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29 mars 2013

parenthèse

un soir par semaine, elle vient le retrouver. il la regarde sourire, il l'écoute dormir. elle se glisse sous sa couette, elle ne retire pas ses bijoux, elle écoute ses mots.

quand elle s'éloigne la nuit, il ne se rapproche pas.

parfois elle ne reste pas. parfois si. 

ils partagent chaque instant, partagent l'air du temps, le temps qui passe, les saveurs à leur bouche, les pauses, les accélérations.

ils se donnent la main, marchent vite, marchent lentement, parlent, regardent, goûtent.

un soir par semaine, elle vient le retrouver.

DOUCE SENSUALITE!

photo piochée sur le site de "voluptee-sensuelle".


27 mars 2013

tradition

difficile de rester insensible en entendant ce matin, et pour la je-ne-sais combien de fois, cette phrase : "le respect des valeurs traditionnelles", allusion à justement ce manque de respect envers des soi-disantes valeurs traditionnelles que serait par exemple le mariage entre un homme et une femme.

alors je me demande illico presto, en m'étranglant avec mon oeuf mollé, deux choses :

- est-ce qu'on met le "droit de cuissage", les "maltraitances à épouse", l'"inceste", et j'en passe dans ces fameuses valeurs traditionnelles ? ne vous y trompez pas, je ne fais pas un amalgame gratuit et unilatéral, les maltraitances, l'inceste et le reste existent entre deux personnes, quel que soit leur sexe. mais faut avouer que sous couvert de "tradition", nous les femmes, on a quand même pris cher pendant des années, de la part, souvent de maris irrespectueux... et je vous parle d'un temps lointain mais quand même... se voir mariée avec celui qui mettait l'argent sur la table, puis avec son frère quand celui-ci décédait, mariée à 14 ans, mariée contre son gré, puis enfermée dans une cuisine, limitée à quelques sous par semaine... bon, allez, je m'arrête sinon je m'emporte...

- est-ce que, donc en 2e question, les valeurs traditionnelles ne sont pas plutôt : respect, solidarité, entr'aide, participation à la société que ce soit par le travail, par engagement, par bénévolat, par..., courage, droiture ??? j'en passe certainement, mais pour moi, les "valeurs" ce sont ces engagements-là.

 

j'écoute depuis des mois, j'écoute et ne dis rien, je souris aux iées des uns et des autres, mais ne juge pas car chacun pense ce qu'il veut et de mes idées je suis convaincue et n'ai point besoin d'en convaincre autrui mais là, cette phrase, je ne supporte plus...

avez-vous vu "le ruban blanc" de Mickaël Haneke ? juste un titre comme ça... là, moi, je dis que les valeurs traditionnelles ont été source de bien des maltraitances si on appelle ce qui se passe dans ce film "les valeurs traditionnelles"...

non, franchement, là, y'a de l'abus, ça me hérisse....

08:42 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (8)

26 mars 2013

reflet de l'âme

se connaître, se reconnaître, naître, être, simplement être

regarder, garder, se garder, barder, narguer, larguer... faire le guêt

dans les miroirs l'histoire, tout ce noir qu'on ne veut plus voir, revoir... vouloir, pouvoir, ...

 

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(c) photo de Son NGuyen

Shlomo Sand

j'ai entendu une émission extraordinaire cet après-midi sur les ondes de ma radio chérie, et je tenais à vous faire partager les propos de cet homme incroyable : Shlomo Sand, qui fait partie de cette catégorie d'hommes qui a un coeur tellement intelligent et lucide, bien campé dans cette société médiatique et hypocrite... il était venu parler de ce livre :

mais pas que...

merci monsieur.

