16 décembre 2018
lignes de conduite
je vais mettre une ligne de plus sur la lettre au Père Noël : faire un stage pour ne pas tomber amoureuse seulement de vestes Puma à capuche et de pantalon collant en lycra, un stage pour porter des chaussures à talons, me préoccuper un peu de ma féminité.
je vais mettre une ligne de plus en espérant que ledit Père Noël aura perdu ses lunettes et qu'il ne verra pas cette ligne.
parce que, bon sang, ce que c'est bon d'être soi !
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20 novembre 2017
entr'ouvrir
20:21 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (1)
30 septembre 2017
enfin
en silence tu attendais
que les douleurs s'en aillent vraiment
que les doutes s'estompent lentement
que je retrouve ce que j'avais perdu, cassé
que je me relève, que je marche à nouveau sans boiter
en silence tu espérais
que je reparte en avant
que je retrouve mon allant
que reviennent nos fougues d'avant
que je cesse enfin de trembler
comme tu as eu raison...
15:34 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
19 mai 2017
éclosion
laisser pointer ce qui était enfoui
s'émerveiller d'un abandon, d'un cri
comme un volcan endormi
qui, sans retenue, déborde d'envie
une lave chaude qui soudain irradie
qui recouvre le déni
c'est maintenant aujourd'hui
c'est maintenant avec lui
19:56 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
30 avril 2017
Ax ***
deux grammes de savon noir
mon reflet dans le miroir
ma peau, ta peau, collées
dans la moiteur, l'humidité
pour le bonheur de nos efforts
et la vie qui coule dans nos corps.
la fraîche douceur sur nos nudités
l'envie renouvelée.
21:27 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (2)
25 avril 2017
hisser les voiles
un jour c'est sûr, je hisserai les voiles
un jour bientôt je toucherai les étoiles
larguerai les amarres
partirai quelque part
déambulerai au hasard
prête au nouveau départ
un jour c'est sûr, je hisserai les voiles
23:37 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (1)
07 avril 2017
nuit
11:05 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (1)
07 février 2017
day by day
connaissez-vous les épiceries day by day, dont le concept est d'acheter en vrac les produits, en vrac et donc en quantité juste voulue.
ce n'est plus nécessaire d'acheter un kilo de semoule si on en a juste besoin de quelques centaines de grammes, plus nécessaire d'acheter des paquets entiers quand on en juste besoin de petites quantités...
en deux ans, les magasins day by day, ont augmenté leur clientèle de 30%... l'idée fait son chemin.
voici en dessous, une présentation :
"Première chaîne française d’épicerie en vrac
pour faire vos courses au quotidien, en quantité à la demande et sans emballage.
Pâtes, riz, légumes secs, fruits secs, céréales, confiserie, thé, café, biscuits, vins, sirops ou encore produits d'entretien... day by day, première chaîne française d'épicerie en vrac, vous propose d'acheter l'essentiel de vos produits du quotidien, sans emballage imposé et en quantité à la demande.
En s'appuyant principalement sur des entreprises françaises, day by day vous apporte la qualité au meilleur prix, dans la quantité de votre choix.
Ne plus jeter de nourriture en achetant le juste nécessaire, c'est day by day !
En choisissant le vrac et en réduisant le nombre d'emballages inutiles, day by day vous permet de payer la qualité moins cher et de préserver l'environnement."
12:01 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
13 janvier 2017
il va bien falloir que ça s'arrête....
sinon, je ne tiendrai pas au-delà des cinquante ans...
09:53 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (1)
31 octobre 2016
heure érotique
la nuit de samedi à dimanche, nous avons gagné une heure87 changement pour l'hiver.
les Avocats du diable en ont profité pour nous faire écrire.
de l'érotisme.
du nouveau.
une nouvelle érotique.
toute une nuit pour écrire avec une double contrainte : le thème et le mot final.
cette année, comme l'an dernier, j'y ai participé et durant la nuit j'ai laissé mes doigts pianoter sur le clavier sur le thème "est épris qui croyait prendre" et comme point final, le mot : ricochet.je voulais être originale, écrire d'une façon particulière. mais je n'ai rien maîtrisé, les mots et les images se sont imposés, enchainés.
il faut dire que j'avais fait le plein de belles vibrations.
je ne gagnerai pas, c'est certain mais je l'ai fait, une nouvelle fois.
