10 mai 2015
commémoration de la traite et de l'abolition de l'esclavage
aujourd'hui, la journée nationale de commémoration de la traite et de l'abolition de l'esclavage revêt cette année un caractère international.
le chef de l'Etat français a inaugurer aujourd'hui le plus grand centre au monde d'expression et de mémoire sur la traite et l'esclavage, à Pointe-à-Pitre.
ce Mémorial ACTe "permettra à la Guadeloupe et au-delà à la Caraïbe toute entière, avec un lien profond avec l'Afrique, de dire au monde que ce combat pour la dignité humaine n'est pas achevé", a déclaré samedi Hollande depuis la Martinique.
il a fustigé les "nouveaux négriers" de migrants en Méditerranée tout comme l'exploitation des enfants soldats, entre autres formes modernes d'esclavage.
ce Mémorial n'appartient pas seulement aux Guadeloupéens, aux Français ou aux peuples qui ont cette sombre histoire en partage", a dit à l'AFP Michaëlle Jean, secrétaire générale de la Francophonie, qui sera présente dimanche.
"Il interpelle aujourd'hui le monde entier sur l'abomination de l'esclavage tel qu'il a été pratiqué pendant des siècles, mais aussi sur l'impérieuse nécessité de demeurer vigilants face à toutes les formes d'exploitation, de trafics d'êtres humains et face au racisme dangereusement banalisé", ajoute cette Canadienne née en Haïti.
la ministre française de la Justice Christiane Taubira, qui acccompagne le président, a elle critiqué la confusion entre de "l'esclavage historique" et l'esclavage moderne faisant notamment valoir que le premier était "codifié régulé" alors que le second n'est "pas un système autorisé". Pour la ministre, d'origine guyanaise, "on doit combattre l'esclavage aujourd'hui mais la confusion est mauvaise conseillère et en plus elle est l'apanage des imbéciles".
le chef de l'Etat a visité le MACTe, avant les allocutions officielles.
cette inauguration sera retransmise vers en direct vers 18h00 au jardin du Luxembourg à Paris, où se tiendra la traditionnelle cérémonie du 10 mai, présidée par le premier ministre Manuel Valls.
à Nantes, premier port négrier français, la commémoration sera célébrée en présence d'Angela Davis, figure du mouvement noir américain et de la lutte pour les droits civiques dans les années 70.
la médaille de la ville lui sera remise sur le parvis du Mémorial de l'abolition de l'esclavage érigé en 2011 sur les bords de la Loire, au coeur de la ville, d'où partaient les expéditions négrières.
à Brest, autre port de l'ouest de la France, une sculpture, baptisée "Mémoires", sera inaugurée dimanche.
haute de 10 mètres, installée sur le domaine public, "à la pointe de la France et de l'Europe", "la sculpture représente deux masques, l'un regardant le continent européen, le second les quatre autres continents.
ces deux masques représentent l'universalité des mémoires de l'esclavage", a commenté auprès de l'AFP l'initiateur de ce monument, Max Relouzat, président de l'association "Mémoire des esclavages", et lui-même petit-fils d'esclave.
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07 mai 2015
le sexisme et les 40 journalistes
quarante femmes journalistes chargées de couvrir l'information politique se sont rassemblées pour rédiger un manifeste contre les pratiques douteuses dont elles sont trop régulièrement victimes et qui voudraient remettre en cause une habitude comportementale et sociétale de cette femme "objet" à disposition de tout un chacun...
ne parlons pas de ceux qui ont le pouvoir...
je vous glisse en dessous leur plaidoyer paru dans Libération (c'est long mais ça vaut de s'y arrêter..)
"Nous ne sommes pas la Génération Giroud. Au tournant des années 70, la cofondatrice et rédactrice en chef de l’Express,première femme à diriger un grand hebdomadaire généraliste, avait mis le pied à l’étrier d’une flopée de ses jeunes et belles congénères. Entre cliché machiste et efficacité éditoriale, Françoise Giroud était alors persuadée que les hommes politiques se dévoileraient plus facilement face à des femmes. Quarante ans plus tard, nous, la génération de femmes journalistes chargées de couvrir la politique française sous les présidences Sarkozy et Hollande, vivons au quotidien cette ambiguïté, souvent entretenue par les hommes politiques.