" Shlomo Sand est un historien israélien spécialisé dans l'histoire contemporaine. Il a passé ses deux premières années de vie en camps de réfugiés juifs polonais, en Allemagne. Il a grandi en Israël où ses parents ont émigré. Après la guerre des Six Jours (1967) à laquelle il a participé comme simple soldat, il a milité dans l’extrême-gauche israélienne favorable à un État binational judéo-palestinien. Au milieu des années 1970, il a complété ses études universitaires à Paris où il a soutenu, sous la direction de Madeleine Rebérioux, une maîtrise sur Jean Jaurès et une thèse sur Georges Sorel qu’il a rédigée et soutenue en français. "

 

Jean-Marc Roberts

"L’écriture et l’édition ont été ses deux métiers de passion qu'il a toujours exercés en parallèle. Né le 3 mai 1954, fils unique de la comédienne italienne Ada Lonati et d'un  père américain, il avait publié son premier roman à 17 ans : "Samedi, dimanche et fête", au Seuil. Deux ans après la publication de son premier roman, le jeune Jean-Marc  entre en 1974 chez Julliard comme conseiller littéraire et pratiquera toujours  les deux métiers : éditeur dans plusieurs maisons et auteur.

A 25 ans, en 1979, il obtient le Renaudot pour "Affaires étrangères" et écrit le scénario de son adaptation au cinéma par Pierre Granier-Deferre, "Une  étrange affaire", prix Louis-Delluc en 1981.

Devenu gérant des éditions Stock (filiale de Hachette) en 1998, Jean-Marc  Roberts a aussi découvert et édité en 2003 le roman de l'actuelle ministre de  la Culture, Aurélie Filippetti, "Les derniers jours de la classe ouvrière". Il a aussi publié chez Stock Christine Angot, Jean-Eric Boulin, Philippe Claudel, Colombe Schneck et récemment Marcela Iacub ("La belle et la bête")."

Il a consacré sa vie à la litterature, il est mort hier.

25 mars 2013

my president is in the salon

Salon du Livre de Paris

ben non, ne cherchez pas, je n'étais pas sur un stand du salon du livre de Paris, c'est comme ça, je ne suis pas une guess star, ou pas assez jolie, ou pas assez successfull... mais François Hollande y était et au vu des images que nous a proposées Yann Barthès ce soir, je regrette vraiment de ne pas être un auteur à succès. il va être temps d'y remédier pour avoir la chance de croiser notre Président l'année prochaine.

il serait temps oui...

 

U17

le tour Elite Women U17, vous connaissez ?

si vous voulez rester sur cette page, vous avez intérêt à dire oui... et n'allez pas vous précipiter sur Wikipédia pour répondre hein...

ben voilà donc les qualifications en football féminin en vue de participer au chapionnat d'Europe.

eh bien, là, les mini-bleuettes françaises elles ont gagné contre celles de l'Irlande du Nord sur le score de 3 à 1.

elles sont pas top nos footballeuses ??!!

25 mars 1977

"le 25 mars 1977, la capitale française élit pour la première fois au suffrage universel, Jacques Chirac

Paris n'avait plus connu de maire depuis Etienne Arago en 1870.

la victoire du leader du RPR contraste avec le résultat des élections municipales nationales où la gauche l'a emporté à 51,5% des suffrages.

à 45 ans, Jacques Chirac entame son premier mandat. Il sera réélu par deux fois à la mairie, en 1983 et en 1989."

je ne sais pas vous, mais moi ça me touche, même si...

24 mars 2013

hasta la luz

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un carré de lumière, une fenêtre sur l'horizon, un pan de jour à venir... 

woodkid

le partage du weekend... l'homme des bois, j'aime bien..

pour mon internénette numberone...

big bong

je cumule en ce moment les films sérieux, les films de couvent, les films d'un autre temps, alors j'avais bien envie d'un film léger, peu importe ce que les autres pouvaient en penser...

et là, bing, coup de foudre en direct, aujourd'hui, en plein salle bondée...

Pierre Niney en jeune type maladroit m'a laissée accrochée sur mon siège bleu... 

je me suis rendue compte, baba, que c'était  de lui dont j'avais rêvé deux nuits auparavant alors que bon, je m'en fous un peu de ce type en vérité... et puis je ne le connais pas, ne passe pas mes journées à chercher des images de lui sur Internet et à part dans "mes meilleurs amis" je ne sais pas si je l'avais déjà vu d'ailleurs dans un film.

enfin, bon, bref, le truc de ouf.. j'ai craqué sur cet acteur à l'allure dégingandée et les yeux un peu exorbités, les cheveux décoiffés et le poil rare... et je n'ai fait aucun commentaire sur son prénom, je ferai remarquer...

