Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20 septembre 2013

prostitution et punition

" Un rapport parlementaire, duquel devrait découler une proposition de loi, envisage de pénaliser le recours à la prostitution. L'objectif : "que ce texte arrive à l'Assemblée le 25 novembre, journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes", a expliqué Catherine Coupelle, présidente de la délégation aux droits des femmes. "

 

la prostitution est un vaste sujet qui a évolué au fil des années.

il faut impérativement lutter contre cette verrue qui place ces jeunes femmes en danger sur le trottoir comme de vulgaires poupées à la disposition de tous.

battues, droguées, soumises, dépendantes, elles sont les esclaves d'hommes sans scrupules qui les exploitent sans aucun respect.

avant il y avait les maisons closes, elles ont fermé. closes fermées laissant la porte ouverte à une économie parallèle gérée par des proxénètes sans vergogne.

alors, est-ce les clients qu'il faut traquer, punir, chasser ?

ou ceux qui détruisent les vies de ces femmes pour leur propre plaisir, salaire, domination ?

traquer, punir, chasser les clients, ça réduira la demande mais je ne crois pas que ça arrangera les choses. les services des prostituées se feront dans la totale illégalité, sauvagerie (déjà que...) mais les clients continueront à utiliser ce service-là.

d'ailleurs "aller au outes" ne permet-il pas de canaliser les envies 'pulsions ?) masculines évitant que ces clients ne s'en prennent à des femmes qui passent dans la rue, courent le matin à l'aube, sortent de boîte le samedi soir. et je ne parle pas de viols !!

reprenons les choses depuis le début, rouvrons les maisons closes qui permettaient respect, hygiène, contrôle, soutien, paiements réguliers... qui donnaient un statut à ces femmes.

madame Catherine Coupelle, il y a urgence à sauver ces femmes, mais réfléchissons bien à la direction qu'il faut prendre pour les mettre à l'abri très vite...

18 septembre 2013

paroles...

il ya ces promesses qui s'envolent, les mots qu'on dit juste pour parler, ces espoirs qui ne vivent jamais, ces mots qu'on dit juste pour faire l'intéressant, ces attentes qui usent, ces mots qu'on dit juste pour combler le vide...

derrière il y a la vie qui continue et les tourbillons qui emportent... loin... si loin...

 

1174698_444339812349220_814463872_n.jpg

Terez Montcalm

une voix éraillée, un souffle qui s'essouffle, une guitare qui vibre... il me faut garder Montcalm quand je l'entends..

21:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

la sécu

Il faut maîtriser nettement plus les dépenses de sécurité sociale pour recommencer à réduire des déficits anormaux dont l'accumulation menace la cohésion de la société française, estime mardi la Cour des comptes dans son rapport annuel.

 

Le redressement des comptes sociaux s'est interrompu après une amélioration l'an dernier essentiellement due à des hausses de prélèvements, souligne cette juridiction indépendante notamment chargée de certifier les comptes publics.

 

Analysant les finances de l'assurance maladie, une réforme des retraites étant déjà en cours, la Cour alerte sur le danger que représente la gestion à très court terme de ses dettes.

 

Pour réduire les déficits, elle recommande d'accentuer la réorganisation du système hospitalier, en soulignant le retard de la France sur la chirurgie ambulatoire (l'hospitalisation sans hébergement de nuit), avec 5 milliards d'euros d'économies possibles à la clef, ainsi que sur l'hospitalisation à domicile.

 

Après ses recommandations sur l'imagerie médicale, les soins dentaires, les médicaments, les transports sanitaires, la Cour critique la dérive des dépenses liées à la permanence des soins la nuit et de celles consacrées aux analyses médicales. "Enrayer la spirale de la dette sociale est d'une urgence impérieuse", estime-t-elle, en prônant "un effort nettement accru de maîtrise des dépenses".

 

"La Cour ne préconise nullement une baisse des dépenses sociales, elle considère indispensable un ralentissement de leur croissance", a précisé son premier président, Didier Migaud, lors d'une conférence de presse. "Des gisements d'économies considérables existent dans l'assurance maladie sans compromettre, bien au contraire, la qualité des soins, ni l'égalité d'accès au système de santé", a-t-il ajouté.

 

17 septembre 2013

confidences

- écoute, je voudrais te parler..

- hum...

- tu m'écoutes ?

- oui, je t'écoute ! tu veux parler de quoi ?

- eh bien... je ne m'en souviens plus...

- tu es sérieux ?

- oui, je crois que c'est à casue de ta peau...

- ma peau ? qu'est-ce qu'elle a à voir là-dedans ma peau ?