Aux «Quatre-Colonnes», la petite salle où circulent députés et bons mots au cœur de l’Assemblée nationale, c’est un député qui nous accueille par un sonore : «Ah mais vous faites le tapin, vous attendez le client.» Ou un autre qui nous passe la main dans les cheveux en se réjouissant du retour du printemps. Au Sénat, c’est un parlementaire qui déplore que nous portions un col roulé et pas un décolleté. C’est un candidat à la primaire face à une grappe de micros masculins qui décide de nous répondre un jour d’été «parce que elle, elle porte une jolie robe». C’est aussi l’étoile montante d’un parti qui insiste pour nous voir le soir, hors des lieux et des horaires du pouvoir. Dans le huis clos d’un bureau de député, c’est un élu dont les avances ne s’arrêteront qu’avec la menace d’une main courante pour harcèlement.
A bord d’un avion, pendant la dernière campagne présidentielle, c’est un porte-parole qui nous prend en photo pendant notre sommeil avant de partager le cliché avec le reste de l’équipe. Ou, dans une voiture où cohabitent militants et journalistes, un poids lourd politique qui nous propose d’interrompre le reportage et de filer à l’hôtel. Pour rire, bien sûr. Dans une usine visitée au pas de course, c’est un ministre qui s’amuse de nous voir porter des chasubles bleues réglementaires et glisse que «ce serait mieux si vous n’aviez rien en dessous». Ou un conseiller ministériel qui demande, au retour des vacances, si nous sommes «bronzée vraiment partout».
LES TEXTOS, CLASSIQUES, RÉCURRENTS, INSISTANTS
Sous les dorures du jardin d’hiver de l’Elysée, c’est un membre du gouvernement qui fixe intensément le carnet posé sur nos genoux en pleine conférence de presse présidentielle. Jusqu’à ce que l’on réalise que, ce jour-là, nous portions une robe. C’est un ancien conseiller de l’Elysée qui offre de nous entretenir, faisant miroiter grands hôtels, practices de golf et conférences internationales, au nom de notre «collaboration» passée. A table, c’est un ministre qui plaisante avec nos collègues hommes sur les ambitions des uns et des autres «le matin en se rasant» avant de se tourner vers nous : «Et vous, vous rêvez de moi la nuit ?» C’est un ami du Président qui juge les journalistes «d’autant plus intéressantes qu’elles ont un bon tour de poitrine» ou un ministre qui, nous voyant penchée pour ramasser un stylo, ne peut retenir sa main en murmurant : «Ah mais qu’est-ce que vous me montrez là ?» Et puisque la «personnalité» qu’il était chargé de protéger ose tout, c’est le garde du corps d’un ancien ministre qui récupère notre numéro de portable pour tenter sa chance à son tour.
Il y a aussi les soupirs condescendants qui accompagnent nos interrogations en conférence de presse : «Ça, c’est bien une question de fille.» Les textos – classiques, récurrents, insistants – nous mettant le marché en main : « Une info, un apéro. » Quand ce ne sont pas des invitations à dîner à répétition, si possible le samedi soir. Autant de démarches qui relèvent de «l’humeur badine»,«l’humour potache» ou de «l’art de la séduction à la française».Selon leurs auteurs. A la question «s’il ne fallait retenir qu’un moment de votre première année parlementaire, ce serait lequel ?» c’est un député qui répond dans la minute «quand vous m’avez proposé un déjeuner».Avant de battre aussi rapidement en retraite : «OK, je sors.» Car certains, souvent les plus jeunes, s’excusent de tomber dans les travers de leurs aînés. Une histoire de génération et, peut-être, de mères féministes.
Ni naïves ni caricaturales, nous savons que notre métier implique de construire une proximité et un lien de confiance avec nos sources. Mais force est de constater que nous ne le faisons pas tout à fait comme nos camarades masculins, intégrant les contraintes du sexisme ambiant : pas de tête-à-tête ou le moins possible, des tenues passe-partout et une vigilance permanente pour conserver le vouvoiement afin de maintenir ainsi la bonne distance entre un journaliste et son sujet.
AUCUN DROIT À L’IMPUNITÉ
Nous pensions que l’affaire DSK avait fait bouger les lignes et que les habitudes machistes, symboles de la ringardise citoyenne et politique, étaient en voie d’extinction. Las. Bien sûr, ces manifestations de «paternalisme lubrique»(1) ne tombent pas sur nous toutes tous les jours. Une grande partie de l’establishment politique fait montre d’une éthique personnelle et professionnelle qui lui évite les faux pas. Nous avons aussi conscience que nous faisons notre travail dans des conditions extrêmement privilégiées par rapport à la majorité des Françaises, qui peuvent perdre leur emploi ou leur santé parce qu’elles sont harcelées. Et par rapport à nos collègues, beaucoup plus isolées, dans les médias régionaux. Mais le fait que ces pratiques, qui sont le décalque de ce qui se passe tous les jours dans la rue, les usines ou les bureaux, impliquent des élus de la République chargés de fabriquer la politique nous pousse aujourd’hui à les dénoncer. Ils sont issus de toutes les familles politiques sans exception, naviguent à tous les niveaux du pouvoir et n’ont droit à aucune impunité. Comme les autres.
