19 mai 2013
la fabrique des mots
" L’ignoble Nécrole a encore frappé. L’objet de sa bataille ? Les mots. Il y en a trop, beaucoup trop. Pour faire taire tous les incurables bavards, tous les poètes, tous les chanteurs, tous les raconteurs d’histoires, tous les amoureux qui disent et redisent leur flamme, tous les humiliés qui protestent, tous les journalistes qui révèlent et, trouve-t-il, polluent de leurs nuisances sonores jusqu’à la nuit, Son Excellence le très distingué Président à vie a édité une liste, pompeusement intitulée « Circulaire VIII.2012.3917 », celle des trente mots désormais autorisés.
Pour Mlle Laurencin et les élèves de CM2 de l’école Simon-Bolivar, c’est décidé, la guerre est déclarée.
Parmi les escales de cette croisade sur terre et sur mer bientôt suivie par l’île tout entière, on apprendra comment le Palais de justice fait les choux gras de deux brasseries aux drôles de spécialités et ce que le Pays de Tendre dit de l’amour, on découvrira qu’une salle de classe et un centre de stratégie militaire ne sont pas si éloignés et qu’une ancienne mine d’or peut renfermer bien plus précieux que le plus précieux des métaux.
Amis ou ennemis de Jeanne, en campagne ou non contre l’ignorance, on croisera le chemin d’une petite foule d’êtres et de créatures, parmi lesquels un élégant, trois jeunes à capuches, des pompiers, un Capitan accablé et très prolixe en anecdotes, un brochet plus vrai que nature, deux vieilles soeurs aussi virulentes qu’érudites, un certain M. Henri et, toujours, la furie de Nécrole…
Plus de dix ans après sa première déclaration d’amour à la grammaire, Erik Orsenna ne pouvait conclure qu’en explorant la fabrique des mots. Qui les crée ? D’où viennent-ils ? Comment combinent-ils leurs origines ? A-t-on le droit d’en inventer de nouveaux ? Si l’anglais domine toutes les autres langues, nos mots à nous seront-ils réduits à l’esclavage ? À toutes ces questions, Jeanne répond, une fois de plus, et raconte ses aventures au sein de cette mystérieuse fabrique."
22:09 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
18 mai 2013
rêverie
09:05 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
love song
09:00 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (16)
"c'est quoi ce temps pourri"
elle est là en noir, souriante en face de moi. elle court, moi aussi. elle descend, je monte.
elle sourit
il pleut et le vent nous pousse sur le côté. j'en suis à mon huitième kilomètre, la fin n'est pas pour tout de suite. et elle ? est-ce qu'elle commence ? finit ?
quand elle me croise, elle me lance : "à croire que ça devient une drogue à partir d'un moment".
au même moment Mathieu Boggaert chante dans mes écouteurs : "c'est quoi ce temps pourri ? on est pourtant lundi..."
c'est vrai, une drogue...
un samedi à 7h du matin sous la pluie et le vent, s'enfiler presque vingt kilomètres, sourire aux lèvres, se faire "mal" et aimer ça... c'est une drogue.
je pense alors : finalement, le sport c'est comme l'amour, on pousse les limites, on s'enivre, on se passionne, ça nous emporte, on a envie d'aller plus loin, plus haut, plus fort, d'y croire encore et encore sauf que... si on est déçu ça ne peut être que par nous. pas par un autre...
08:58 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
17 mai 2013
l'artiste Artus
chaque semaine, le mardi, il criait, il beuglait son indignation, ses humeurs en forme de "ça suffit" dans l'émission "comme on nous parle" de Pascale Clark, en commençant par "halte !"...
oui, je suis saoulante avec cette radio mais bon, j'adore...
Artus de Penguern me faisait rire même si ses grincements de dents un peu exagérés étaient loin d'être infondés..
Artus de Penguern était devenue bien plus une voix qu'un visage avec ce coup de gueule hebdomadaire.
mais c'était avant tout un comédien, drôle et sincère et un réalisateur également.
il n'est plus qu'un nom qu'on gardera, ou pas, en souvenir parmi la liste des disparus qui ne cesse de s'aggrandir.
moi, j'avoue qu'il va manquer à ma joie radiophonique et que sa disparition me peine vraiment. vraiment.
10:25 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
16 mai 2013
kids again...
comme je sais que vous aimez vous interroger, voire jouter sur les faits de société, j'en remets une couche :
y'a ce type de 50 ans qui s'est fait suaté la cervelle devant des gamins de quatre ans, pourquoi allez savoir, jsute peut-être pour faire son intéressant, pour ne pas mourir dans l'anonymat, pour que sa détresse soit entendue... que sais-je encore... sans se demander aucunement dans quelle détresse il va alors plonger tous ces petits qui auront assisté à ce spectacle des plus ignobles...
y'a cette petite Fiona qui a disparu dpeuis une semaine et dont la mère envoie un appel au secours.
toutes les semaines, des enfants sont en souffrance ici ou là...
mais que se passe-t-il ?
est-ce que l'on ne respecte à ce point plus rien que la construction d'un être en devenir n'émeut plus personne ?
je sais, je radote comme une vieille que je deviens, mais quand même, mince !!
