais pas le moule.

"Hara Kiri", "Bête et méchant", ses origines italiennes, "Les Ruskoffs", "Les ritals"... ses yeux doux..

il me donnait la sensation de n'avoir peur de rien.

et puis, j'ai oublié. j'ai vieilli, grandi. je n'ai plus pensé à cette "révolte intérieure" que je cultivais avec lui.

aujourd'hui il n'est plus vivant et apprendre sa mort m'a touchée. je me suis souvenue...

 

francois cavanna recompenses tweet photos de francois cavanna

à boire et à manger...

il y avait longtemps que Guillaume Lelong n'avait pas été exposé par ici...

mais là, avouez, je ne pouvez pas passer à côté. ce type a une façon de parler cuisine... on en mangerait...

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(Michel Polanreff "l'amour avec toi")

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29 janvier 2014

4 filles - tome 3

je ne peux résister à vous présenter la nouvelle couverture du tome 3 des "4 filles au Soleil" qu'a dessinée Mathieu Maillefer...

le livre ne sortira qu'en mars (fin mars) mais je savoure déjà le rose bonbon qui pétille ici...

pas vous ?

concours "citations"

voilà le nouveau concours du jour...

pas de podium à gagner mais par contre faut le faire sérieusement... c'est-à-dire sans aller chercher les réponses sur quelque support que ce soit...

je vous propose cinq citations et pour chacune trois auteurs possibles.

et vous devez les retrouver (sans chercher, hein !!!).

vous glissez vos réponses et celui (celle) qui aura eu le plus de bonnes réponses sera mon (ma) chouchou de la semaine.

ça le fait, ça, non ??

 

1) Seules, les femmes voient vraiment les choses. Les hommes n'ont jamais qu'une idée.

                 a) Marcel Aimé          b) Casanova            c) Molière

2) Je suis celui au coeur vêtu de noir.

                a) Charles d'Orléans     b) Alfred de Musset         c) Gérard de Nerval

3) Le mystère est toujours résolument italien.

                a) Audiberti               b) Jean Giono           c) Stendhal

4) Qui parle du bonheur a souvent les yeux tristes.

                a) Louis Aragon         b) Pierre Corneille     c) Victor Hugo

5) Je m'aperçus bientôt que l'amour ressemble à la soif : une goutte d'eau l'augmente.

                a) L'abbé Prévost       b) Rétif de la Bretonne       c) Marquis de Sade

 

allez, à vos réponses !!!

 

28 janvier 2014

la si... dos..

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lire sur les lignes de mon corps les mots que je te destine

suivre le tracé de mes déclarations charnelles

voir les signes, poser le doigt dessus et se laisser guider

oseras-tu jouer à ce jeu dangereux ?

les mots mis à mal !!

pas d'impatience, voilà les résultats du concours de mots étrangers traduits en français mais pas vraiment usités... bon, bref, vous aurez compris..

alors :

1re place : ex-aequo

cafuné : caresse dans les cheveux = une étoupette

kalsarikännit : se bourrer la gueule seul chez soi = s'englougloutir

(écrits par Jean)

 

2e place : ex-aequo

slampadato : individu accro aux UV = tanorexique (écrit par Lo)

pana Po'à : se gratter la tête pour aider à se souvenir : psychéknoser (écrit par le lecteur anonyme)

 

3e place (ex-aequo) 

vybafnout : surprendre l'autre en criant "bouh" = bouhtiner

tartie : moment gênant où l'on a oublié le prénom de quelqu'un alors qu'on fait les présentations = un trounom

(écrits par Betty)

 

 

27 janvier 2014

détachement

accepter qu'elle n'était pas là qu'elle les a laissé faire qu'elle n'a jamais rien vu rien entendu que rien ne l'importait de moi que son devoir accompli.

accepter qu'il a fallu apprendre seule à ne plus avoir peur sans jamais y arriver et avoir peur encore toujours tout le temps.

accepter que rien ne se répare jamais mais tout s'éloigne et qu'autre chose prend sa place.