Tant que la politique sera très majoritairement aux mains d’hommes hétérosexuels plutôt sexagénaires, rien ne changera. Nous aurions adoré pouvoir toutes signer ce texte sans avoir à se retrancher derrière l’anonymat. Mais certaines d’entre nous sont dans des situations professionnelles compliquées et n’ont pas besoin qu’on rajoute de la discrimination à des conditions de travail délicates. Ne pas subir le machisme pour l’avoir dénoncé, en quelque sorte. En 2015, ce que nous aurions vraiment aimé, c’est de ne pas avoir à écrire cette tribune.
Cécile Amar (le JDD), Carine Bécard (France Inter), Hélène Bekmezian (le Monde), Anne Bourse (France 3), Lenaïg Bredoux(Mediapart), Laure Bretton (Libération), Déborah Claude(AFP), Laure Equy (Libération), Charlotte Gauthier (Radio Classique),Mariana Grépinet (Paris-Match), Christine Moncla (France Culture),Gaétane Morin (le Parisien Magazine), Véronique Rigolet (RFI),Annabel Roger (RMC), Audrey Salor (l’Obs), Nathalie Schuck (le Parisien) avec le soutien de Ruth Elkrief et au nom d’un collectif de 24 autres journalistes représentant 13 autres médias.
(1) Les Mecs lourds ou le paternalisme lubrique, de Natacha Henry, éditions Robert Laffont (2003)."
11:00 Publié dans c'est la vie, lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
24 avril 2015
100 ans
c'était le 24 avril 1915... le début d'un génocide, le 1er génocide de l'histoire.
les Turcs Ottamans avaient décidé de décimer les populations minotaires, à commencer par la plus petite, la plus faible : les Arméniens.
1,5 millions d'Arméniens sont alors morts, victimes de la diaspora, des camps de concentration, des violences sans nom...
pour ne pas oublier, aujourd'hui, à Marseille, plusieurs marches et manifestations sont organisées, car à Marseille, vit une belle communauté arménienne.
et à Erevan, la plus grande ville d'Arménie, la commémoration serait de taille !
19:14 Publié dans c'est la vie, lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
25 mars 2015
allo docteur !
alors que 5000 médicaments sont disponibles aujourd'hui en pharmacie, des médecins français ont rédigé une liste de 151 médicaments essentiels et suffisants pour soigner la majeur partie des maladies chez l'adulte.
franchement, ça fait frémir.
est-ce une marche arrière des institutions médicales qui ont fait la part belle aux laboratoires qui ont décliné à foison les médicaments et divers traitements.
sont exclus les vaccins et les traitements pour graves maladies, sous-entendus je suppose les cancers.
il n'empêche.
aucun critère de prix n'est intervenu, les médecins ont réalisé une lecture scientifique en utilisant leur propre expérience pour édifier cette liste.
la Haute Autorité de santé réfléchit à inclure une liste similaire à la loi Santé actuellement en débat.
11:20 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
20 mars 2015
éclipse
la prochaine sera en 2080, je ne serai plus de ce monde.
et je n'ai pas vu celle-là...
pfffuuuu !
alors pour revoir ce que vous avez également loupé...
17:30 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
16 mars 2015
Vanuatu
«Un monstre qui a dévasté notre pays.» C’est en sanglotant devant la caméra de la BBC que le Président, Baldwin Lonsdale, a évoqué dimanche la situation catastrophique au Vanuatu après le passage du cyclone Pam. Il a listé la destruction d’immeubles, de maisons, d’écoles et des centres de soins pour la seule ville de Port-Vila, capitale du Vanuatu, située sur l’île principale où vivent 65 000 des 270 000 habitants dispersés sur les 83 que compte l’archipel.
17:42 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
28 février 2015
Antoinette Fouquet
Figure historique du féminisme français, la psychanalyste et militante Antoinette Fouque s'est éteinte dans la nuit de mercredi 19 à jeudi 20, à Paris, à l'âge de 77 ans.
Elle avait cofondé le Mouvement de libération des femmes (MLF) avec Monique Wittig et Josiane Chanel, dans la foulée de Mai "en réaction contre le virilisme du mouvement étudiant", une aventure qui avait aussi constitué pour elle "une libération joyeuse".