- chut ! ne parle plus, viens...

Photo : "Un nouvel amour donne toujours de l’espoir, la solitude mortelle et irrationnelle est toujours couronnée; cette chose que j’ai vue (cette horreur du vide reptilien) quand j’ai inspiré à fond l’iode mortelle de la mer, à Big Sur, est maintenant justifiée et sanctifiée, levée comme une urne sacrée vers le ciel, par le simple fait de se déshabiller, de faire aller les corps et les esprits dans les délices mélancoliques, inexprimables et frénétiques de l’amour. Ne laissez aucun vieux chnoque vous dire le contraire; quand on pense que personne, dans ce vaste monde, n’ose jamais écrire l’histoire véritable de l’amour, on nous colle de la littérature, des drames à peine complets à cinquante pour cent. Quand on est allongé, bouche contre bouche, baiser contre baiser dans la nuit, la tête sur l’oreiller, rein contre rein, l’âme baignée d’une tendresse qui vous submerge et vous entraîne si loin des terribles abstractions mentales, on finit par se demander pourquoi les hommes ont fait de Dieu un être hostile à l’amour charnel."


"Big sur" Kerouac
Photo Olivier Zahm

égalité... enfin ?

Le texte du Projet de Loi pour l’Égalité entre les femmes et les hommes

Mercredi 3 juillet, la ministre des Droits des Femmes a présenté en Conseil des ministres son projet de loi pour l’Égalité entre les femmes et les hommes. Transmis au Parlement en septembre 2013, ce projet de loi augmentera de six mois le congé parental pour le second parent, et offrira aux femmes seules de meilleures garanties de versement de la pension alimentaire.Ce projet de loi illustre la volonté politique du gouvernement, fidèle à sa promesse d’égalité, d’agir avec ambition et efficacité en faveur des droits des femmes. Depuis un an, le ministère des Droits des femmes pilote une politique transversale ; avec cette nouvelle initiative, la gauche franchit une nouvelle étape en présentant une loi globale, luttant de manière systémique contre les inégalités.

En mettant l’égalité au cœur du congé parental, en faisant du respect de l’égalité salariale une condition pour obtenir l’accès aux marchés publics, le gouvernement présente un projet de loi qui favorisera l’accès des femmes à l’emploi et l’égalité des rémunérations entre femmes et hommes.

En renforçant l’ordonnance de protection, en faisant de l’éviction du conjoint violent du logement le principe, en précisant la définition du délit de violences psychologiques, la loi offre une meilleure protection aux femmes victimes de violences.

En promouvant une garantie contre les impayés de pensions alimentaires et en donnant aux CAF des moyens de recouvrement efficaces contre les pères qui organisent leur insolvabilité, les mères isolées seront davantage protégées.

En doublant les sanctions financières des partis politiques qui ne respectent pas la parité, et en introduisant la parité dans les instances sportives et autres sphères de pouvoir, la loi garantira l’accès des femmes aux responsabilités politiques, économiques et sociales.

 

Le projet de loi pour l’Égalité entre les femmes et les hommes est le premier texte à aborder l’égalité dans toutes ses dimensions. Il déterminera pour la première fois les principes et les objectifs d’une approche intégrée de l’égalité, mêlant des mesures spécifiques et la prise en compte transversale des enjeux de l’égalité dans toutes les politiques publiques. Cette approche intégrée sera applicable à toutes les collectivités publiques : Etat, collectivités locales, établissements publics nationaux ou locaux.

16 septembre 2013

nature sauvage

DSC02797.jpg

ëtre l'eau qui coule dans ta nature sauvage, un oasis de fraîcheur dans les broussailles de ta vie, une tranchée humide au milieu de tes chemins tortueux

être fluide, limpide, claire et virevoltante...

15 septembre 2013

labyrinthe

 LABERINTO


No habrá nunca una puerta. Estás adentro
y el alcázar abarca el universo
y no tiene ni anverso ni reverso
ni externo muro ni secreto centro.
No esperes que el rigor de tu camino
que tercamente se bifurca en otro,
que tercamente se bifurca en otro,
tendrá fin. Es de hierro tu destino
como tu juez. No aguardes la embestida
del toro que es un hombre y cuya extraña
forma plural da horror a la maraña
de interminable piedra entretejida.
No existe. Nada esperes. Ni siquieraen el negro crepúsculo la fiera.

Jorge Luis Borges, Elogio de la sombra [1967-1969], in Obras Completas, Buenos Aires, Emecé, 1989, vol. II, pág. 364.