22:44 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
livres à Saint-Maximin
je serai le 1er juin à la fête du livre à Saint-Maximin, juste avant de m'envoler pour Vienne.
elle n'est pas belle la vie ?
alors dans la liste d'Alain Rey, je choisirai "Cap" :
moi si j'étais auteur, je dirais cap sur les livres
moi si j'étais auteur, je dirais cap sur l'aventure, cap sur les rencontres, les partages, les yeux qui brillent et les découvertes
moi si j'étais auteiur, je dirais cap sur les voyages...
un bel anaphore tout en transparence, ni voyeurisme, sans fraude ni mensonges.
bon, Jean, je n'ai pas casé tous les mots, mais je suis assez contente de moi..
22:25 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (1)
14 mai 2013
le mot de l'année
de cet homme, je suis fan, fan à genoux, fan respecteuse, fan bouche bée... et pourtant on ne peut pas dire qu'il ait la carrure des beaux gosses dont je poste la photo régulièrement sur ce blog...
cet homme c'est Alain Rey, lexicographe bien connu...
cette année il nous propose de voter pour "le mot de l'année".
on peut le faire jusqu'au 20 mai, c'est dire s'il reste peu de jours. et en plus, vous aurez tout le programme de ce festival tellement géant !
La liste des mots proposés pour l'année est :
23:11 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (9)
Loïc Lantoine
un drôle de chanteur, qui parle plus qu'il ne chante, avec sa voix rapeuse et tendre...
des paroles touchantes, vraies et sensibles.
et là, le titre, il me va comme un gant !!
23:03 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
Sortilèges à Vitrolles suite et fin
je vous ai déjà parlé de Baptiste, Sacha, Suzanne, Anaïs, Ryan, Jordan, Mona, Déborah, Charline avbec qui j'écris le tome 2 des 3 héros de "Sortilèges à la bibliothèque" en visite de la tour en ruiines de Vitrolles, dans laquelle ils vont découvrir, lors d'un voyage dans le temps grâce au pouvoir supposé du nombril magique de Prune, un prisonnier bien usé.
qu'adviendra-t-il de ce vieux prisonnier ?
sauront-ils le délivrer ?
le vous livrerai la suite quand les collégiens l'auront rédigée (même si je la connais !) parce que franchement, ça vaut le détour !
un vrai plaisir à nouveau avec cette équipe-là, accompagnée de Sylvie la documentaliste et Emilie la prof de français...
un grand merci à tous ! (et les petits gâteaux n'ont pas fait un pli dans la voiture au retour...)
la photo c'est pour bientôt..
23:01 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (4)
13 mai 2013
mère et filles
Qui a dit que pour qu'elles poussent correctement, il suffisait d'arroser les petites filles d'amour et d'attentions ?
Qui a dit qu'il suffisait de les sauproudrer de bons conseils et de leçons de vie ?
Qu'en leur montrant le bon exemple, elles ne pouvaient que réussir la leur, de vie, devenir des guerrières, des battantes, des championnes ?
Parce que celui qui a dit ça, il a intérêt à changer de trottoir s'il me croise, tant il risque chèrement sa peau...
22:05 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
Diagana à Aix...
j'ai longtemps été admiratiuve de cet athlète, c'était toute une génération qui m'a fait rêver alors que je m'entraînais sur les pistes du stade Léon Lagrange...
hier quand j'ai franchi la ligne d'arrivée, il était là...
bon, je délire, il ne m'attendait pas, moi, il était là pour encourager tous les coureurs, pour montrer qu'il est toujours là, toujours l'athlète qu'on aime et respecte...
n'empêche, quel plaisir pour moi de le voir... c'est enfantin peut-être mais... bon, voilà !
Stéphane, quoi !
22:00 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
11 mai 2013
the Queen Christine
pour mon amie Christine qui est une reine... et pour toutes les reines... déjantées, joyeuses, fortes et lumineuses... déhanchées gracieuses décoiffées... des reines...
18:38 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
10 mai 2013
déviances
suite à mes précédentes réflexions, j'ai trouvé ce numéro de Sciences humaines, sur les déviances psychologiques, que je vais tenter d'acheter.
"La recherche d'une « personnalité criminelle » n'a guère de sens, tant sont diverses les formes et les types de criminalité : vol, fraude, meurtre ou corruption... En revanche pour des crimes spécifiques comme la pédophilie ou les meurtres en série, la notion de profil psychologique prend toute sa pertinence.