Sans jamais cesser de lutter par la suite...
19:26 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
17 février 2015
petits mots
j'aime bien la façon dont les informations sont traitées, retraitées et rabachées.
on chope un petit mot, un détail et on le passe entre toutes les bouches, on le machonne, on le régurgite, l'avale, le digère, le regurgite encore.
il y a eu "Charlie", puis aussi "profanation" et "dodo la saumure" et "allo quoi" ou même "la routourne qui doit tourner"...
chaque semaine on rebondit de petits mots en petits mots et quand ils sont bien machonnés, on les oublie, on en choisit d'autres.
ceux du moment c'est "49-3".
bon, OK, faut comprendre ce que cela signifie.
je vous explique ?
49 c'est le numéro d'un article de la Constitution et 3 le numéro de l'alinéa de ce même article.
et que dit l'article 49-3 ?
qu'un texte de loi (un projet de loi) peut être adopté sans vote de l'Assemblée. alors que normalement un projet de loi doit être déposé soit au bureau de l'Assemblée nationale soit au Parlement pour être examiné par la commission compétente. quand après six semaines, le projet a bien été étudié, chaque député ou sénateur vote chacun des articles ou amendements de la loi, avant de voter pour la totalité de cette loi.
c'est sûr, c'est long, c'est pénible et c'est risqué.
banco, a pensé Manuel Valls. sautons cette étape et décidons que le texte est adopté tel quel en première lecture.
comme on reste tout de même démocrates (hum hum) les motions de censure sont autorisées. ce qu'ont fait l'UDI et l'UMP, illico presto. (je ne voudrais pas faire ma pénible, mais l'UDI c'est un parti, ça ?!! allez, je plaisante..)
c'est un vrai western et vous n'avez pas fini d'entendre ces petits mots "49-3" je vous le dis.
mais au fait, elle dit quoi la future loi Macron ? elle est sensée régler la défiance, la complexité et le corporatisme de la France.
c'est-à-dire ?
eh bien, l'assouplissement du travail le dimanche, ou la nuit, les professions réglementées, les transports en car, l'assouplissement du permis de conduire, les prêts entre entreprises...
il ne reste plus qu'à suivre, ça... saison 2 à venir...
23:23 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
15 février 2015
cyclothymie
au détour de conversations, je note des comportements, des informations et je m'y intéresse.
la bipolarité semble être une maladie du comportement assezsurprenante. dans le même style mais à moindre dose, la cyclothymie.
pour partager ces informations, voilà un article paru dans Psychologies, sur la cyclothymie.
et je me dis que, quelque part, on est tous un peu cyclothymique, non ?
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"Il le faut avouer, telle est la vie humaine. Chacun a son lutin qui toujours le promène, des chagrins aux amusements”, écrivait Voltaire en 1772 dans son poème "Jean qui pleure et qui rit".
Rien de plus normal que de ressentir de la joie à l’annonce d’une bonne nouvelle et de la peine après un échec, un décès ou tout autre événement douloureux.
« L’humeur proprement dite est un état émotionnel qui varie de l’euphorie à la tristesse et fluctue en fonction de notre environnement », explique le psychiatre Christian Gay (coauteur, avec Jean-Alain Génermont, de vivre avec des hauts et des bas, J’ai lu, 2004).
Certains changent pourtant d’humeur plus souvent que d’autres, et parfois même plusieurs fois par jour.
A l’image d’Isabelle, 34 ans, attachée de production : « Il m’arrive de me lever du bon pied, le cœur léger, puis de m’assombrir ou me mettre en colère à la moindre remarque désagréable d’un client, et de retrouver le sourire quelques minutes plus tard. »
Lorsque l’humeur subit ainsi des fluctuations répétées, mais légères et brèves, on parle de "cyclothymie". «
Cette instabilité se caractérise généralement par des changements de comportements ou d’émotions.
L’irritabilité, l’accélération du débit verbal, l’agitation et le pessimisme excessif font place à leur contraire au cours de la journée ou de la semaine », précise Christian Gay. Les cyclothymiques ont beaucoup de mal à se contrôler et ont souvent tendance à exploser à la moindre contrariété.
Un embouteillage, un retard, une panne de métro ou de machine à laver suffisent à provoquer leur colère.
Cette susceptibilité à fleur de peau révèle en fait une incapacité à gérer les événements et à supporter la frustration.
