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22 avril 2013

night and day

il est des jours où je me vante, où je t'invente, où je t'invite, je t'évite

il est des nuits où tout m'enchante, tout m'échappe, tout me charme, me désarme...

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photo chipée sur le blog de Lune sensuelle

21 avril 2013

mutine

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Penchez vous ,relevez vos froufrous
Ne faites pas la moue
Mais dites moi encore "je suis ta putain...


"la garçonnière" de Benjamin Biolay 

Ramonet et Montesquieu

je vous en ai parlé plusieurs fois de cet atelier d'écriture initié lors du slaon du livre d'Arcachon. voilà ce que donne le texte une fois terminé.

je suis épatée ! du super travail !

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Le jour se lève, les hirondelles trissent déjà nombreuses autours des tours du château de La Brède. Dans les douves de la bâtisse féodale, deux enfants pêchent le brochet, la perche et le gardon. L’un des drôles, prénommé Ramonet, le petit Raymond, à cause de sa petite taille, est pauvre, mal vêtu, les pieds nus, sans sabots. L’autre, Charles, vêtu d’une belle chemise à jabot, est fils des nobles du château, endimanché mais débraillé, les pieds chaussés de souliers à boucles. Ils se

chamaillent pour la raison que Madeleine, la tendre et sublime paysanne, est éprise de Charles alors

même qu’elle avait été la belle et bien-aimée de Ramonet.

Après cette dispute, Ramonet, fou de colère, se rend au poulailler pour dérober des oeufs pourris. Charles, énervé, décide de se calmer en courant vers la forêt ; il tape sur tout ce qu’il trouve.

Quand il entend des poules caqueter de peur. Il s’empresse de se diriger vers le poulailler pour voir ce qui s’y passe. Il voit Ramonet, il s’enquiert de ce qu’il fait là, l’accuse de voler des oeufs. Ramonet se justifie, en expliquant qu’il veut se venger de Madeleine, en lui jetant des oeufs pourris, lors du carnaval.

« Comment ? Qu’ai-je entendu de ta part ? Mon pauvre ! Si tu commences comme ça, tu finiras dans une geôle, car qui vole un oeuf vole un boeuf… si mon père l’apprend, il va te flageller… et puis jeter des oeufs pourris sur elle, ce n’est pas galant … et méfie-toi : Qui sème le vent récolte la tempête… pourris ou pas, ces oeufs ne sont pas à toi… tu devrais plutôt prendre exemple sur ton digne père comme tel père, tel fils… Madeleine a le droit de choisir, quand on n’a pas ce qu’on aime il faut aimer ce qu’on a… et si la maréchaussée t’attrape, y songes-tu ? … tu t’en repentiras… et puis, de toute façon, rira bien qui rira le dernier. »

L’après-midi, au carnaval, Ramonet prépare son lance-pierre et se munit d’oeufs pourris. Il entreprend de se déguiser pour ne pas être reconnu : il va dans la vieille grange, prend un sac de chanvre, le troue, l’enfile, puis il se barbouille de cendres et de terre. Sur la place de l’église, les villageois en liesse, déguisés, s’impatientent, en attendant le coup de canon qui donne le départ du défilé. Seul Ramonet est tendu : A-t-il eu une bonne idée ? Comment Madeleine va-t-elle réagir ? Il est

attentif, concentré, le regard dur et mystérieux. Charles quant à lui, s’est vêtu d’un costume plus

recherché.

Ramonet fouille dans sa sacoche, il vise Madeleine et projette ses oeufs pourris. Au même moment, Charles arrive pour offrir à Madeleine un biscuit en forme de coeur acheté à un colporteur. Malencontreusement, notre petit noble se trouve alors sur le trajectoire des oeufs et ces projectiles souillent son beau costume de Grand Turc ; Madeleine reçoit quelques éclaboussures. Charles est ridiculisé tellement l’odeur qu’il dégage est nauséabonde. Gênée, Madeleine s’éclipse avec un autre garçon qui l’amène au bal. Alors Charles et Ramonet réconciliés partent aux douves se baigner.

 

( Quelques années plus tard, Charles deviendra baron de Montesquieu et seigneur de La Brède ; Ramonet, le petit Raymond, sera son intendant. Charles de Montesquieu sera propriétaire de terres à Mios. )

20 avril 2013

liaisons dangereuses

ce soir, au théâtre du Jeu de Paume, un souffle de bonheur à savourer...

18:39 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

Michel Loeb

une belle découverte dans une galerie d'un village du Luberon..

et du coup, une nouvelle acquisition...

je suis invitée à revenir cet été dans cette belle galerie, pour une exposition de cet artiste...

alors soit !

18:36 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (7)

19 avril 2013

bannière

ne soyez pas étonnés de la nouvelle bannière, c'est Jean qui me l'a offerte.

elle n'est pas mal mais il manque l'essentiel "les mots que je tricote"...

si cela vous amuse, n'hésitez pas à m'en proposer vous aussi...

BB en live

hier soir le roi Benjamin avait mis son tee-shirt à l'envers, il n'a pas dit un mot excepté "merci" ou encore, une variante "merci, vraiment !", il avait pris un peu de poids et sa nouvelle coupe de cheveux n'était pas terrible... on a juste eu le droit de s'approcher de la scène quelques instants mais à Aix, il faut se tenir correctement, alors...

et j'ai réussi à le capter, flou d'accord, mais pour une fois que je prends des photos...

je vais vous dire, moi ce que j'ai préféré c'est la première partie de la soirée. et ne me demandez pas pourquoi...

BB reste BB mais seulement à écouter plus à aller voir...

