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09 mai 2011

petit panda



08 mai 2011

lourd marin

elle regarde la cicatrice sur son poignet, elle frissonne, elle voudrait qu'il n'ait jamais eu mal, que rien ne se soit brisé en lui.

il y a celle plus petite près de son aisselle droite... elle ne sait pas comment faire pour réparer ses blessures. 

elle regarde ses bras mats et musclés. elle voudrait y rester logée si souvent.

elle regarde sa bouche, son sourire, ses yeux sombres, ses longs cils, ses bras forts, sa peau douce, ses lèvres charnues, ses cheveux courts, sa façon de s'asseoir, celle qu'il a de poser ses mains longues, carrées, mates sur ses joues, sur ses hanches, sur son corps... elle regarde sent aime.

elle entremêle ses doigts aux siens, il serre les mains des autres.

elle a faim. elle regarde les joueurs qui courent sur la pelouse. elle se demande encore pourquoi elle a toujours si peur.

et sinon ?

tout va, merci !


photo Margaut Segui 

06 mai 2011

quizz

Elle ajuste ses écouteurs dans les oreilles, baskets aux pieds elle est prête pour courir. musique - aléatoire. les morceaux défilent aléatoirement. pas vraiment des morceaux, des extraits de morceaux. trois petites notes et zou, ça passe à un autre.

elle se souvient du quizz musical. "tricheuse, merdeuse" qu'il disait. "merdeuse", c'était leur nom de code. il perdait régulièrement au quizz musical NRJ parce qu'elle, elle connaissait les nouveautés grâce aux enfants. ils riaient, recommençaient, il perdait. encore.

elle court elle sent ses jambes qui soudain s'élancent. elle court de temps en temps mais là elle sent vraiment que ses jambes mettent en branle une mécanique nouvelle. elle se sent bizarrement vivante, ou consciente. 

les bords du chemin sont envahis de coquelicots. elle repense à tous ces bouts de lui qu'elle a écrits ça et là et se dit qu'il est peut-être temps qu'elle fasse un vrai livre. sur lui. sur eux.

qu'elle rassemble toutes les pièces du puzzle et qu'elle en fasse une seule entité.

elle va y réfléchir... quand le calme sera réellement là.

 

photo ("Breath of love") Margaut Segui 

05 mai 2011

sorcier

je viens de recevoir ce travail, initié au cours d'une rencontre dans le cadre du salon du livre Frissons à Bordères qui a eu lieu en octobre dernier...

je garde une souvenir très ému de cette intervention et cet écrit est un vrai cadeau... que je partage avec vous :

Le sorcier

 

 

Il était une fois, dans la forêt interdite, un sorcier qui s’appelait monsieur Poilu. On le nommait ainsi parce qu’il était couvert de poils. Avec ses habits troués, son nez crochu, sa verrue et ses yeux rouges de crapaud,  il terrorisait tout le monde. Il avait un caractère assez malfaisant. Il adorait embêter les personnes. Il se promenait toujours accompagné d’un chien, d’un serpent à sonnette, d’une mygale et d’une chauve-souris. Comme accessoires, il avait un chaudron, des livres de sorcellerie et un balai en bois de chêne.

Non loin du château de Monsieur Poilu vivait une petite fille qui s’appelait Rose. Elle habitait dans une magnifique maison rose, avec des volets roses et une cheminée rose.

Elle s’appelait Rose parce qu’elle avait des joues roses, des cheveux  roses, des habits roses et des lunettes roses.

Elle était orpheline de père et vivait avec sa mère.

Ce jour-là, elle alla cueillir des champignons, énervée  d’avoir eu un zéro sur dix en mathématiques.

Tout à coup, elle entendit un bruit. C’était le chien du sorcier voisin. Avec ses babines retroussées, il menaçait de la manger, car il n’aimait pas Rose. D’ailleurs, il n’aimait aucun enfant, tout comme son maître. 

Pour se défendre, la petite fille donna un coup de pied au chien et lui tira les moustaches. Celui-ci aboya pour appeler son maître qui se réveilla en sursaut et partit dans la forêt. Il vit Rose en train de maltraiter son chien. Fou de rage, il chercha  dans ses poches le manuscrit de sorcellerie mais il l’avait oublié. Il repartit au château, prit le livre de sorts et revint dans la forêt, se concentra sur le manuel qui s’ouvrit par magie à la page du sort du bonhomme de neige. Il exécuta le sort et dit deux fois  « BONHOMME TE BEIGE » mais cela ne marcha pas alors il rectifia « BONHOMME DE NEIGE ». Et « HOP ! », un magnifique bonhomme de neige avec un chapeau rose apparut. Hélas il se mit, à pleuvoir et le bonhomme de neige fondit. La petite fille retrouva son apparence humaine.