« Les adultes changeants sont des enfants qui n’ont fait que suivre le principe de plaisir, à qui l’on n’a pas appris à désirer les choses et à se confronter au principe de réalité », analyse le psychologue clinicien GillEric Leininger-Molinier.
Désagréables pour l’entourage, qui ne sait jamais à quoi s’attendre, ces oscillations d’humeur sont surtout handicapantes pour le cyclothymique lui-même.
« Comme je ne comprends pas toujours ce qui provoque chez moi l’euphorie ou l’abattement, je me sens un peu perdue. Quand mon fils me désobéit ou quand mon mari me contrarie, je m’en veux de ne pas parvenir à maîtriser mes émotions », déplore Brigitte, 48 ans, laborantine.
Culpabiliser ne sert pourtant à rien, car l’incident source du changement d’humeur n’est parfois que l’arbre qui cache la forêt.
Pour GillEric Leininger-Molinier, ce comportement peut cacher une blessure due à un traumatisme, une souffrance que l’individu a profondément enfouie, et qui rejaillit à son insu, au détour du quotidien.
07:47 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
14 février 2015
harcèlement scolaire
on en parle beaucoup en ce moment, on se rend compte qu'il faut réagir, et le corps enseignant a été sollicité par madame le ministre pour être vigilant sur le sujet.
voilà le courrier que nous avons reçu, je vous le glisse tel que :
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Madame, Monsieur,
Je m'adresse à vous aujourd'hui pour mobiliser l'ensemble de la communauté éducative contre le harcèlement.
Depuis maintenant deux ans, nous avons accompli un travail important en terme de sensibilisation, de prévention et de formation des personnels pour lutter contre ce fléau.
Mais ce n'est pas suffisant, 700 000 élèves souffrent de harcèlement, et parmi ceux là, 383 000 souffrent d'un harcèlement sévère.
1 élève sur 5 a connu de la cyberviolence, c'est pour cette raison que je m'adresse à vous ce 10 février, "jour de l'internet sans crainte".
Nous devons poursuivre le combat contre ce mal qui crée chez les élèves des blessures dont il arrive qu'ils ne se relèvent pas ou très difficilement.
La loi pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes du 4 août 2014 reconnait le harcèlement moral comme un délit.
Mais le rôle de l'école est en premier lieu de prévenir, je tenais à vous rappeler l'existence des très bons outils développés par la mission ministérielle de prévention et de lutte contre les violences en milieu scolaire et qui sont à votre disposition sur le site :
http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/centre-...
Vous pouvez également vous appuyer sur les 250 référents harcèlements qui existent, il y en a forcément plusieurs dans votre académie.
Mais ce n'est pas suffisant et nous devons aller encore plus loin.
Nous allons accentuer nos efforts dans le premier degré en mettant en place un parcours de formation continue M@gistère pour accompagner les enseignants et mieux les armer pour prévenir les situations de harcèlement.
Nous allons également mettre à disposition des élèves, des familles et des personnels, des ressources qui faciliteront l'accès des victimes à un soutien efficace et de proximité.
Enfin, nous disposons actuellement de deux numéros verts pour apporter de l'aide aux victimes, nous allons développer un numéro à 4 chiffres qui rendra plus facile l'accompagnement des familles et nous allons mobiliser l'ensemble de nos partenaires sur un sujet qui dépasse largement les murs de l'école.
Parce que le problème est important et qu'il est vital que nous le prenions tous à bras le corps, je sais pouvoir compter sur vous.
Najat Vallaud-Belkacem
Ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
NB : si le lien ci-dessus ne s'active pas, vous pouvez le copier-coller dans votre navigateur :http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/centre-...
05:49 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
13 février 2015
les péages de Lepage
Corinne Lepage, avocate et ancien ministre de l'environnement, a annoncé vouloir mener une action collective afin de contester les tarifs élevés des péages sur cinq portions d’autoroutes en France. Cette action collective en Justice concerne les autoroutes A1, A6, A7, A9 et A13.
Ces autoroutes-là, anciennes, ont largement rentabilisé leurs investissements et ne nécessitent plus de faire payer les usagers, encore moins que les tarifs soient augmentés.
L’ancienne ministre de l’Environnement explique que : « Nous nous basons notamment sur un rapport de la Cour des comptes de juillet 2013 qui déplorait des hausses de tarifs nettement supérieures à l'inflation et évoquait un rapport de force plus favorable aux concessionnaires qu'aux pouvoirs publics. Mais ces sociétés n'en tiennent pas compte. Ces pratiques sont toujours à l'œuvre, cela engendre une surfacturation pour l'usager. L'automobiliste se fait plumer ! »
Corinne Lepage explique que cette action en justice a pour but « d’exiger des sociétés d’autoroutes le juste prix du ticket de péage », ajoutant que «selon nos estimations, le tarif actuel est d'au moins 20% supérieur à ce qu'il devrait être ». L'ancien ministre a expliqué que « juridiquement, le remboursement n’est pas exclu ».