 

(c) Louise Markise 

les experts 3e saison !!

au terme d'un match incroyable de maitrise, l'équipe de France a récité son art comme un virtuose pour croquer, sans concession, le Danemark chez lui (41-32) et réaliser un exploit légendaire : récolter pour la troisième fois les lauriers continentaux : ils sont champions d'Europe.

Les Bleus affrontent dimanche le Danemark en finale de l'Euro 2014 de handball.

 

les Français ont refroidi les 14000 supporters danois et réchauffé le coeur de la poignée de français présent à Herning. Qu'on le veuille ou non c'est le bleu, blanc, rouge qui flottaient ce dimanche soir.

26 janvier 2014

L'épreuve

connaissez-vous cette pièce de Marivaux : L'Epreuve ? ces allées et venues sur le sentiment amoureux mélangeant doutes et certitudes, dénuement et intérêt créent un va-et-vient exaltant, qui nous tient en haleine.

la voir jouer par une troupe exceptionnelle est un pur délice que j'ai eu la possibilité de vivre.

L'Epreuve de Marivaux mis en scène par Clément Hervieu-Léger

 

"La pièce est à voir pour ses silences et ses regards. Le temps s’arrête, de longues secondes durant, sur le dialogue muet auquel se livrent Angélique (Audrey Bonnet) et Lucidor (Loïc Corbery de la Comédie-Française). Ils échangent tout et ne se disent rien et sur leur visage et sur leur corps se marque l’infini de l’attente. M’aime-t-il malgré mon peu de condition? M’aime-t-elle pour moi et non pour mon argent? L’intensité de leur interrogation est là pour rappeler que si tel n’est pas le cas, la mort n’est peut-être pas loin.

La position sociale et l’argent, incarnés par la mère d’Angélique (Nada Strancar), sont en réalité de peu d’importance, et l’inquiétude de chacun c’est l’autre.
Ils s’aiment, c’est une évidence pour tous, et peut-être même pour eux. Ils n’osent se le dire, et Lucidor, torturé par l’incertitude, met à l’épreuve Angélique dans un stratagème d’une inconsciente cruauté. Il est inquiet, elle souffre. Elle reste fidèle à elle-même, sûre de ses sentiments, simplement femme et aimante peu à peu profondément perturbée par la douleur de la mise à l’épreuve. Il l’aime et il lui fait vivre cela? Le seul sentiment qu’elle énoncera sera « Je vous hais ». Et même si l’issue est un mariage, la joie a déserté les coeurs et l’incertitude s’est déplacée – ils s’aimaient, s’aimeront-ils encore? Et qu’en feront-ils?

Heureusement Marivaux reconnait plus d’une facette à l’amour ! Pendant que le son grave des amours inquiètes se développe, il nous propose la musique cristalline et joyeuse de la vie qui profite d’elle-même. La servante, Lisette (Adeline Chagneau), apprécie le fier Frontin (Daniel San Pedro) et le beau Blaise (Stanley Weber), Blaise apprécie le bel argent que lui propose Lucidor dans son stratagème et chacun épousera l’être qui aura et l’argent et le sourire. Il n’est plus tout à fait question d’amour mais d’épousailles, de situation sociales et de désirs immédiats. Marivaux nous surprend, nous fait rire, nous égaie et nous donne envie de vivre ainsi, dans la légèreté de la joie de vivre et la capacité à s’abandonner à la jubilation de l’instant.

La mise en scène de Clément Hervieu-Léger donne une densité physique au ballet des émotions. Le décor est épuré mais lourd et inquiétant. Les scènes sont intensément rythmées: graves, lentes, denses, pour l’amour d’Angélique et Lucidor, joyeuses, légères, enlevées pour les amours de Lisette, Frontin et Blaise. Angélique est une intensité immobile, Lucidor une perpétuelle chute, Lisette pétille de vie et rayonne, Blaise est tonitruant et en mouvement, Frontin s’avère audacieux et fidèle et Mme Argante un bloc de dureté. En fond sonore le chant des oiseaux, une musique, le bruit du vent; et les silences et regards, les corps tendus, offrant une vision sculpturale des sentiments.

