16 mars 2013
addict
il a posé sa main sur sa peau
il a posé sa langue sur ses sucs
il a posé ses lèvres sur sa bouche
il l'a laissé s'enrouler autour de son corps
il n'a jamais pu oublier
il y pense sans arrrêt, voudrait y goûter encore, sentir ressentir, vibrer.
encore.
18:05 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (2)
15 mars 2013
éclipse
chut ! ne dis rien, ne demande rien, n'attends rien, laisse-moi m'éclipser et revenir quand bon me semble, laisse-moi décider, vouloir, venir et partir à mon gré. ne me regarde pas partir, n'allume pas, reste dans le noir, alors peut-être je te reverrai...
20:03 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
Ali Baba
quel bonheur de savoir que je vais aller voir, me gaver, savourer, jubiler, baver, en prendre plein les yeux avec cette pièce de théâtre de Macha Makeief, qui se produit à la Criée à Marseille...
et en plus, il y a Atmen Kelif...
j'en salive d'avance...
19:59 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
14 mars 2013
tête à l'envers...
il est temps pour moi de changer d'angle de vision et d'appréhender le monde autrement...
et si tout devenait possible enfin ??
(c) Margaut Segui (Mademoiselle Margaut)
22:49 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
grande ou petite
22:36 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
13 mars 2013
l'aube
je partirai à l'aube, non ne te réveille pas, ne te lève pas, laisse tomber le thé, j'en boirai chez moi, reste au lit, ne te lève pas, je prendrai juste une douche et partirai vite. à l'aube.
21:39 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (1)
12 mars 2013
flocons
je suis en plein travail sur le bilan carbone et les enjeux climatiques... et le déréglement climatique est pile poil au rendez-vous...
alors que chez moi on ne met déjà plus de blouson, d'autres coins de France croulent sous un manteau neigeux..
est-ce les gaz à effet de serre qui induisent ça ? la pollution atmosphérique ? la nature toute seule ?
ça fait un bon bout de temps qu'on nous alarme mais à part crier fort au scandale, que fait-on concrètement ?
allez, c'est devenu trop difficile de tout changer...
pourvu que je ne finisse pas dans un congère moi qui ne survis qu'au soleil !!
21:34 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
miam miam !
voilà un échantillon d'un prochain conte à paraître chez Hemma, illustré par la délicieuse Nathalie Polfliet
21:27 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (4)
11 mars 2013
la propriété privée
je me suis souvent interrogée sur l'origine de ce découpage de la terre qui a vu naître des propriétaires qui se permettent de vendre, et parfois chèrement, des lopins de terrain qui originellement faisaient partie d'une seule et même terre...
qui s'est octroyé le droit de devenir le propriétaire d'un morceau de terrain et d'interdire son accès aux autres...
Rousseau y a réfléchi aussi, il faut croire...
"Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eut point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant un fossé, eût crié à ses semblables: "Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne."
Mais il y a grande apparence, qu'alors les choses en étaient déjà venues au point de ne pouvoir plus durer comme elles étaient ; car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d'idées antérieures qui n'ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d'un coup dans l'esprit humain. Il fallut faire bien des progrès, acquérir bien de l'industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d'âge en âge, avant que d'arriver à ce dernier terme de l'état de nature."
Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, seconde partie.
11:41 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
10 mars 2013
tatoo
ces petites marques sur le corps, arcanes du temps qui passe, qui jamais ne nous lasse, ces traces d'un passé qui jamais ne s'efface, ces empreintes si précieuses qui tatouent l'âme, se gravent, indélébiles, ces circonvolutions qui nous ont fait palpiter, vobrer, frémir, aimer et jouir, l'histoire qui se dessine sur la peau, s'incruste et nous rappelle combien, chaque jour, il nous faut vivre... heureux...
22:43 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
09 mars 2013
Trets
retrouvez-moi demain, si le coeur vous en dit, ici...
et je ne serai pas seule..
17:37 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (3)
08 mars 2013
8 mars
aujourd'hui en plus d'être un jour sacré "journée de la femme" c'est l'anniversaire d'une amie chère...
alors, je n'ai qu'une chose à lui dire : montre-leur poulette !!
parce que cette femme, elle n'a pas fini de nous étonner !!
09:15 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (5)
femmes de Marseille
à Marseille, on célèbre les femmes des quartiers nord...
"Marseille célèbre à sa façon la journée des droits des femmes. Une exposition vient d'ouvrir dans les quartiers Nord de la ville, dans un nouveau lieu culturel. Le centre a été inauguré jeudi soir avec une exposition consacré aux femmes."
Lancer un nouveau lieu dédié à la culture dans ces quartiers durs de Marseille est un challenge, et l'équipe qui relève ce défi n'est pas marseillaise. Elle arrive de la maison des métallos à Paris. L'association Planète émergente fait partie de ceux qui croient que la reconquête des quartiers passe aussi par la culture. "Les femmes sont facteurs de cohésion sociale" écrivent plusieurs sociologues.