Pour participer à cette action collective, il suffit de remplir un formulaire sur le site actioncivile.com. Les conditions sont d’avoir emprunté un des trajets lors des cinq dernières années et de le justifier par un ticket de péage.
L’action collective est directement inspiré du droit américain de la class action. Elle permet de réunir plusieurs plaintes en une seule. En France, c’est l’association de consommateurs UFC-Que Choisir qui a porté devant les tribunaux la première class action. En France, une action collective est possible seulement pour le non-respect des règles de concurrence ou sur la vente de biens et de services. Aux Etats-Unis, les champs d’application de ce type de plainte est plus large.
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05 février 2015
cancer et vaccin
Hier c'était la journée mondiale consacrée à la lutte contre le cancer et au dépistage précoce des cancers.
Et pratiquement au même moment, le centre hospitalier régional universitaire de Besançon a annoncé l'expérimentation sur des patients d'un nouveau vaccin thérapeutique anticancer, à partir de juin 2015.
Le vaccin UCPVax (Universal Cancer Peptide), mis au point par l'équipe des professeurs Olivier Adotevi et Christophe Borg au CHRU de Besançon, sera testé sur une période de trois ans environ sur 54 patients atteints d'un cancer du poumon.
Son caractère universel pourrait lui permettre d'être utilisé pour lutter contre différents types de cancers.
Ce vaccin thérapeutique universel cible la télomérase, une enzyme qui confère un pouvoir d'immortalité aux cellules cancéreuses et qui est présente dans la plupart des cancers, ont expliqué les professeurs lors d'une conférence de presse.
L'UCPVax active les lymphocytes T CD4 qui sont des cellules du système immunitaire efficaces pour lutter contre la tumeur, ont-ils précisé.
Ce vaccin antigène va stimuler l'immunité du patient contre la tumeur », a précisé la pneumologue Virginie Westeel.
Des avancées il y en a eu tant, espérons que celle-là sera vraiment efficace.
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26 janvier 2015
Demis Roussos
et pendant que le pays fête la victoire de Syriza et espère (enfin presque) en des lendemains qui chantent, Demis lui ne chantera plus...
on pourrait presque croire qu'il n'a pas eu le coeur à supporter tout ce bazar, mais ce serait manquer de respect pour ce large homme à la voix puissante qui a occupé les ondes des radios de mon enfance.
il est décédé ce matin.
adios donc Demis.
21:28 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
Syriza
Alexis Tsipras, le leader du mouvement Syriza est devenu aujourd'hui le premier ministre grec.
décidé à renégocier la dette de sa nation et à faire revenir les jeunes sur leur terre natale (trop de chômage a fait fuir beaucoup de jeunes vers des contrées plus accueillantes, telle la France), Tsipras a fait alliance avec les Grecs indépendants (Anel) pour obtenir la majorité des siège au Parlement.
pas évident que cette alliance soit une bonne chose, tout comme cette renégociation, qui laisse planer une menace sur l'économie française.
même si Syriza est un parti de gauche radicale qui a fait campagne sur une alternative à l'austérité, Pasok, le parti socialiste grec ne le suit pas et s'est vu "laminé" par l'excellent score de Syriza.
les différents dirigeants de partis de gauche internationaux ont réagi. pour Antonio Costa du parti socialiste portugais ou Pablo Iglesias du parti espagnol Podemos, cette victoire se fête dans la joie.
le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel a répété qu'il fallait garder la Grèce dans la zone euro mais exclu un troisième allégement de cette dette publique grecque. peut-être une prolongation du plan d'aide en vigueur actuellement ?
cette restructuration de la dette, ça fait des années que Tsipras la réclame pour orienter la nation vers l'humanitaire en augmentant les retraites, supprimant certains impôts injustes, embauchant dans la fonction publique... et pour cela il faut de l'argent frais.
Si Bruxelles ferme ses portes à la Grèce, c'est avec la Chine et la Russie que Tsipras devra s'allier pou trouver des fonds. mais devenir un associé de Poutine n'est peut-être pas l'axe de la politique dessiné par Tsipras....
à suivre donc... de près...