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07:35 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

18 avril 2013

telenovela

il a écrit "j'arrete d'écrire, je vais faire mon sac".

il est parti.

voyage lointain pour la retrouver.

j'y pense toute la journée, je croise les doigts, je me dis pourvu que, mais pourvu quoi ? je sais si peu et pourtant tant déjà. mais là, je ne veux pas, il ne faut pas...

j'essaie de comprendre à quoi riment les tourments de la vie, pourquoi l'amour vrai, l'amour fou se prend des coups ? pourquoi lui, elle, nous ?

je ne sais pas quand il reviendra mais il devra me dire, il faudra. il faudra.

prends soin de toi, Poliana...

au départ

pour Jean, G-Rare, tous les accros, les afficionados, les mordus, les passionés de ce temps révolu, les convaincus mais pas vainqueurs ni vaincus, pour les émus, les obtus, les pas foutus...

parce qu'on croira, on y croiit, on y a cru...

17 avril 2013

bio-thriller

elle a dit : vous pouvez transformer une biographie en roman policier ?

j'ai répondu : essayons !

voilà le nouveau challenge auquel je suis confrontée, parce mes premiers chapitres et mon synopsis ont emballé l'éditrice.

ça, je n'avais jamais fait mais j'avoue que je trouve ça très intéressant comme nouvelle corde à ajouter à mon arc. il faut juste penser à tout gérer correctement, mais le défi est de taille !

si ça vous tente, je vous glisserai quelques extraits... histoire de recueillir vos avis...

do ré mi

la clé des champs, la clé de sol, la clé de la porte, la clé de l'énigme, la clé mence, la clé du paradis, la clé à molette, la clé anglaise, la clé du royaume, la clé à pipe, la clé-en-main, la clé de voûte...

 

`BELLE SENSUALITE

photo trouvée sur le blog de Voluptee Sensuelle

16 avril 2013

sensations

elle allonge les jambes et la foulée se fait plus vivante.

la musique la pousse, la fraîcheur de l'air encore obscure la caresse.

elle n'entend ni son souffle qui s'essoufle ni ses pas qui frappent le bitume.

elle pense juste à la blonde gazelle qui lui a redonné envie et elle ne veut pas la décevoir.

l'après-midi quand elle pose son corps sur le sable pas encore chaud, elle repense à ses sensations matinales, elle sent une certaine fermeté en elle qui la ravit.

elle ferme les yeux et s'endort.

dès demain à l'aube, ses jambes dans le silence villageois tricoteront alors un nouveau record.


rouge pour moi...

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non, ce tableau, Alain Rillot ne l'a pas fait pour moi, mais il aurait pu...

oui, vraiment il aurait pu...

anniversaire

allo ? tu te souviens ? ben oui c'est aujourd'hui !

15 avril 2013

tiempo

je n'ai pas le temps, pas le temps, pas le temps...

pas de pause, de répit, de repos, tout s'enchaîne tout en chaine, tout tout le temps...

pas.

pas le temps.

Triste

photo trouvée sur le blog de Tonyvic88.

entre mère et fille

chaque année, ça revient.

chaque année à la même date.

cette date.

d'autres dates.

c'est comme ça.

la vie. qui passe et qui finit.

la vie.

14 avril 2013

cache-cache

clair-obscur, ombre et lumière, contre jour et pleine nuit...

dimanche soir

une chanson douce pour cette fin de weekend ensoleillé, le premier weekend si soleil de l'année 2013, un vrai bonheur, la mer, MArseille, le Frioul, le soleil, la mer...

12 avril 2013

héritage

si tu te fixes toujours des défis, si tu vois toujours plus loin, si tu ne baisses jamais les bras, si tu aimes les peaux lisses et chaudes, mon enfant mon enfant, si tu ne crains rien, si tu es exigente voire perfectionniste,

si tu n'aimes pas la violence la ségrégation la bêtise, si tu traces toujours devant, si tu as peur dans le noir, mon enfant mon enfant, si tu parles cru parfois, si tu aimes Sade et Edith Piaf, si tu aimes les voyages et le sport, si tu as les yeux en amandes et les reins cambrés...

"ce n'est pas ta faute, c'est ton héritage et ce sera pire quand tu auras mon âge ; ce n'est pas ta faute, c'est ton héritage, c'est ta chair ton sang, il va falloir faire avec... ou plutôt sans..."

(inspiré de la chanson "Ton héritage" de Benjamin Biolay)

les Lauder et l'art

journée "peintures" aujourd'hui...

le fils d'Estée Lauder (là, il n'y a que les filles qui peuvent dire : ah oui ! les crèmes...), Leonard Lauder offre sa collection de toiles au Métropolitain Museum de New York, car, estime-t-il à 80 ans, des toiles telles que celles de PIcasso, Braque, Fernand Léger, ne doivent pas rester enfermées pour le plaisir d'une seule personne mais doivent pouvoir être admirées de tous.

78 toiles cubistes estimées à un milliard de dollars...

merveilleuse philosophie de la vraie conception de l'art, ce Leonard est un sain homme. un mécène, dit-on.

du coup, je le dis tout net, je vais me payer un petit voyage pour les Etats-Unis juste pour aller admirer ça. 

"faut coupler ça avec un long séjour, sinon ça vaut pas la peine" m'ont dit mes Interninous hier soir...

pourquoi pas... j'suis cap, moi je dis !

surtout que le frère de Leonard, Ronald Lauder a ouvert son propre musée, à New York aussi, où on peut rester baba devant des toiles de Klimt, de Kandinsky, de Klee...

glups !

Leonard A. Lauder Cubist Collection; 2013
Estate of Pablo Picasso/Artists Rights Society (ARS), New York


"Woman in an Armchair (Eva)" by Pablo Picasso, 1913.