La première exposition est photographique : des portraits grandeur nature, signés Bernard Pesce, photographe de mode réputé. Passé par Paris, New-York et Tokyo, il a pris pour parti de s'effacer, et de laisser les femmes se mettre en scène elles-mêmes.
08:53 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
babayagas
elles sont femmes, seules, plus très jeunes et elles ont décidé de ne pas vieillir isolées. elles se sont regroupées.
ainsi sont nées les maisons des babayagas.
elles le décrivent comme un lieu et un mode de vie où elles peuvent rester elles jusqu'à leur dernier souflle et j'adhère complètement évidemment...
les maisons des babayagas sont autogérées, féministes, solidaires, écologistes et citoyennes... aux armes !!!
08:50 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
07 mars 2013
là...
"Je sais quand je vois ton image
Que je serai là
Il n'y aura plus de mirage
Je serai là
Je parle de toi
Comme si tu étais mort
Mais j'ai le son de ta voix
Qui tourne encore"
(Véronique Sanson "Je serai là")
06:41 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (2)
ciao Hugo !
on le disait "dictateur", extraverti, autoritaire, anti-américain acharné mais... il était issu d'une condition modeste et a toujours supporté la cause des pauvres, des moins nantis, de ceux "dans le besoin"...
socialiste, ce président du Vénézuela a prôné la redistribution des terres agricoles et a mis la main sur le régime pétrolier...
Hugo Chavez.
du bon, du moins bon.
des coups de gueule, des coups de poing, des coups d'éclat...
c'est fini...
06:31 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
Mesparrow
douceur d'un nouveau jour, je vous laisse savourer
06:25 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
05 mars 2013
sous la pluie
un bout de mon histoire est partie avec une caisse en bois au fond d'un trou aujourd'hui.
cette sensation vivace que l'enfance est loin, que ce qu'on peut appeler l'insouciance est définitivement lacérée, en vrac, en ruines... cette époque où on ne réalise pas qu'on a autour de soi un cocon chaud et tendre, pas partout pas tout le temps mais parfois... et que c'est bien bon...
un jour on ouvre les yeux, il y a des rides sur notre visage et le cocon a disparu, s'effilochant au fur et à mesure de ce sacré temps qui n'épargne personne.
je voudrais juste un instant venir me frotter à nouveau à cette période ancienne...
juste un instant...
21:25 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
04 mars 2013
rendez-vous
rendez-vous chez toi, ici, n'importe où
rendez-vous sans tarder
rendez-vous même en retard, même dans le noir, même sans savoir
rendez-vous chez toi, ici, n'importe où...
20:59 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
économie circulaire
connaissez-vous "l'économie circulaire" ?
à l'heure d'aujourd'hui où tout coûte cher, même les déchets, trouver un moyen de réutiliser les déchets et rebuts pour créer des ressources, de l'énergie, ...
"Au sein de nos sociétés occidentales, de nombreux résidus et déchets engendrés par la production et la consommation de masse sont encore enfouis ou incinérés. La démarche de l’économie circulaire consiste à mettre sur pied, en impliquant tous les acteurs concernés, des systèmes de production et des modes de consommation produisant seulement des déchets réutilisables. Avec l’idée que les déchets d’un industriel sont appelés à devenir la matière première d’un autre.
Chacun des objets produits dans ce cadre est donc conçu de manière à limiter au maximum le recours à de nouvelles matières premières et à privilégier les matières recyclées — locales, autant que faire se peut. Et cela en facilitant les éventuelles réparations et en tenant compte des réutilisations futures du produit, lorsqu’il arrive en fin de vie. Il s’agit aussi, bien sûr, de réduire fortement les déchets ultimes et les résidus issus du processus de fabrication en lui-même.
Cette approche implique une vaste réflexion portant sur l’ensemble du cycle de vie des objets que nous consommons. Elle fait intervenir des concepts comme l’éco-conception, l’écologie industrielle, l’économie de fonctionnalité (où l’usage prime sur la possession), le remploi, la réparation ou la réutilisation.
À terme, l’économie circulaire consiste à faire du consommateur un utilisateur.Par exemple, lorsqu’il achète un aspirateur, cet utilisateur n’acquiert plus vraiment l’appareil en lui-même mais les services qui y sont attachés, y compris d’éventuelles réparations. La matière, en revanche, ne lui appartient plus, puisque, lorsque l’aspirateur arrive en fin de vie, il est démantelé et les matériaux sont réutilisés pour produire de nouveaux objets. Ils restent donc dans les circuits de production, au lieu de finir dans une décharge.
Dans un contexte d’épuisement des ressources naturelles et d’envolée du prix des énergies et des matières premières, l’économie circulaire présente ainsi de nombreux avantages. Elle aboutit à une baisse significative des coûts de production, gage de compétitivité qui profite également au consommateur (puisque le prix d’achat diminue lui aussi), tout en limitant les atteintes à l’environnement. En outre, elle nous invite à envisager notre monde autrement et à nous pencher sur nos modes de vie et de consommation."
20:52 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)