Mais toute surprise, elle ne pensa pas à s’enfuir et le sorcier la captura.

Maintenant que Rose était prisonnière, Monsieur Poilu avait tout le temps de trouver un nouveau sort.
Il s’installa confortablement dans son fauteuil entouré de sa chauve-souris, de son serpent à sonnette, de sa mygale et de son fidèle Croc.
Il consulta ses livres de sorcellerie. A la page cinq cent dix, il y avait écrit «Changer une petite fille en chaussette pourrie».  Il se dit «Non,  c'est beaucoup trop répugnant!!». A la page suivante, il lut «Changer une petite fille en chat noir qui crache des crapauds. Oui! C'est ça qu'il me faut. Elle va regretter d'avoir maltraité Croc.» Il regarda les ingrédients:

-Des piques de hérisson

-Des champignons empoisonnés.

-Des doigts maladroits

-Une oreille gauche d’humain

-De la poudre de craie

-Un squelette d’une petite fille dont le prénom commence par la lettre C.

La formule était : « Abracadabra, je souhaite que cette petite fille soit changée en chat noir qui crache des crapauds ! » Le sorcier la trouva à son goût.

Alors, il alla chercher tous les ingrédients.
En versant les ingrédients dans le chaudron, il chanta une chanson qui fit pleuvoir :

« Je suis le plus grand méchant sorcier du monde ! Je fais peur à tout le monde ! »

Quand il chanta, la fumée devint noire et ses animaux eurent tellement peur qu’ils se cachèrent sous le livre. Il continuait à chanter :

« Tout le monde a peur de moi ! Si quelqu’un m’embête il goûtera à mes potions ! Attention ! Je suis le plus grand méchant du monde ! Je fais peur à tout le monde ! »

Il allait goûter la potion. Il se dit « NON ! Je suis  vraiment bête comme un âne ! Si je la goûte je vais me transformer ! ». Il mit la potion dans une gourde. Mais il se rendit compte qu’il n’avait pas attendu 20 minutes !

« En fait si !  Je suis bête comme un âne ! » Se dit-il. Il recommença la potion. Une fois qu’elle fut terminée, il alla voir Rose en chantonnant.

 

Il lui dit  « tu resteras là pendant toute ta vie ! » Il montra le verre de potion il lui fit croire que c’était de l’eau. La fille terrorisée crut le sorcier et but la potion.

Monsieur Poilu récita la formule magique avec un sourire diabolique.
Elle se transforma aussitôt en chat noir qui crache des crapauds, mais sa truffe resta rose.
Le sorcier, qui rigolait ne vit pas qu’il faisait tomber les clés. Il repartit content de sa vengeance.
 Agile comme un chat,  Rose monta sur les barreaux, tourna la clef et s’échappa de la prison.

Elle courut chez sa mère et alla à la fenêtre. La mère qui ne reconnut  pas Rose ouvrit et cria «Je ne veux pas de chat ici ! Va-t-en sale bête!»
La petite fille qui voulait parler, dit « boua,boua » en crachant des crapauds. Mais sa mère hurla de peur et la chassa. 

 

Quand Rose repartit dans la forêt interdite, elle était malheureuse. Qu’allait-il lui arriver ? Elle commençait à regretter d’avoir maltraité Croc. Sa mère ne l’avait pas reconnue, personne n’allait la reconnaître.
Où allait-elle dormir, comment pourrait-elle se tirer de ce mauvais pas ?

 

C’est alors qu’elle pensa à son amie Rutabaga. Elle était sorcière. Elle habitait près de chez Monsieur Poilu, au fond de la forêt. Elle vivait seule dans un manoir, avec un crapaud. Elle marchait avec une canne.  Rutabaga était laide. Ses yeux étaient noirs comme une robe d’enterrement, son nez ressemblait à celui de Pinocchio quand il ment, ses dents étaient jaunes et marron comme une tartine de nutella et de miel. Elle détestait se doucher.

Elle était grincheuse comme une mémé. Mais, elle adorait sa meilleure amie Rose et elle aurait pu faire n’importe quoi pour l’aider.