21:25 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
18 janvier 2015
adieu Guy Béart !
hier, le chanteur Guy Béart, âgé de 84 ans, a décidé de mettre un terme à sa carrière faite de 60 ans de chansons, même si cela faisait 15 ans qu'il n'était remonté sue scène.
sa fille, la comédienne Emmanuelle Béart, qui franchement a moins bien vieilli que son père, était là aussi, à ses côtés pour entonner quelques notes avec lui.
on dira ce qu'on voudra, mais moi je dis que c'est un grand Monsieur, ce Guy Béart et les médias l'ont souvent rayé ces dernières années, le présentant comme le benêt de service, mais je lui trouve de la classe et un savoir-vivre que bien des gens n'ont pas.
22:29 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
07 janvier 2015
Vincent Lambert
depuis le début de cette nouvelle année que je prévois exceptionnelle pas un seul jour sans une belle nouvelle, une douce surprise, un éclat de joie... d'un point de vue personnel.
parce qu'en contrepartie tout la vie dans laquelle je baigne me renvoie des sujets sérieux et graves, tristes et emplis de désarroi...
le "cas Vincent Lambert" fait partie de ces sujets.
après s'être déchirés dans les prétoires français, les membres de la famille de cet infirmier se sont retrouvés à Strasbourg aujourd'hui pour une audience devant la Cour européenne des droits de l'homme.
les juges européens ont entamé l'examen du sort de Vincent, devenu tétraplégique en état végétatif chronique et qui est hospitalisé au service de soins palliatifs à Reims.
franchement, je suis curieuse de connaître la décision prise.
quelle qu'elle soit, la décision va changer les choses, je le sens, va engendrer une scission.
(avec son épouse Rachel)
20:25 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (8)
27 décembre 2014
26 décembre 2004
c'était il y a dix ans, le 26 décembre 2004, un séisme sous-marin de magnitude 9.3 sur l'échelle de Richter s'est produit au large de Banda Aceh (et de l'île de Sumatra en Indonésie) en raison d'un décrochage de deux plaques tectoniques.
dans les vingt minutes qui ont suivi, ce décrochage a engendré plusieurs ondes marines qui ont provoqué des vagues de quinze à trente mètres de haut en déferlant sur les côtes avoisinantes.
ces oscillations ont traversé tout l'océan Indien à la vitesse de 800 kilomètres à l'heure. 250 000 personnes ont trouvé la mort suite à ce tsunami dans quatorze pays autour de l'océan Indien, tels l'Indonésie et le Sri Lanka.
alors, tout le monde utilise ce mot "tsunami" mais savez-vous comment se forme un tsunami ?
le mot « tsunami » est d’origine japonaise : il est composé de « tsu » qui signifie « le port » et de « nami » qui caractérise la vague ou l’onde. on peut donc traduire par « vague portuaire », ce phénomène qui se caractérise par une série de vagues qui se propagent à travers les côtes.
ces vagues de grande longueur d’onde, qui déferlent à grande vitesse, n’ont pas pour origine une cause météo telle que le vent, comme cela peut être le cas lors des tempêtes et cyclones. ce sont les mouvements du sol marin qui sont à l’origine de la formation des tsunamis. la plupart de temps, il s’agit de tremblements de terre sous-marins d'une magnitude supérieure à 7 sur l'échelle de Richter, et d’une profondeur inférieure à 50 kilomètres. la météo n’entre donc jamais dans la formation de tsunamis. en dehors des mouvements du sol marin, seuls une éruption volcanique et l’impact d’un météorite peuvent déclencher un tel processus.
ce sont la plupart du temps des séismes sous-marins qui provoquent des vagues d’une telle ampleur.
le mouvement des plaques tectoniques libère une grande quantité d’énergie qui provoque un appel d’eau. une oscillation se forme en surface et déclenche des vagues qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres. ces vagues se propagent très rapidement et déferlent sur les côtes avec une grande violence.
le tsunami se déplace quant à lui à une vitesse pouvant atteindre les 800 kilomètres à l'heure...
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21 décembre 2014
colorants naturels
j'ai découvert dernièrement les pigments et colorants végétaux.
très intéressant ce concept...
alors, voilà de quoi il s'agit :
"Les pigments et les colorants sont des matières colorantes organiques ou minérales, naturelles ou synthétiques, utilisées pour apporter une couleur déterminée à un milieu ou une surface.
Les colorants sont solubles dans le milieu d’utilisation et ont un pouvoir opacifiant faible voir nul. Ils se fixent par une liaison chimique sur le support soit directement, soit avec un prétraitement (exemple de la teinture du textile).