18:11 Publié dans dessous dessus, littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
23 octobre 2016
lentement...
lentement sentir le désir m'envelopper
intensément retenir cette envie de nos corps à corps et faire durer chaque minute chaque seconde chaque onde glissant le long de mon épiderme
lentement m'offrir à toi
intensément mélanger nos humeurs nos vibrations nos forces sismiques laisser aller ce qui doit aller laisser couler laisser vivre ce que mon corps attend
lentement calmer les spasmes
intensément graver tout cela en moi ne rien oublier ne rien laisser s'effacer la chaleur la douceur les odeurs les mots que l'on pourrait murmurer et qu'on partage d'un regard.
13:09 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (5)
19 septembre 2016
acte manqué
" Les oublis sont des actes manqués, comme les lapsus, les faux-pas, les maladresses.
Selon Freud, ce ne sont pas des "accidents".
Rien, dans la vie psychique n'arrive par hasard."
21:01 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
28 août 2016
eau-réole
"Hervé Joncour sentit l'eau couler sur son corps, d'abord sur ses jambes, puis le long de ses bras, et sur sa poitrine. De l'eau comme de l'huile. Et un étrange silence, tout autour. Il sentit la légèreté d'un voile de soie venir se poser sur lui. Et les mains d'une femme - d'une femme - qui l'essuyaient en caressant sa peau, partout : ces mains, et cette étoffe tissée de rien. Pas un instant il ne bougea, pas même quand il sentit les mains remonter de ses épaules à son cou, et les doigts - la soie, les doigts - monter jusqu'à ses lèvres, les effleurer, une fois, lentement, puis disparaître."
"Soie" - ALessandro Baricco
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26 août 2016
l'eau
Comment comparer les souffrances ?
La souffrance de chacun est la plus grande.
Mais qu’est-ce qui nous permet de continuer ?
C’est le son, qui va et qui vient comme l’eau parmi les pierres.
GÖRAN TUNSTRÖM
12:31 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
22 août 2016
moi profond
"A force de se regarder, on finit par voir son intérieur et il serait bien que tout le monde puisse le voir, son intérieur, son moi profond, sa véritable nature, on arrêterait peut-être de parler de son âme, (...), on cesserait peut-être de se croire immortel."
Nelly Arcan "Putain"
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13 août 2016
ivresse
"Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve."
Charles Baudelaire
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12 août 2016
prolongement
"Je crois que les yeux fermés devaient être verts. Mais je m'arrête aux yeux. Et même si j'arrive à les retenir longtemps dans les miens ils ne me donnent pas le tout du visage. Le visage reste inconnu. Je vois le corps."
L'homme assis dans le couloir - Marguerite Duras
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10 août 2016
le lit défait
Elle aurait dû savoir pourtant, comme il l'avait lui-même toujours su, qu'entre un homme et une femme qui s'aiment, la confiance, l'estime et la fidélité étaient aussi obligatoires et nécessaires que le plaisir physique.
Le Lit défait (1977) - Françoise Sagan
23:45 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
03 août 2016
amorosa
"... je ne peux être la femme qui te donne son corps, parce que mon corps ne m'appartient pas. Je suis trop amoureuse de Gleb. Je vis comme une gifle le contact érotique de tout autre homme que lui. Je ne peux littéralement pas le supporter, pas une seule seconde, je suis désolée".
Le Club de miracles relatifs - Nancy Huston
(c) Christian Salaun
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20 juillet 2016
eau
arriver à la source profonde, la sentir tout près, plonger dedans, laisser son corps plonger dedans la source et en ressortir épanoui, heureux, mouillé, libre.
arriver à la source et savoir que rien ne pourra être jamais plus bienfaisant...
16:56 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)