Rose frappa à la porte. Rutabaga demanda le mot de passe. Elle essaya de dire «Rutabaga» sans succès à cause des crapauds qui sortaient de sa bouche.  Mais Rutabaga comprit car elle connaissait toutes les langues du monde. Elle ouvrit la porte et elle vit un chat noir à la truffe rose  qui crachait des crapauds.

Rouge de colère, elle hurla : «Un chat noir qui crache des crapauds ! Je n'en ai pas besoin ». Rose répondit «boua, boua, boua» ce qui voulait dire:«Je suis Rose ton amie». Rutabaga fut surprise! Elle expliqua :  

- Je connais toutes les langues du monde, tu peux me parler, je te comprendrai. Raconte-moi ce qui s’est passé. » 
Et Rose fit le récit de ses mésaventures.

-  Je sais comment t’aider. Je connais une potion qui pourra résoudre ton problème.  Il faut des chauves-souris, des rats, des oreilles droites, des clés sorties de la poche d’un mort.

Et Rutabaga se mit à chantonner en allant chercher les ingrédients. Puis elle alla dans son atelier pour préparer la potion. Elle mit les chauves-souris à sécher durant quinze minutes. Pendant ce temps Rutabaga coupa la queue du rat en fines rondelles et la mit dans le chaudron à cuire. Elle découpa les oreilles droites en pointes et les rajouta dans la préparation. Maintenant que les quinze minutes étaient passées, elle alla chercher les chauves-souris et les mit à cuire dans le chaudron. Elle fit tremper les clés et  n’oublia pas de gratter le métal avec un couteau puis les ajouta aux autres ingrédients. Elle rangea soigneusement la potion dans une poche au congélateur. Elle sortit de son atelier, se lava les mains. Elle attendit une heure et demie.  Elle reprit la poche où elle avait mis la potion et se rendit chez monsieur Poilu. Puis Rutabaga versa la potion du chat-crapaud  dans le livre du sorcier. Grâce à cette potion, celui qui prononcerait la formule  se transformerait en chat qui crache des crapauds  et libérerait Rose de sa malédiction.
Mr  poilu, qui cherchait une formule dans son grimoire, lut la formule « crapaud – chat » en pensant  au mauvais tour  qu’il avait joué à Rose.

Mais malheureusement pour lui, c’était la formule magique. Il se transforma aussitôt en chat à la truffe poilue et Rose redevint une petite fille.

 

Rose et Rutabaga se moquaient de lui chaque fois qu’elles le voyaient. Il resta ainsi toute sa vie.

 

 

04 mai 2011

nouvelle

appel à textes : si vous voulez m'envoyer une nouvelle pour le prochain de La Lettrine, vous êtes bienvenus...

à vos claviers...

03 mai 2011

et quoi encore ...

46-nu-artistique--1

j'ai connu la peur l'abandon l'espoir la quête la droiture la lutte l'acheminement les larmes et les traces rouges j'ai connu l'envie le rêve une main chaude sur ma joue la rébellion l'affirmation le doute les craintes le dégoût le déni le refus le coeur qui bat la volonté d'y arriver le souhait d'être comme tout le monde le verbe haut la prise de parole trop spontanée la méchanceté la rage les départs et les recommencements la faim...de tout les ventres ronds l'enfantement la joie la sérénité la profondeur l'espoir encore les mirages les illusions les épaules qui se relèvent et les nuits qui pleurent j'ai connu l'amour fou la passion qui tue la folie le désespoir l'éventualité de ne pas y arriver de ne jamais se relever l'attente la compassion la tristesse l'abandon toujours les accidents les chambres blanches les fils qui recousent l'empathie le courage la dureté la force qui forge les âmes le blues tant de fois le mépris l'espoir toujours la déception les engagements les promesses les pas en avant l'instabilité le déséquilibre la noyade le manque le naufrage les dents serrées les questions qui rongent les décisions qui apaisent la tendresse la chaleur enfantine le partage réel les amitiés vraies les tombes que l'on referme les fillettes qui naissent les projets qui se tricotent les déménagements les emménagements les fous rires les déclarations la certitude l'absolu les jeux puérils les livres à dévorer ceux qu'on ne finit pas les bains moussants les petites robes légères le rouge sur les lèvres les regrets cuisants les voyages le cocon la douceur de la peau la brûlure en dessous les sourires les rencontres les mains tendues les mots offerts j'ai connu si peu pourtant il me reste tant à découvrir...