Les pigments sont des matériaux insolubles, broyés et dispersés dans un milieu servant souvent de liant. Ils sont déposés à la surface du support à traiter (ex: peinture) ou répartis de manière homogène dans la masse de la matière à colorer (ex: matières plastiques).
A la différence des colorants, les pigments agissent sur certaines propriétés d’usage du composé final par leurs propriétés optiques (brillance, matité, opacité ...) et physicochimiques (anticorrosion, incombustibilité, consistance ...).
Dans le textile ou la cosmétique, des intermédiaires sont souvent nécessaires afin de fixer la coloration. On parle ainsi de mordants dans le textile: ces produits permettent de greffer la substance colorante sur la fibre. En cosmétique, les colorations temporaires nécessitent l’emploi de véhicules afin de fixer les colorants sur le cheveu."
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18 décembre 2014
somos todos americanos
Après des décennies de tensions héritées de le Guerre froide, les Etats-Unis et Cuba ont engagé mercredi un rapprochement historique. « Somos todos americanos » a lâché en espagnol le président américain aux Cubains lors d'un discours à la Maison Blanche.
Cela faisait plus de 50 ans que les Etats-Unis et Cuba, séparés par à peine 150 km, n'avaient plus aucune relation diplomatique officielle. Ce mercredi est une journée historique pour les deux pays qui sont sur le point de normaliser leurs relations.
Les présidents Barack Obama et son homologue cubain Raul Castro ont promis - l'un depuis Washington, l'autre depuis La Havane - le rétablissement de leurs relations diplomatiques et une plus grande coopération économique.
Barack Obama a annoncé un «nouveau chapitre» avec Cuba, promettant un allègement des sanctions économiques imposées à l'île depuis...1962. De son côté, le président Cubain Raul Castro a confirmé le rétablissement des relations diplomatiques avec les Etats-Unis, tout en soulignant que la question principale de l'embargo économique restait à régler.
22:10 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
16 décembre 2014
sportif de l'année
chaque année, on y a droit : on nous demande de choisir parmi les "meilleurs" celui ou celle qui nous a particulièrement ému(e).
il n'y a pas à dire, on est vraiment dans une société de classement, de compétition, de "le meilleur du meilleur".. ça a du bon, certes, mais il me semble que trop, c'est trop...
je n'ose imaginer un grand sportif qui a brillé cette année au prix d'entrainements, d'efforts et de motivation, qui se verra "nommé" par le public, le moins "aimé" des sportifs... bof, bof..
il n'empêche, si cela vous tente, voilà la liste des champions à sélectionner et c'est ici que ça se passe :
- Clarisse Agbegnenou : médaillée d'argent en judo aux Championnats du monde de Chelyabinsk ;
- Jean-Férédéric Chapuis : médaillé d'or en skicross ou ski alpin aux JO de Sotchi ;
- Boris Diaw : médaillé de bronze avec toute son équipe de basket dont il est la capitaine, en Coupe du monde en Espagne ;
- Yoann Diniz : champion d'Europe au 50 Km marche et record du monde ;
- équipe de France de handball : championne d'Europe au Danemark ;
- Pauline Ferrand-Prévot : multichapionne (monde, Europe, France, sur route, par équipe...) en cyclisme sur route, cyclo-cross et VTT ;
- Martin Fourcade : médaillé d'or olympique en biathlon, en poursuite et en 20km individuel.
- Renaud Lavillenie : champion de France, recordman du monde et champion d'Europe en saut à la perche ;
- Eloyse Lesueur : médaillée d'or du saut en longueur en salle aux championnat du monde et en plein air aux Championnats d'Europe
- Florent Manaudou : médaillé d'or pour 4 titres européens et titulaire d'un triplé en nage libre 50, 100 et 4 x 100 mètres ;
- Mahiedine Mekhissi : médaillé d'or aux Chapionnats d'Europe au "1500 mètres teeple" (et tant pis pour le 3000 mètres) ;
- Sébastien Ogier : médaillé d'or en rallye ;
- Loïc Peyron : vainqueur de la Route de Rhum et recordman ;
- Teddy Riner : médaillé d'or pour la 7e fois au Championnats du monde de judo et recordman ;
- Rugby Club Toulonnais : vainqueur de la Coupe d'Europe et champion de France de rugby pour la 4e fois.
Marie Hochet se voit décerner le titre de "prix d'honneur" car elle a remporté 4 médailles aux Jeux Paralympiques d'hiver à Sotchi en ski handisport (super combiné, descente, superG et slalom géant).
et voilà, à vous de jouer !
09:09 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)