   LABYRINTHE

Il n’y a pas de porte. Tu y es
Et le château embrasse l’univers
Il ne contient ni avers ni revers
Ni mur extérieur ni centre secret.
N’attends pas de la rigueur du chemin
Qui, obstiné, bifurque dans un autre,
Qu’il ait une fin. De fer est ton destin
Comme ton juge. N’attends pas l’assaut
Du taureau qui est homme et dont, plurielle,
L’étrange forme est l’horreur du réseau
D’interminable pierre qui s’emmêle.
Il n’existe pas. N’attends rien. Ni cette
Bête au noir crépuscule qui te guette.

Jorge Luis Borges, Éloge de l’ombre [1967-1969], in La Proximité de la mer, Une anthologie de 99 poèmes, Éditions Gallimard, Collection Du monde entier, 2010, page 85. Édité, préfacé et traduit de l’espagnol (Argentine) par Jacques Ancet.



pile poil

1240644_10200696251464405_140147870_n.jpg

je dormirai enveloppée, enroulée, emboîtée, peau contre peau, odeur avec odeur, suc dans suc, jambes emmêlées, bras liés, serrés, tenus, ta main sous ma tête, ma hanche contre ton flanc...

14 septembre 2013

L'Aix s'élance

courir dix kilomètres en suivant deux sapeurs pompiers de Paris juste trop bien... musclés, en serpentant dans les belles rues d'Aix, c'est rien que du bonheur !!!!

non mais moi je dis, courir dans des conditions pareilles, c'est tous les weekends si c'est possible...

alors merci les mecs, vous étiez vraiment de bons lièvres... grrrrr !

23:04 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (10)

13 septembre 2013

Jacquart à dit...

Albert-Jacquard

il était docteur en biologie humaine et génétique, j'en connais une qui suit ses traces tiens d'ailleurs, il soutenait les plus démunis, il s'indignait, il ne notait pas ses élèves, il s'intéressait à la condition humaine et à l'évolution de la conscience collective, il vulgarisait la science...

un homme rare qu'on en voit peu, que j'admire, que j'ai lu et que je salue dans son voyage dans une autre planète...

bonne route Albert Jacquard...

silence dans la nuit

au milieu de la route un mot qui raisonne dans le téléphone, un silence qui suit, un long silence qui s'éternise et le doute qui nait.

au milieu de la route, dans la nuit, tu roules et je doute, tu penses à toi, je ne pense plus.

ma petite robe rouge en bandoulière, pieds nus dans la nuit, je brave l'absence et le vide, je range les questions et les peurs, je me poste au milieu de la route, attendant que tu m'éclaires...

542731_103684793156180_53959752_n.jpg

violences

je ne vais pas vous faire un papier spécial sur la violence qui envahit nos villes, nos vies mais je pourrais. quelle drôle de dégénérescence, on revient à l'âge préhistorique où on se faisait loi sans règle, l'âge moyenâgeux où la misère crée ce climat de grande violence, juste pour s'en sortir. 

je ne suis pas "étonnée" parce que ce n'est pas nouveau, la violence a toujours existé, elle fait partie intègre de notre fonctionnement, je suis certaine que même le plus calme d'entre vous ressent parfois en lui des accès de violence, et dans chaque siècle, chaque ère de notre société, on a parlé différemment, mais on en a parlé, de la violence de l'humain. il y a eu ces criminels scientifiques, qui tuaient en série, les  criminels sexuels, les braqueurs de banque qui tuaient cruellement, les assassins d'enfants, les rebelles géographiques qui revendiquent une identité locale au prix du sang. 

on est aujourd'hui dans une période de violence urbaine.

ce qui signifie tout de même une peur au quotidien.

ça semble si facile de retirer la vie. ce n'est pas nouveau, mais je pense que ça reste essentiellement masculin.

je fais partie de cette génération qui n'aura connu aucune des grandes guerres qui ont meurtri l'histoire française, mais je ne suis pas protégée pour autant. je n'ai pas peur, je le redis, la violence fait partie de nous, de notre vie, ce n'est pas une découverte, mais je réalise le glissement du type de violence.

nos dirigeants veulent s'attaquer au problème sérieusement, je me demande juste si il n'y a pas déjà un certain ancrage des choses qui rendra toute intervention stérile. on est à l'aube d'une nouvelle "guerre civile", d'un nouveau tournant de l'histoire, alors que nous n'avons jamais autant communiqué aux quatre coins du monde grâce aux médias surdéveloppés, et nous ne nous sommes jamais autant détestés. 

un grand déballage de vie, emballage d'âme, remballage par mots et flingues associés..

on consomme, on consume mais on ne peut que constater comme des cons qu'on ne s'aime plus.