Prince Miiaou

je l'ai entendue ce matin sur ma radio préférée et apparemment J.-Luc aussi, et comme disait la présentatrice (animatrice ?) de l'émission, je crois que cette chanteuse est "barrée" mais on aime ça...

en plus, maintenant elle est blonde..

cette chanson ma jolinenéette number2 l'aime beaucoup... alors pour elle :

 


Le Prince Miiaou - Hawaiian Tree

02 mai 2011

pace i salute

quelques clichés pris rapido de ces quelques jours de dépaysement..

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01 mai 2011

total eclipse


Bonnie Tyler - Total Eclipse Of My Heart

muguet

je vous glisse un brin de bonheur pour cette année qui vient... que ces clochettes blanches tintinnabulent dans vos coeurs et vos âmes tout joliment...

24 avril 2011

Cadenet

Dans la masse des salons du livre proposés au printemps et face à la notion de « petite édition » largement galvaudée, ce salon a la particularité de ne pas accueillir tous les petits éditeurs.

Petite édition, comme grande édition, englobe souvent des structures qui, au-delà de l'appellation, desservent le lectorat, les littératures et offrent une image médiocre du métier d'éditeur et des politiques menées par ce dernier.

Pour se faire, chaque éditeur présent est sélectionné par la Boucherie littéraire, soit sur son catalogue soit sur sa politique éditoriale - quand ce n'est pas les deux. Le risque de choix arbitraires est totalement assumé et n'engage que la Boucherie littéraire.

Le salon privilégie la présence des éditeurs sur les stands. Les libraires présents sont choisis soit par les éditeurs ne pouvant pas être présents, soit parce que la politique de leur librairie correspond à celle développée par le salon.

Chaque année sont invités deux éditeurs officiant dans des champs différents de l'édition.

Deux éditeurs étaient à l'honneur : Absalon & The Hoochie Coochie.

Une quarantaine d'éditeurs, de libraires et d'auteurs étaient là "en chair et en os".

Les beaux jours

22 avril 2011

adieu Anna Chanel

à lire sur Bsc News magazine :
Par Julie Cadilhac-Bscnews.fr / Au printemps, saison où la nature fertile renaît et exécute une parade de couleurs  optimistes, voir s'éteindre de beaux projets d'édition assombrit considérablement notre enthousiasme culturel. La maison Anna Chanel, qui produisait des albums jeunesse superbes autant par leur ambition à confronter les enfants à des univers graphiques diversifiés qu'à choisir des problématiques permettant un dialogue  entre les adultes et les petits, vient d'annoncer l'arrêt définitif de son activité. Nous regretterons amèrement de ne plus avoir le plaisir de chroniquer les projets pétillants et intelligents auxquels Nathalie et Philippe Collon permettaient de faire éclore avec de nombreux auteurs et illustrateurs de grand talent. Dire adieu à une équipe artistique, c'est , d'un dernier élan du clavier, saluer les personnages dont ils étaient les démiurges:Fumus, le dragon travailleur, Tessie la couturière aventurière, Lilie couleurs, Emma danseuse d'étoiles et tant d'autres espiègles compagnons...
Dans un contexte économique de crise, ce n'est un secret pour personne que la culture est la première cible  à laquelle on Tessieapplique des restrictions budgétaires draconiennes. Sous prétexte que le la culture ne soigne pas,  ne nourrit pas,  ne construit pas et SURTOUT qu'elle est l'apanage d'êtres inutiles et lunaires qui n'apportent que peu à notre société de consommation, elle n'est jamais considérée comme une priorité. Portés pourtant par des  activistes courageux qui croient justement que la culture soigne, nourrit et construit l'avenir, elle reste un des derniers bastions qui résistent à la métamorphose de l'idéal humain en un hybride arriviste et insipide  mi-porte-feuille, mi-gadget électronique.
La diversité et la liberté  deviennent des bastions culturels de plus en plus désertés tellement il est périlleux d'avoir l'audace de se lancer en 2011 dans un projet culturel indépendant . Faire émerger un projet culturel aujourd'hui, c'est davantage se vendre que créer.  On comprend que l'écoeurement  ait saisi beaucoup d'idéalistes qui s'y sont risqués et qui doivent renoncer, faute d'aides dans ce monde en crise, à leurs envies de partager avec le public leur passion.
Si la prolifération annuelle d'ouvrages  peut justifier  en partie les difficultés à survivre dans la jungle du monde de l'édition,  il faut peut-être s'interroger  aussi sur la démarche du lecteur contemporain.... Y-a-t-il une curiosité manifeste à découvrir de nouveaux univers ou une certaine passivité envahit les rangs qui fait le gain des grands groupes? Quel avenir pour le livre s'il n'y a plus d'avenir économique que pour des ouvrages mercantiles?
La neige en étéNon, assurément, il n'y a rien de blâmable à lire des best-sellers et à aimer le travail d'artistes reconnus et qui publient dans une grande maison mais céder systématiquement à la facilité des têtes de gondoles en librairie, c'est contribuer à appauvrir notre patrimoine culturel. Nous sommes ce que nous lisons. Si nous lisons tous les mêmes livres, nous nous formatons consciemment et devenons des moutons culturels. Les Editions Anna Chanel étaient de ceux qui contribuaient à prôner toute  la richesse de la diversité.
 