C’est du beau théâtre qui coule comme une partition parfaitement exécutée. Cette pièce nous emporte et nous accompagne encore bien après les applaudissements: tous ces personnages, comme autant de parties de nous mêmes, interrogent longtemps nos amours; qui sont graves, qui sont légères, qui sont l’amour !"

25 janvier 2014

Six-Fours les plages... et le soleil...

au salon du livre jeunesse de Six-Fours les plages, l'ambiance est conviviale, il n'y a pas à dire...

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Agnès Perruchon, Pascale Breysse et Christine Davernier, rendez-vous d'artistes !

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Christophe Galfard, l'astrophysicien, auteur de livres pour rendre la science des planète accessible aux jeunes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Fabrice Mondéjar et La luciole masquée

Photo : La joyeuse humeur de Calouan et Pascale Breysse ! :)6F-5.JPG

 

 

 Jérôme Prinicipito et Ysa Liseu

 

web-nouvelles

au salon du livre jeunesse de Six-Fours les plage,s j'ai initié un projet avec des élèves de 4eme sur l'écriture d'un recueil de nouvelle autour d'Internet et de ses mésaventures...

je crois que ça va donner un chouette résultat.. je les revois en mars.

Zoom, et ça kamishibaï !

au salon de Six-Fours les plages, j'ai travaillé avec des classes de primaire sur les textes franco-anglais édités aux éditions Zoom, grâce à des kamishibaï et un butaï de fortune..

le travail fut passionnant...

de l'eau !

au salon du livre jeunesse de Six-Fours les plage,s j'ai eu le plaisir de travail avec des CM1/CM2 sur l'écriture de haïkus, autour de la thématique de l'eau...

le résultat fut vraiment probant...

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Photo : Anne, celle-là c'est pour toi, pour que tu vois ma nouvelle tête de Ponyo... en plein travail !! :p

 

22 janvier 2014

demain

préviens

reviens

viens

je t'attends, je m'étends, je me tends.

je me tends, je tiens, viens, viens, viens, je me vends. que du vent... le tien, le mien. reviens.

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concours "quel mot ?"

aussi riche que soit la langue française, j'ai découvert qu'il existe dans d'autres langues des mots qui n'ont aucun équivalent en France.

on peut les définir mais pas les nommer d'un mot.

je vous glisse en dessous ces mots (il y en a 11) et je vous propose (oui, oui, c'est le nouveau concours de la semaine !) d'essayer de trouver pour l'une de ces définitions, la traduction française en un mot.

un seul choix suffira.

je choisirai les 3 meilleures propositions que je classerai en podium mardi prochain.

allez, vous commencez à avoir l'habitude... et je vous attends plus nombreux, hein !!!

 

voilà les mots :

Cafuné (portugais du Brésil) : caresse dans les cheveux.

Jayus (indonésien) : blague tellement mal racontée et pas drôle qu’elle finit par faire rire.

Kaapshljmurslis (letton) : sensation d’être serré dans les transports en commun.

Kalsarikännit (finnois) : se bourrer la gueule seul chez soi.

Layogenic (tagalog, langue des Philippines) : personne attirante mais seulement de loin.

Pana Po’o (hawaïen) : se gratter la tête pour aider à se souvenir.

Schadenfreude (allemand) : joie tirée du malheur d’autrui.

Slampadato (italien) : individu accro aux cabines UV.

Tartle (écossais) : moment gênant où l’on a oublié le prénom de quelqu’un alors qu’on fait les présentations.

Voorpret (néerlandais) : sentiment d’excitation ressenti à l’approche d’un super événement.

Vybafnout (tchèque) : surprendre l’autre en criant « bouh ». 

21 janvier 2014

Madeleine Vionnet

c'est la fashion week qui bat son plein en ce moment... bon, OK, vous n'êtes pas obligés d'être des mordus de la mode, et pour cause, ça devient un peu hallucinant tout cela.

mais connaissez-vous Madeleine Vionnet ?