Psychanalyse, théorie de la « personnalité criminelle », psychopathologie des tueurs en série ou pédophiles... Les recherches psychologiques sur les conduites criminelles n'ont pas manqué d'enrichir l'histoire de la criminologie. Si l'idée selon laquelle il existerait une « personnalité criminelle » spécifique qui expliquerait à elle seule les conduites délinquantes est aujourd'hui abandonnée, les recherches empiriques sur les profils psychologiques de certains criminels ne sont pas sans intérêt.
Chacun connaît les objets de prédilection de la psychanalyse : les rêves, les actes manqués, l'ensemble des névroses, etc. Mais on ignore généralement que Freud a également tenté d'appliquer les principes fondamentaux de la psychanalyse à la criminologie. En 1915, dans un article intitulé « Quelques types de caractères dégagés par la psychanalyse », Freud écrit un paragraphe sur « Les criminels par sentiment de culpabilité » dans lequel il explique que, au fond, à travers leur conduite, les criminels cherchent simplement à se libérer d'un sentiment de culpabilité provenant du complexe d'OEdipe. Par la suite, la théorie des pulsions viendra renforcer encore l'idée selon laquelle« l'homme est un loup pour l'homme » et que nous sommes tous des criminels en puissance. On pouvait déjà douter que ce genre de généralité soit utile en soi à la criminologie, mais les premières recherches cliniques menées par des disciples de Freud (notamment le cas de Mme Lefebvre étudié par Marie Bonaparte en 1927) ont elles-mêmes confirmé que ces énoncés n'étaient d'aucun secours parce qu'ils étaient universels, tandis que la conduite criminelle ne concerne qu'un très petit nombre d'individus. En revanche, les interprétations cliniques élaborées par Freud de certaines névroses fécondent utilement la psychopathologie criminelle...."
22:06 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
iron man
ce matin sur mon écran d'ordinateur, j'ai trouvé cette photo qui m'attendait.
je ne comprendais pas bien ce qu'elle faisait là quand j'ai su que mon internénette numberone me l'avait déposée là, "pour me faire plaisir", une sorte de cadeau qu'elle voulait me faire, suite à notre escapade cinématographique...
suis-je donc si transparente que ça ? ou me connait-elle si bien ?
j'en connais certaines qui vont encore dire que "bof, vraiment, les hommes type méditerranéen, avec des biscottos et des tatouages, ce n'est pas très original ni très sexy, mais là, je dois bien reconnaîtire que Robert Downey Jr est vraiment pas mal sur cette photo...
après, n'allez pas croire que je ne pense qu'à ça, loin s'en faut mais là, c'était un cadeau... alors..
21:59 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
1, 2, 3... partez...
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je voudrais m'élever, toucher les sommets, me délester de ce qui m'alourdit et m'enivrer de cette
ivresse, voler haut, plus haut...
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21:47 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
08 mai 2013
sous-sol
il y a ce plombier qui fait dormir ses deux fils dans une cave, parce qu'ils sont turbulents et cassent tout, alors que le fils de sa compagne dort dans un lit bien douillet à l'téage de leur demeure.
ces deux garçons de dix et douze ans battus et mal traités, dormant au milieu des déchets des excréments, sans lumière ni eau, sans couverture ni partage.
et puis il y a ces trois jeunes femmes retrouvées dans une arrière-cour, enfermées depuis dix ans par trois frères qui pourraient être leur père.
dix ans d'attente et de désespoir pour leur famille, leurs proches.
alors, sans faire dans le raccourci facile, je me demande : qu'y a-t-il dans le cerveau de certaines personnes (des hommes, malheureusement souvent) pour ne pas comprendre, sentir, savoir la violence de leurs actes, les souffrances qu'ils font endurer à ceux à qui ils les infligent ?
comment peut-on rester insensible au mal que l'on fait ?
si vous avez des réponses, je suis preneuse, parce que j'avoue que là, je sêche..
08:14 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (9)
effort et réconfort
aujourd'hui est un "grand" jour de reprise de compétition, si on peut appeler ça "compétition" pour moi.
bizarrement, j'ai le ventre serré, je ne sais pas pourquoi.
donc, alors que partout on commémore la fin de la Seconde Guerre mondiale, je vais fouler une piste de running en l'honneur d'une association.
je suis super entraînée, enfin je crois mais j'ai quand même une sorte de trac, allez savoir.
alors, pour conjurer cette appréhension, rien de mieux qu'un petit réconfort, que réalise une accro aux desserts qui nous offre ses recettes sur facebook : il était une fois la pâtisserie
et une grosse pensée pour la ga(z)ëlle qui a changé ma vie sportive !!
08:04 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (5)
07 mai 2013
et si...
et si c'était l'heure
et s'il était temps
s'il suffisait juste de...
tout lâcher, partir, décider, nettoyer, alléger, voir, écouter, y croire, respirer...
et si c'était l'heure
et s'il était temps
d'amorcer les grands changements, les envolées, les ascensions...
15:48 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
pépette !
c'est frais, dansant et j'aime vraiment bien...
15:41 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)