 


21 avril 2011

la vieille dame et le chauffard

j'ai entendu sur ma radio préférée (pas la peine de lui faire de la pub, elle cartonne d'après les résultats dernièrement annoncés..) cette jolie anecdote, et j'adore !

 

une vieille dame, marchant lentement et courbée sur le poids des âges, décide d'aller faire trois courses au magasin du coin. son petit panier bien calé sur l'épaule elle se met en route et descend l'avenue.

jusqu'au passage piétons qu'elle doit traverser pour arriver jusqu'à son petit commerce. elle regarde à droite à gauche, prudente la petite dame âgée, et ne voit rien. donc s'engage...

c'est alors que surgit à une allure dépassant bien plus les 50 km/h préconisés dans une agglomération, une grosse berline luxueuse aux vitres teintées. les vitres teintées on s'en fout, en fait, sauf que ça dénote déjà le type d'individus... non non aucun préjugé, je ne me permettrais pas...

voyant la vieille dame lente et courbée avancer sur le passage piétons, le conducteur freine ostensiblement, stoppe de justesse et baisse sa vitre, certainement avec une bonne dose d'adrénaline dans les veines et le palpitant... qui devait vraiment palpiter justement. j'ai entendu dire un jour : "la meilleure défense c'est l'attaque", il devait connaître ce dicton aussi, et sans aucune gêne, le conducteur abaisse sa vitre et apostrophe notre courageuse citadine :

- alors mamie, on voulait se faire écraser ?

mais notre mamie, justement, n'était pas née de la dernière pluie (ça ne veut rien dire mais j'aime ces expressions usuelles qui ne veulent rien dire..) s'arrête, le regarde fixement et lui répond à haute et intelligible voix (faudrait pas croire que parce qu'on est vieux, qu'on ne sait pas crier, que nenni !) :

- rien que ta bagnole est une insulte à la démocratie. j'ai honte pour toi, espèce de sale type !!

ben voilà, fut un temps on disait : "il n'y a plus de jeunesse" en suggérant un irrespect caractérisé, moi je dirais "youpi ! y'a encore une vieillesse !"

19 avril 2011

photos délice

de retour du salon de St-Hippolye, je vous glisse ici quelques photos souvenirs...

hum...

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15 avril 2011

maman...

un an déjà...



Pierpoljak - Maman

saint-hippolyte

samedi et dimanche, je serai là :

13 avril 2011

Graines de lire

ce soir et demain je serai là :

 

Numériser.png

 

 

et j'en suis ravie !

10 avril 2011

Magélys

et comme c'est la période des jolis messages, en voilà un envoyé par Eric, Frot, président de l'association Magie à l'Hôpital, avec laquelle j'avais participé au projet "Magélys, poupée magicienne", un livre magnifiquement illustré par Mayalen Goust...

Magélys, la poupée magicienne

 

"Bonjour, 

Avec un grand retard je viens vous exprimer mon sentiment sur votre livre. (acheté en octobre 2010)
Mon fils de 5 ans et demie a été très attentif à la lecture de cette histoire, nous avons trouvé tous les 2 que les illustrations sont d’une grande douceur et raffinée. 
Ce livre est un livre tout à fait merveilleux, onirique, bourré d’optimisme et très touchant. Il nous a beaucoup plu.
Merci 
Jeanine"

des mains et des plumes

voilà la jolie surprise adressée par l'équipe des Mains et des Plumes pour mon 2e prix au concours Oulipo...

une bien chouette surprise !!

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marionnettes

dans le Bambi de ce mois-ci (illustrations de Nancy Delvaux)... hum....

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