 

08:55 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

dans les poches

1230081_10151855414763914_1916796699_n.jpg

12 septembre 2013

monopalme

je m'interroge sur le plaisir de pratiquer ce genre de palme... OK ça fait une queue de sirène mais ça doit être hyper crevant... comment on peut se mouvoir avec cet engin de torture ?

qui a déjà essayé ?

Alabama Monroe

voilà c'est la période "films joyeux", d'ailleurs j'ai investi dans les mouchoirs en papier...

 alors pour vous faire rigoler, y'a pas de raison, je vous parle de ce film, que j'ai, par ailleurs, adoré...

l'amour sous toutes ses formes l'amour qui déborde, si naturel, l'amour évidence qui inquiète, quand tout va si bien on finit par avoir peur du retour de bâton... et on n'a pas tort. 

l'amour tatoué sur la peau et l'âme, l'amour constructeur qui finit par détruire, l'amour dont on ne peut se défaire, celui qui est né avec un sourire immense, qui rend tellement tellement heureux... et pourtant...

22:09 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

11 septembre 2013

l'homme parapluie

David Sire a écrit un texte très poétique "l'homme parapluie" que Thomas Baas a illustré.

ce livre est une merveille.

alors, si vous êtes dans le coin, allez vous le faire dédicacer !

vroum !

Jeunes-Femmes-en-moto-nues-et-ultra-sexy-X-Photos-et-Video.jpg

dormir nue contre ton corps encore chaud

sentir tes courbes, tes creux, ta cuirasse

frissonner de la puissance de ton souffle

fermer les yeux et se laisser emporter, avec confiance

 

illettrisme

action-culturelle-et-lutte-contre-l-illettrisme.gif

Action culturelle et lutte contre l'illettrisme : quelle(s) rencontre(s) ?


samedi 21 septembre 2013 - 14h00
Théâtre de la mer
53 Rue de la Joliette 13002 Marseille 2eme 
Accès métro 2 Jules Guesde / Tramway T2 arrêt Dames – république / sortie A7 : direction Joliette, parking Jules Guesde.
 
Conférence  - débat 
 
Avec l'intervention de Marie-Christine Bordeaux, maître de conférences à l'Université de Grenoble et chercheuse au GRESEC.
 

Cette intervention sera suivie par l'Assemblée générale de l'association

 

Entrée libre

 

Informations et inscriptions : contact@peuple-culture-marseille.org


 

Le phénomène de l'illettrisme, sujet de préoccupation et de revendication des seuls mouvements culturels militants pendant longtemps, est devenu à partir des années 90 un problème d'intérêt public, progressivement inscrit dans les politiques publiques, notamment celles de la culture, faisant des illettrés une catégorie spécifique de public, ou plutôt de non-public "en proie à une forme tragique d'exil dans le langage".

 

Que revêt le phénomène d'illettrisme dans la complexité du monde actuel ?

 

Quelles sont les représentations de l'illettré dans le monde la culture ?

 

A quels types de tensions et de contradictions les acteurs culturels, en particulier les médiateurs, sont-ils confrontés dans leur volonté de trouver des modèles d'intervention culturelle avec ces publics, en lien avec les acteur sociaux et éducatifs.

 

En mettant à jour ces tensions et en déconstruisant certaines idées reçues, Marie-Christine Bordeaux nous invite à questionner la capacité des différents acteurs à revisiter leurs normes respectives pour coopérer et inventer des formes culturelles singulières dans la recherche de justesse au sein de situations complexes.

 

Marie-Christine Bordeaux est maître de conférences en sciences de la communication à l’université Stendhal Grenoble 3. Ses recherches portent sur les dispositifs de médiation culturelle et les paradigmes contemporains de la démocratisation culturelle, ainsi que sur les publics de la culture et les pratiques artistiques. Elle est l’auteure (ou co-auteure) de nouveaux ouvrages, articles, études sur ces questions, notamment "Action culturelle et lutte contre l’illettrisme" (Editions de l'Aube, 2005). Son dernier livre, "Education artistique, l’éternel retour ?", vient de paraître aux Editions de l'attribut.

09 septembre 2013

tous les mêmes !

et pour finir en beauté cette journée de retour au quotidien, je vous laisse écouter cette chanson, qui parle de nous les femmes, et de nos règles, insinuant qu'on est particulièrement pénibles quand on les a... je ne vois pas du tout où Stromae a été chercher un truc pareil...

je me la passe en boucle tant elle me donne la pêche !!!

"dis-moi merci..."