 Née le 22 juin 1876  et décédée  le 2 mars  1975, Madeleine Vionnet est considérée comme l'une des plus grandes couturières françaises et comme celle qui a le plus influencé la mode du xxe siècle. Elle est l'inventrice de la coupe en biais et du drapé.

La Maison de couture Vionnet est fondée à Paris en 1912 puis ouvre à New York en 1924.

Soucieuse du bien-être de ses employées, Madeleine Vionnet organise ses ateliers de couture en mettant des chaises pour les ouvrières à la place des tabourets, crée un réfectoire, une crèche, et emploie un médecin et un dentiste à demeure. Elle va même leur offrir des vacances, bien avant la loi sur les congés payés.

 

Au soir de sa vie elle écrira : « L'important c'est d'arriver à vivre et à travailler tel qu'on est, en pleine vérité, en somme à s'imposer, mais il faut qu'il y ait en soi de quoi le faire. Que de gens s'ignorent toute leur vie et courent après eux mêmes… Il faut toujours se dépasser pour s'atteindre…(mais on cite aussi la formule inverse - et plus logique - : "Pour se dépasser, il faut d'abord s'atteindre"). Toujours lutter au fond, c'est passionnant… c'est la force de résistance qui soutient le mieux. Elle seule dépend de vous. » C'est pour cette force de résistance et pour tout le reste que Madeleine Vionnet reste encore et toujours un exemple.

 

Six-Fours et le livre jeunesse

il est temps de vous en parler :

je pars jeudi pour Six-Fours, dans le Var, où je vais rencontrer des classes de primaire et collège, et mener des ateliers trop sympas avec des élèves (écriture graphique de haïkus, écriture de nouvelles, travail sur kamishibaïs...).

et ensuite, je serai samedi et dimanche en dédicace sur le salon du livre jeunesse, qui se tient dans la salle A. Scarantino, avec bien d'autres auteurs et illustrateurs, dont le décalé Christophe Galfard, astrophyisicien passionnant...

alors, bon, si vous passez par là, ce sera un bonheur de vous voir un peu...

 

la contrepèterie... et ses résultats

bon, encore une fois, vous n'e^tes pas très nombreux à avoir participé( pfffuuu, nom d'une pipe en bois !), mais je me fais un plaisir de donner le classement pour les brillantes propositions reçues :

évidemment, place d'honneur au Canard enchaîné, parce que justement, j'ai un peu du mal avec les cons..: "l'art de décaler les sons"

et place spéciale pour Franck Ribeiri qui a réussi tout de même à nous écrire une phrase, une vraie : "Il fait beau et chaud" et un point d'interrogation pour DSK car je ne trouve pas tout à fait, j'ai une vague idée mais ça ne colle pas vraiment, alors, bon, s'il veut m'aider...:  "On n'est jamais très fort pour ce calcul"

et un gros baiser à Betty qui a essayé..  

sinon, et ce ne sera pas une surprise (et en plus, c'est la vérité...), la première place est pour : 

1) Corinne aime tricoter des pulls

Écrit par : jean

 

la deuxième place :

2) Le président veut faire voter tous les concierges.

Écrit par : Valérie T. (au passage, on remercie Valérie T., qui je crois joue pour la première fois avec nous...)

 

la troisième place :

3) Cette fille étonnante est arrivée à pied par la Chine

Écrit par : jean

 

Podium

 

20 janvier 2014

les mots pour lui

La Parole


J’ai la beauté facile et c’est heureux.
Je glisse sur les toits des vents
Je glisse sur le toit des mers
Je suis devenue sentimentale
Je ne connais plus le conducteur
Je ne bouge plus soie sur les glaces
Je suis malade fleurs et cailloux
J’aime le plus chinois aux nues
J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau
Je suis vieille mais ici je suis belle
Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes
Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux.

Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1923

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(c) Sarah Moon