 

là, je m'interroge... serait-ce la fin de la période des hommes à la voix éraillée, la vie écorchée, l'âme morcelée ? suis-je lassée des bad boys qui impressionnent, émoustillent, chamboulent ? saturée des hommes avec des cicatrices, des tatouages, des mains endurcies et des bagages pourris ?

ben pourquoi pas ?

et si je m'intéressais enfin aux hommes cleans, sains, équilibrés, charmants ?

ceux avec qui tout est simple, léger, bienfaisant ???

ah ah !

quoi qu'il en soit, aujourd'hui est aussi le jour tant attendu du retour de la chasse aux baleines, sauf qu'il y avait plus de petits tétards dans le bassin que de baleines et que c'était trop bon.

et puis, avec mes nouvelles bottes de Sept lieues, je me sens prête à enjamber les embûches, à gravir les montagnes, à courir après le vent... et en plus elles sont assorties à mon nouveau vernis Chanel... alors hein... 

c'est pas comme ça que les Cypriotes vont retrouver leurs biens, mon adorable voisine se demande bien d'ailleurs pourquoi y'a autant de gens qui se mobilisent contre le mariage pour tous et personne contre le vol dans les banques de Chypre.. c'est pas faux...

n'oublions pas les mises en examens, les hommes qui tombent comme des mouches à Marseille (je ne vous ai pas dit que c'était vraiment bien Ali Baba, que j'ai beaucoup ri, merci Macha et Atmen), toujours des emplois menacés, des municipales qui se préparent doucettement, des jeunes qu'on assassine, des soldats envoyés en renfort...

quoi ? des bonnes nouvelles ? ben si, je peux en trouver, voyons...

hum hum !

19:57 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

22 mars 2013

éthique et toc !

le comité consultatif national d'éthique pour les sciences et la santé organise une Journée publique de réfelexion des lycées sur le thème "la place de la personna âgée dans la société"...

ça se passe au grand amphithéâtre du muséum d'histoire naturelle rue Clavier à Paris et c'est Jean-Claude Amesen (oui, je suis fan archifan et rearchifan) qui en est à l'initiative...

dystopie

j'ai appris récemment un nouveau mot : la dystopie.

sans vous précipitez sur votre dico ou sur Wikipédia, ditez-moi si vous connaissez la signification de ce mot ?

eh bien, la dystope est l'opposé de l'utopie.

bon, l'utopie on comprend c'est cette faculté à tout voir en rose, à imaginer une vie idéale.

alors dystopie, ce serait cette angoisse de tout voir en noir ?

ben pas tout à fait. voilà la définition du mot :

" récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. l'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque. "

ben, en tant qu'auteur, je trouve ce mot très intéressant...

pas vous ?

20 mars 2013

la mort des amants

Bulles en Seyne

je trouve l'affiche très jolie... alors même si c'est dans deux mois, je vous la glisse ici.. (et non, je n'y serai pas, je devance la question qui va venir... moi à ce moment-là, je serai au salon de la francophonie à Vienne... on ne peut pas être partout, en plus je n'ai pas encore fait de BD... ce qui explique cela...)

la journée des dictionnaires

 LA JOURNÉE DES DICTIONNAIRES

éditée par les Éditions Honoré Champion 

C’est en 1993 qu’à l’université de Cergy-Pontoise naissait la Journée des dictionnaires, colloque international rassemblant toutes celles et tous ceux que les dictionnaires d’hier et d’aujourd’hui passionnent. Cette rencontre annuelle, qui regroupe entre trois et quatre cents personnes, se déroule toujours au cours de la Semaine de la langue française. Le thème de la Journée des dictionnaires est chaque année différent et les conférences y sont offertes par des spécialistes de renommée internationale. Ce colloque est gratuit et les Actes en seront publiés aux éditions Honoré Champion sous la direction de Jean Pruvost.

Pour le 20e anniversaire de la Journée des dictionnaires, conçue et organisée par Jean Pruvost depuis 1993, professeur à l’université de Cergy-Pontoise et directeur éditorial des Édi- tions Honoré Champion, en collaboration cette année avec le professeur Olivier Bertrand, médaille de bronze du CNRS, la journée se dédouble, dans le cadre du laboratoire CNRS LDI dirigé par le professeur Salah Mejri.

 

Sur le thème Dictionnaires médecine et soins :

– la première journée a lieu le mercredi 20 mars, à l’université de Cergy-Pontoise, dans l’amphithéâtre Pierre Larousse, avec pour période d’étude le Moyen Âge ;

– la seconde journée à Paris, le jeudi 21 mars, se déroule 5 rue de l’École-de-Médecine, dans un amphithéâtre qui fut le pre- mier dévolu à l’anatomie, un haut lieu de la confrérie des chirurgiens. Avec pour période d’étude la période contemporaine, du XVIe  au XXIe  siècle.

Pour la seconde journée, à Paris, l’Institut de France, l’Académie française, l’Académie nationale de médecine, les Éditions Larousse, seront au rendez-vous.

19 mars 2013

festival international du film d'Aubagne

ça a commencé hier !!

"Depuis plusieurs années, le Festival International du film d'Aubagne associe le jeune public à la découverte du cinéma. Découvrez une programmation donnant irrésistiblement le goût du 7e art, du 18 au 23 mars 2013 !

Le festival d'Aubagne attire à la fois le cinéphile pour la qualité des sélections internationales de courts et longs métrages ainsi que l'amateur et le professionnel s'intéressant à la musique pour l'image. Ces derniers pourront suivre les échanges entre réalisateurs, compositeurs, ingénieurs du son présents, constater le savoir-faire en la matière d'écoles européennes, assister en auditeur libre à la master class de composition musicale à l'image, découvrir le ciné-concert créé spécialement par les élèves de la master class, apprécier la sélection d'autres festivals...

Le festival a été conçu comme espace de partage et de transmission pour la jeune création cinématographique internationale et il est le seul entièrement consacré à la relation musique et image."

Festival international du film d'Aubagne 2013

18 mars 2013

apocalypse...

je n'ose plus me désespérer, tout m'amuse et ça devient inquiétant... mais quand tout s'acharne, je devrais tout de même craquer un peu, non ?

jugez un peu : coupure d'électricité ce matin, là brusquement, sans raison, la rue toute entière privée d'électricité. ce qui signifie plus de chauffage plus de lumière plus d'Internet.

avec ça, le ciel gris d'un temps pluvieux rendait sombre ma maison déjà très peu lumineuse, la bouteille de gaz était vide ce qui m'empêchait de me faire chauffer du thé, l'halogène de la salle de bain avait claqué, le tuyau de la douche avait rendu l'âme, mon cours que je n'ai toujours pas fini était coincé dans mon ordi qui n'avait presque plus de batterie, je ne pouvais plus écouter ma radio préférée ni me regarder un petit film en attendant et cette foutue pluie ne m'a pas donné envie d'aller courir un peu pour me défouler...

eh bien rien, pas un cri colérique, pas un piétinement rageux, pas un arrachage de cheveux en bonne et due forme, pas de "j'en ai marre"...

rien, je vous dis...

là, je me dis que je suis vraiment en "mutation"... changement d'angle de vision, je vous disais l'autre jour ? ça doit être ça !!

bon, maintenant, c'est bon, une fois de temps en temps, je tiendrai mais pas tous les jours sur le même modèle, hein, sinon je ne jure de rien...

 

22:18 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (7)

émoi et moi

sous les caresses, frémit l'ivresse

naissance d'une onde, la tempête gronde

tourbillon de chaleur, langeur et moiteur

ma langue tes doigts nos sens en émoi

Sensualité.....

17 mars 2013

après

dans une semaine un mois une année, je reviendrai...

si tu laisses ta porte ouverte

Sensualité